Réplique au film La Poubelle Province - Gestion des déchets : des faits à rétablir
MONTRÉAL, le 18 mai 2012 /CNW Telbec/ - « Pour réduire l'enfouissement, assurons-nous d'abord de maximiser la collecte sélective et œuvrons à développer les marchés des matières recyclables. D'ici là, nous devons quand même disposer des déchets générés par la société québécoise de façon sécuritaire et autant que possible en exploiter son potentiel énergétique » a déclaré Perry Niro Président directeur-général du Conseil des entreprises de services environnementaux (CESE) en réaction aux incongruités techniques et économiques du film « La Poubelle Province » qui sort en salle aujourd'hui.
Selon le CESE, l'auteur du film dresse un portrait incomplet de l'industrie qui assure la disposition finale des matières résiduelles. Les entreprises qui gèrent les lieux d'enfouissement technique (LET) sont également actives dans le domaine du recyclage et du traitement des matières organiques. Elles sont d'ailleurs disposées à se lancer dans ces activités au Québec, comme elles le font ailleurs en Amérique du Nord.
Le véritable réel de l'enfouissement
Selon les régions, il en coûte environ 75 $ la tonne pour enfouir les matières résiduelles, à cela il faut ajouter une redevance à l'enfouissement de 21 $ la tonne, imposé par le gouvernement pour favoriser le recyclage. « Il est donc faux de prétendre comme le fait le film, que les entreprises qui gèrent des lieux d'enfouissement technique maintiennent les prix artificiellement bas, mettant ainsi en péril le recyclage des matières. En fait, il est bien plus avantageux pour les entreprises de récupérer les matières recyclables que de les enfouir en sachant que l'on peut vendre des matières comme le papier à 295$ la tonne, le plastique à plus de 500$ la tonne ou l'aluminium au-delà de 1600 $ la tonne » a précisé Perry Niro.
Plus que de simples lieux d'enfouissement
Les grands LET du Québec ne sont plus des simples sites d'enfouissement - il s'agit en fait de véritables complexes environnementaux qui assure le tri des matières recyclables, le compostage de résidus organiques et qui constituent des petites centrales de production d'énergie verte grâce à la récupération et à la mise en valeur des biogaz, la production de gaz naturel ou d'électricité
« Aujourd'hui, la gestion des matières résiduelles est un domaine complexe qui est tributaire de la réglementation municipale, provinciale et internationale. Son efficacité repose sur la technologie, mais également sur la volonté des citoyens. Elle fait appel à des gestionnaires et professionnels spécialisés pour qui l'environnement est leur métier de tous les jours », conclut M. Niro
À propos du CESE
Le Conseil des entreprises de services environnementaux (CESE) est une association représentant les entreprises privées d'exécution de services environnementaux dans les secteurs de la gestion des matières résiduelles, des matières dangereuses, du traitement des sols, de la valorisation énergétique,ainsi que des services-conseils et d'équipementiers. Cette industrie regroupe quelques 600 entreprises québécoises, emploie 30 000 travailleurs qui œuvrent chaque jour à l'amélioration de l'environnement au Québec.
et entrevues :
Perry Niro
Président, directeur général
Conseil des entreprises de services environnementaux
(514) 523-8222
Cellulaire : 514-265-8944
[email protected]
www.cese.ca
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