Rentrée parlementaire - Le progrès du Québec passe par une langue française forte et affirmée
SALABERRY-DE-VALLEYFIELD, QC, le 5 sept. 2019 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de son caucus présessionnel, l'aile parlementaire du Parti Québécois a annoncé que cet automne, elle fera de la langue française son sujet de prédilection dans ses échanges à l'Assemblée nationale.
EN BREF
- Le progrès du Québec et sa marche vers l'indépendance passent inévitablement par une langue française renforcée et valorisée.
- Le français doit demeurer au centre des priorités du gouvernement.
- Sans doute inspirée par nos propositions constructives des derniers mois, la CAQ semble enfin prête à bouger quant à la protection du français.
- Le Parti Québécois fait 7 propositions au gouvernement pour renforcer la loi 101.
« Après le printemps de la laïcité, le Québec est prêt à vivre son automne de la langue française. Nous remettrons cet enjeu plus que prioritaire au centre de nos débats à l'Assemblée nationale. Le gouvernement du Québec devra accepter de se pencher sur la loi 101 et de la renforcer, comme nous proposons de le faire depuis plusieurs années déjà. Notre action politique des prochains mois ira en ce sens; ainsi, le français retrouvera sa place, au premier plan, dans la culture et l'identité québécoises. D'ailleurs, notre projet d'indépendance ne pourra se réaliser sans une langue française en pleine santé », a fait valoir le chef parlementaire du Parti Québécois, Pascal Bérubé.
Cet automne, dans ses interventions, l'aile parlementaire compte mettre trois préoccupations principales en avant : la valorisation du français au travail, la francisation des nouveaux arrivants, et la place du français dans l'espace public. Le Parti Québécois, qui souhaite que le gouvernement Legault soit en mesure de rattraper son inaction des derniers mois, lui fera d'ailleurs plusieurs propositions constructives pour faire rayonner la langue française, dont les suivantes :
- Étendre la loi 101 aux entreprises de 25 à 49 employés;
- Rendre obligatoire la francisation des nouveaux arrivants dès leur arrivée au Québec;
- Accueillir des immigrants maîtrisant déjà le français;
- Mettre en vigueur l'article 1 de la loi 104 qui veut que l'État communique uniquement en français avec les personnes morales;
- Appliquer la loi 101 aux entreprises à charte fédérale;
- Interdire aux entreprises d'exiger l'anglais lors d'une embauche quand ce n'est pas nécessaire à l'emploi;
- Faire de la langue d'accueil un axe majeur des campagnes de promotion du français.
« En dissociant le dossier de la langue française de celui de la culture et des communications, la CAQ fait une grave erreur. Notre langue est au cœur de notre culture et doit y demeurer. Le changement de ministre n'est que cosmétique et ne s'attaque pas au fond des choses, contrairement à ce que souhaitent les Québécois et les Québécoises. Le gouvernement de la CAQ doit assumer ses responsabilités, et prendre des mesures qui renforceront et bonifieront réellement notre langue », a insisté le porte-parole en matière de langue française, Joël Arseneau.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Thomas Gaudreault, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 456-2282
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