Réseau de la santé et des services sociaux - Philippe Couillard dénonce l'inaction péquiste en santé

MONTRÉAL, le 4 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle et député d'Outremont, Philippe Couillard, le porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, Dr Yves Bolduc, la porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés, Marguerite Blais, et la porte-parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, Stéphanie Vallée, considèrent que le gouvernement péquiste est incapable de gérer adéquatement le réseau de la santé et des services sociaux, constatent le début d'un nouveau saccage péquiste et dénoncent l'inaction de ce gouvernement.

« Il faut dénoncer l'inaction du Parti Québécois et du ministre Hébert en santé. En 2003, on a pu constater le saccage fait par ce gouvernement péquiste. En seulement 18 mois, ils sont en train de nous servir la même recette. En coupant 400 M$ dans le budget des hôpitaux et 50 M$ dans le financement destiné à la chirurgie, ils mettent en péril la qualité des soins auxquels les Québécois ont droit. Les conséquences sur la population se font déjà sentir : de plus en plus de gens sont en attente d'une chirurgie », a soutenu M. Couillard.

Plusieurs autres éléments nous permettent de conclure que rien ne va plus en santé: l'important cafouillage autour de la réglementation dans les résidences privées pour aînés, l'imposition d'une taxe autonomie, d'une taxe pharmacie et d'une taxe hospitalisation, l'incapacité à régler le dossier des nouveaux actes professionnels des pharmaciens.

« En tentant d'amener le Québec sur un faux débat avec sa charte péquiste, le gouvernement l'appauvrit, le taxe et le divise. Il néglige l'essentiel soit l'économie, l'emploi et les finances publiques. Avec une économie forte, nos familles vivent mieux, nos jeunes sont mieux éduqués, nos patients mieux soignés, nos aînés mieux soutenus, nos taxes et notre dette moins élevées. Ce qu'on constate avec le gouvernement péquiste : les taxes augmentent et il y a des coupes massives en santé », a ajouté M. Couillard.

L'accès aux médecins de famille

« L'un des dossiers sur lesquels le Parti Québécois est complètement absent et inactif est celui de l'amélioration de l'accès aux médecins de famille. Avec tous les efforts investis par un gouvernement libéral, pensons entre autres à l'augmentation des admissions dans les facultés de médecine et à la mise en place de plus de 240 groupes de médecine familiale (GMF) et de près de 50 cliniques-réseau, l'accès devrait être rehaussé. Cependant, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, préfère imposer des règles dogmatiques aux GMF et refuse de collaborer avec ceux qui offrent des soins sur le terrain », a soutenu M. Bolduc.

Le PLQ appuie le plan déposé en octobre 2013 par la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) qui propose des solutions efficaces et constructives pour améliorer l'accessibilité aux soins de première ligne. Pour ce faire, nous proposons notamment :

• de développer des cliniques offrant une multitude de services et des heures d'ouverture plus longues pour que les familles aient accès plus facilement aux médecins de famille;
• de miser davantage sur les infirmières pour améliorer l'accessibilité;
• d'améliorer la performance du réseau et de diminuer la bureaucratie.
  
  
  

L'assurance autonomie : un virage raté

Le gouvernement libéral avait déjà bien enclenché le virage vers les soins à domicile. Malheureusement, le PQ récidive en matière de services aux aînés en amorçant une prise 2 du désormais célèbre virage raté conduit par le ministre Rochon, qui avait dû s'excuser auprès des malades pour l'avoir manqué et effectué sans les ressources humaines et financières nécessaires.

« Avec l'assurance autonomie, le PQ est en train de commettre à nouveau les erreurs des années 90. Même s'il refuse de l'admettre, le gouvernement péquiste n'a pas budgété les sommes nécessaires pour mettre en place son projet d'assurance autonomie, ce qui ne l'empêche pas de continuer à fermer des lits en CHSLD ! Ce sont malheureusement les aînés qui feront les frais de l'idéologie du ministre et de son gouvernement », a déploré Mme Blais.

Les services sociaux à l'abandon

« Alors qu'année après année les signalements pour négligence et abus augmentent, le gouvernement du Parti Québécois impose quand même des coupes de postes et une diminution des budgets destinés à cette clientèle des plus vulnérables. Depuis des mois, le PQ répète que les coupes n'auront aucun impact, mais nous savons tous que c'est faux », a affirmé Mme Vallée.

SOURCE : Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

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