Résolu réitère son engagement envers la foresterie durable en dépit de la rupture des discussions dans le cadre de l'Entente sur la forêt boréale canadienne English
MONTRÉAL, le 21 mai 2013 /CNW Telbec/ - Produits forestiers Résolu Inc. (NYSE: RFP) (TSX: RFP) a réagit avec déception aujourd'hui à la rupture des négociations dans le cadre de l'Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC) après trois ans d'efforts communs. Les parties n'ont pas réussi à s'entendre sur un plan réalisable afin de poursuivre conjointement les efforts de conservation de la forêt boréale canadienne tout en conciliant les questions d'ordre environnemental, social et économique.
L'EFBC a été signée par des membres de l'Association des produits forestiers du Canada (APFC), dont Résolu, et un groupe d'organismes environnementaux dans le but d'établir un cadre commun permettant d'appuyer davantage les efforts de conservation de la forêt boréale et de préserver le gagne-pain de milliers de citoyens dans les communautés dépendantes de forêts bien gérées et d'une industrie forestière en santé.
Il n'est pas facile de trouver un terrain d'entente entre des organisations aux intérêts si variés. Résolu croit néanmoins que son apport aux groupes de travail de l'EFBC et son engagement général envers la foresterie durable ont eu des répercussions positives durant les négociations. Les représentants de la Société ont pris part à toutes les activités menées aux termes de l'EFBC en offrant des propositions concrètes et en consacrant des milliers d'heures de travail à cette initiative. Résolu a également fait avancer les choses en fournissant des fonds et a offert un soutien financier additionnel important dans le cadre de ce processus.
Au cours des dernières semaines et jusqu`au jour du troisième anniversaire de l'EFBC, des négociations intenses ont eu lieu. Résolu a présenté des propositions pour le Nord-Ouest de l'Ontario qui appuyaient la mise en réserve de 504 000 acres (204 000 hectares) supplémentaires de forêt à des fins de conservation, procurant des aires de protection additionnelles aux caribous forestiers et à d'autres espèces. Cet engagement s'ajoutait à environ 4 942 000 acres (2 000 000 d'hectares) de superficie forestière ontarienne qui ont déjà établis à titre d'aires protégées, de parcs et d'autres initiatives au cours des 15 dernières années.
Au Québec, Résolu a proposé d'autres zones pouvant être protégées afin d'en porter le pourcentage total à 12 %, soit l'équivalent de 1 710 000 acres (692 000 hectares), en mettant l'accent sur les meilleurs habitats pour la conservation du caribou forestier. La Société a également accordé une attention particulière aux préoccupations relatives aux Montagnes Blanches et à la Vallée de la Broadback. Les propositions de Résolu ont été présentées en sachant pertinemment que d'autres réductions de l'approvisionnement en fibre de la Société seraient possiblement apportées à court terme en raison des révisions de la possibilité annuelle de coupe par le Forestier en Chef du Québec et de la mise en œuvre d'un plan de conservation du caribou appuyé par le gouvernement.
