Résiliation des ententes avec la Société du Havre : la Ville entend finalement raison
MONTRÉAL, le 24 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, accueille favorablement la décision de l'administration intérimaire Applebaum de retirer les mandats à la Société du Havre. Il rappelle toutefois que cela aurait dû être fait depuis 2006, au moment où la Société du Havre a complété sa mission première et déposé son rapport. « Nous demandons le démantèlement de la Société du Havre depuis mars 2011. Nous avons toujours décrié que l'administration de Gérald Tremblay ait choisi d'en faire un organisme mandataire pour la réalisation de la phase 1 du projet Bonaventure. Il aurait été normal que la Ville le fasse elle-même. Il n'y avait aucune raison de maintenir la réalisation de projet à distance du Conseil du Ville. Depuis 2008, la Ville finance seule cette Société. 10 millions $ en mandats professionnels ont été soustraits aux règles d'octroi de contrat de la Ville de Montréal », a lancé Richard Bergeron.
3,5 millions gaspillé dans le corridor Dalhousie
La SHM proposait l'aménagement du « corridor Dalhousie », au coût de 130 M$, devant permettre aux autobus en provenance de la Rive-Sud d'accéder au Terminus centre-ville. Dès sa première formulation, en 2008, cette proposition fut unanimement rejetée par le milieu, les spécialistes des transports et ceux de l'aménagement urbain. Dans l'attente d'un mode lourd devant être intégré au futur pont Champlain, tous proposaient que les autobus empruntent plutôt le corridor University réaménagé (rues Duke et Nazareth), une solution à coût nul. La SHM s'est entêtée durant quatre longues années, dépensant des dizaines de millions de dollars en études, en expropriations et en travaux de construction du fameux corridor Dalhousie. Récemment, en novembre 2012, la SHM a subitement annoncé qu'elle renonçait à ce corridor, au profit de la solution Duke-Nazareth proposée par tous quatre années plus tôt. « Quatre ans et plusieurs millions de dollars ont été perdus par la Ville de Montréal dans cette aventure dont on connaissait l'issue », s'est désolé Richard Bergeron.
Les sociétés mandataires de la Ville doivent disparaître
De nombreux évènements des dernières années ont fait naître, à Projet Montréal, une méfiance vis-à-vis de l'externalisation des activités de la Ville, par le biais de la paramunicipalisation des services municipaux, comme la Société du Havre, le Quartier international de Montréal et la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM). « Le conseil municipal doit garder, plus que jamais, le contrôle sur les organismes municipaux. La transparence et la bonne gouvernance doivent être une priorité dans les prochaines années et nous devons éviter d'éloigner des services municipaux des élus qui sont imputables à la population », a conclu Richard Bergeron.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
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