Réseau de la santé et des services sociaux - La députée de Taillon dénonce le contrôle de l'information qu'exerce le ministre Barrette
QUÉBEC, le 9 juill. 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Taillon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, dénonce le contrôle de l'information au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) depuis l'adoption du projet de loi 10 sous bâillon, en février dernier.
« Nous avons fait des demandes d'accès à l'information pour obtenir le détail et mesurer l'ampleur des compressions de près de 600 millions de dollars et des mesures d'optimisation imposées en santé et services sociaux dans les établissements des différentes régions du Québec. Nous constatons que les anciennes agences, maintenant appelées ʺCISSSʺ et ʺCIUSSSʺ, ne répondent plus aux demandes d'accès à l'information elles-mêmes. Il semble en effet qu'une directive ait été donnée par le MSSS qui exige aux établissements de lui rediriger les demandes. Voilà un bel exemple de toute la centralisation des pouvoirs et du contrôle de l'information que nous avons dénoncés tout au long de l'étude du projet de loi 10. C'est déplorable! », a déclaré Diane Lamarre.
L'article 48 de la loi sur l'accès à l'information invoqué pour ne pas répondre aux demandes laisse entendre que les établissements n'ont pas la compétence pour le faire, alors que c'est tout le contraire.
« Jamais par le passé cet article n'a été invoqué pour ne pas répondre aux demandes en ce qui a trait aux budgets et aux mesures d'optimisation des établissements. Pourquoi museler les établissements? Auparavant, ce sont toujours les agences et les établissements eux-mêmes qui répondaient aux demandes d'accès à l'information. Pourquoi ce recul sur le plan de la transparence et, surtout, sur le plan de l'autonomie des établissements? », a questionné la porte‑parole.
« C'est inacceptable que le MSSS exerce un tel contrôle de l'information. Le ministre vante sa réforme, mais interdit aux nouveaux établissements de transmettre les informations qu'ils détiennent. Quand on est fier des résultats, on devrait ne rien avoir à cacher. Le ministre doit mettre fin dès maintenant à ces pratiques obscures qui privent les établissements de leur autonomie et, surtout, qui privent les citoyens de l'accès à l'information auquel ils ont droit », a conclu Diane Lamarre.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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