Repositionnement de l'État : un autre exercice raté
QUÉBEC, le 25 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Sanguinet et porte-parole de l'opposition officielle pour le Conseil du trésor, Alain Therrien, juge que les annonces du président du Conseil du trésor concernant la baisse de l'effectif de la fonction publique ne sont que la continuité des manœuvres politiques et du plan de communications du gouvernement pour faire oublier l'austérité libérale.
« Il a coupé les ressources dédiées au développement économique des régions, puis il a imposé de nouvelles hausses de taxes aux familles de la classe moyenne. S'ajoute maintenant à cela la commission Robillard, qui a déposé un rapport qui a coûté 3,8 millions aux contribuables pour faire bien paraître le gouvernement. Martin Coiteux essaie lui aussi de bien paraître en nous faisant un grand exercice de communications pour tenter de nous convaincre que le gouvernement va faire sa part lui aussi. Il annonce une grande réorganisation de l'État et nous arrive avec une coupe de 1150 postes de fonctionnaires. C'est du grand n'importe quoi. Les principales victimes de l'austérité libéralo-caquiste, ce sont les familles et les régions », a déclaré Alain Therrien.
« Si le président du Conseil du trésor veut donner l'exemple, qu'il commence par annuler la commission Robillard, qui coûte plus de 1000 $ par jour aux contribuables seulement pour le salaire de sa présidente, et qu'il aille chercher la prime de 215 000 $ du ministre Bolduc. Il devrait par ailleurs s'attaquer aux impacts du gaspillage et de la perte d'expertise dans la fonction publique, ainsi qu'à la principale source de pression sur la colonne des dépenses, soit le réseau de la santé, notamment l'entente sur la rémunération des médecins; signée par le premier ministre Couillard, elle nous coûte 2,5 milliards par année », a rappelé le porte-parole.
Le député demande également au ministre Coiteux de dire quels seront les impacts des nouvelles coupes annoncées aujourd'hui. « Même le Conseil du patronat est d'accord pour dire qu'on a besoin d'une fonction publique efficace. Par exemple, les délais pour l'approbation des projets économiques sont interminables, notamment dans le domaine des ressources naturelles. Si on coupe encore plus de postes de fonctionnaires, ces projets seront d'autant plus ralentis. On fait fi du manque d'expertise. On coupe partout, sans tenir compte des besoins des entreprises et des citoyens », a conclu Alain Therrien.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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