Report de la date butoir - Le Parti Québécois satisfait d'avoir contribué à éviter des bris de service
QUÉBEC, le 13 oct. 2021 /CNW Telbec/ - Le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, ainsi que le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, sont satisfaits de l'annonce du ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a finalement consenti à reporter d'un mois la date du 15 octobre, tel que cela était réclamé par le Parti Québécois et des groupes syndicaux. « Ce faisant, de nombreux bris de service seront évités », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon.
EN BREF
- Le Parti Québécois est soulagé de voir le ministre de la Santé revenir à la raison en reportant d'un mois la date butoir; ainsi, on évitera plusieurs nouveaux bris de service.
- Ce faisant, on s'assure aussi d'une meilleure collaboration de tous, notamment des syndicats, qui doivent être mis à contribution dans l'élaboration d'éventuels plans de contingence.
- Maintenant, mettons l'accent sur l'importance de la vaccination, la meilleure arme dont nous disposons contre cette pandémie qui a déjà trop duré.
En effet, le 6 octobre dernier, le Parti Québécois avait réuni cinq grandes organisations syndicales devant l'Assemblée nationale, pour faire valoir le caractère insensé de la position gouvernementale. « L'échéance arrivait beaucoup trop rapidement; les bris de service, déjà trop nombreux, promettaient de se multiplier dans le réseau. Ensemble, nous avons réclamé du temps pour réorganiser les services, et l'utilisation judicieuse de tests de dépistage, plutôt que l'emploi de la ligne dure, surtout que le taux de vaccination ne cesse d'augmenter », a rappelé le chef du Parti Québécois.
Or, c'est exactement ce qu'a annoncé le ministre, ce matin. « Nous sommes satisfaits d'avoir pu, avec l'appui des syndicats, convaincre le gouvernement du bien-fondé de notre proposition. C'était un peu inévitable, en fait : le réseau, déjà fragilisé, ne peut se permettre de perdre ne serait-ce qu'un seul travailleur de plus, c'est une évidence. D'autant plus que la surcharge de travail allait échoir sur le personnel demeurant en poste, ce qui constituait un total non-sens », estime par ailleurs Joël Arseneau, qui ajoute que le gouvernement doit désormais collaborer avec les syndicats et autres acteurs du réseau pour établir des plans de contingence en vue des semaines à venir.
Si la proposition courageuse du Parti Québécois n'a pas fait l'unanimité au départ, force est toutefois de constater que l'approche avancée était la plus réaliste, la plus sensée. « Ce qui compte, c'est de prévenir les bris de service, de garantir aux patients l'accès aux soins et aux services, et d'éviter les drames humains, tout en prenant soin des travailleurs du réseau. Maintenant, redoublons nos efforts pour que tous soient vaccinés d'ici le 15 novembre. C'est la clé pour clore le chapitre de la pandémie, au bénéfice de tous les Québécois », a conclu Paul St-Pierre Plamondon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Laura Chouinard-Thuly, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 514 880-9594, [email protected]
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