Report des activités d'exploration sur l'île d'Anticosti - Philippe Couillard sabote le projet, dit la CAQ
QUÉBEC, le 13 mai 2016 /CNW Telbec/ - Les déclarations de Philippe Couillard sur le projet d'exploration des hydrocarbures sur Anticosti ont exercé une pression si insoutenable sur les fonctionnaires du ministère de l'Environnement que le certificat d'autorisation pour les opérations de fracturation n'a toujours pas été émis, forçant aujourd'hui Pétrolia à repousser ses travaux d'exploration sur l'île d'une année. C'est maintenant une évidence : Philippe Couillard a personnellement nui au projet, accuse Chantal Soucy, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'énergie.
« Pétrolia a fait sa demande de certificat d'autorisation le 8 février dernier. Le ministère, selon ses propres règles, avait 75 jours pour y donner suite. Nous sommes à la mi-mai et il n'a toujours pas donné signe de vie. Soyons honnêtes : y a-t-il un fonctionnaire qui se sent le moindrement pressé d'étudier et d'analyser le dossier d'Anticosti après que le premier ministre ait déclaré publiquement qu'il devra de toute façon faire "ce qu'on leur dira"? Malheureusement, les dés étaient déjà pipés d'avance. Philippe Couillard n'a jamais cru au projet et il ne s'est pas gêné pour le dire. À cause de son implication personnelle et purement émotionnelle, le Québec est rendu à ignorer un projet porteur, créateur de richesse et d'emplois. Compte tenu de l'état actuel de notre économie, c'est un luxe qu'on ne peut pas se payer », peste Chantal Soucy.
La députée de Saint-Hyacinthe a tenu à rappeler que par le biais de Ressources Québec, tous les Québécois sont en quelque sorte actionnaires de Pétrolia. En effet, le gouvernement du Québec détient 35 % des droits dans la société en commandite qui chapeaute le projet d'Anticosti, Hydrocarbures Anticosti SEC. Pour cette raison précise, Philippe Couillard doit justifier au plus vite pourquoi il n'a pas voulu délivrer le certificat d'autorisation à Pétrolia pour ses opérations de fracturation et d'essai de production, pourtant prévues à l'entente signée par Québec en 2014, et essentielles pour évaluer la rentabilité du potentiel pétrolier.
« Les libéraux envoient un très mauvais message aux investisseurs du monde entier. On a un premier ministre qui ne veut même pas voir si le projet d'Anticosti serait économiquement rentable! Depuis l'arrivée de Philippe Couillard au pouvoir, notre réputation à l'internationale va de mal en pis. Cela a un impact réel très dommageable pour notre économie! C'est tout un travail qui nous attend pour tenter de rétablir la confiance qu'on a perdue sous le règne libéral », déplore Chantal Soucy.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Samuel Poulin, Attaché de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-254-3754, [email protected]
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