« Il est regrettable que les signataires de l'EFBC n'aient pas réussi à s'entendre sur la façon d'atteindre un équilibre entre les impératifs environnementaux, sociaux et économiques - qui représentent les trois piliers du développement durable, a déclaré Richard Garneau, président et chef de la direction. Les communautés rurales et nordiques ainsi que les Premières Nations ont déjà suffisamment payé le prix des défis économiques et de la concurrence auxquels notre industrie a fait face au cours de la dernière décennie. Nous croyons qu'il est de notre responsabilité de veiller à ce que ces communautés comprennent bien les impacts qui sont susceptibles de toucher leur avenir et qu'elles aient leur mot à dire à ce sujet. Il n'aurait pas été raisonnable de tirer des conclusions de discussions entourant l'EFBC sans consultations sérieuses avec les communautés et les Premières Nations, ni légitime de considérer de telles conclusions comme des propositions sérieuses. »
« Résolu ne se soustraira tout simplement pas à sa responsabilité de répondre aux préoccupations régionales touchant le Nord, y compris les intérêts des Premières Nations, avec lesquelles nous avons un certain nombre d'initiatives commerciales et de projets de développement économique déjà en place ou en cours de réalisation, a ajouté M. Garneau. Nous convenons que les préoccupations environnementales doivent figurer en première ligne, mais l'incidence sociale et économique régionale doit également faire partie de l'équation. »
Pendant les négociations, Résolu a également proposé de verser des montants équivalents aux fonds recueillis par les organisations non gouvernementales environnementales (ONGE) participantes aux fins de la recherche sur les espèces menacées. Il a été proposé que tout financement de ce genre soit géré conjointement par la Société et les ONGE et que les fonds soient consacrés aux efforts de recherche au sein des institutions postsecondaires et des autres ressources de recherche établies dans le Nord. Une telle approche aurait permis de soutenir davantage le développement des capacités économiques et institutionnelles dans les régions nordiques.
L'an dernier, dans le cadre de la participation de la Société à l'EFBC, Résolu a joué un rôle important dans l'élaboration d'une proposition pour le Nord-Est de l'Ontario, qui a débouché sur des recommandations conjointes à l'intention du gouvernement de cette province. Un des éléments clés de la proposition divisait l'unité de gestion forestière de la rivière Abitibi en trois zones. La zone la plus nordique représentait l'établissement d'une aire de protection du caribou couvrant près de 2 063 000 acres (835 000 hectares). L'industrie avait convenu de s'abstenir volontairement et définitivement de récolter du bois dans cette aire afin d'améliorer l'habitat du caribou. Selon les plus récents développements, le soutien du gouvernement ontarien à l'égard de ces recommandations sera bientôt mis en œuvre officiellement. De plus, Résolu a l'intention d'utiliser, à titre de référence, les cadres méthodologiques pour les aires protégées et la conservation du caribou élaborés dans le cadre de l'EFBC, aux fins des travaux continus de la Société visant à améliorer le réseau actuel d'aires protégées et à améliorer les plans de conservation du caribou existants.
Résolu prétend que certaines ONGE reprendront au cours des prochains jours leurs attaques contre la Société. Résolu ne tolérera aucune accusation mensongère ou inexacte à son endroit. Il y a quelques mois, après avoir annoncé qu'elle se retirait de l'EFBC, Greenpeace avait fait une série d'allégations trompeuses et non conformes aux faits. Résolu a démontré que les prétentions de Greenpeace étaient fallacieuses. Lorsque Greenpeace a été avertie que Résolu entreprendrait des procédures judiciaires, l'ONGE a finalement reconnue que sa « preuve » n'était pas véridique et s'est officiellement rétractée.
La semaine dernière, Greenpeace a encore émis un rapport erroné et fallacieux ne tenant pas compte des réalisations de Résolu et présentant sous un faux jour les efforts déployés par la Société à titre de chef de file de la foresterie durable. « Comme Résolu l'a fait par le passé, elle prendra les mesures qui s'imposent pour protéger sa réputation et celle de ses employés tout comme celle de ses clients et autres partenaires commerciaux » a affirmé M. Garneau.
Résolu réaffirme son engagement envers les principes à la base de l'EFBC et continuera à exercer ses activités en respectant une approche équilibrée en respect du développement durable. En 2012, Résolu s'est distinguée en devenant le plus grand gestionnaire de forêts certifiées FSC® (FSC®) au monde. La Société est également membre du programme Climate Savers du Fonds mondial pour la nature (WWF) dans le cadre duquel elle s'est engagée à obtenir une réduction absolue de ses émissions de gaz à effet de serre de 65 % d'ici 2015 par rapport aux niveaux de 2000. Récemment, Résolu a lancé le Forum Boréal, un nouveau forum en ligne où les utilisateurs peuvent discuter et échanger de l'information au sujet des enjeux du développement durable dans les régions boréales nordiques.
« En s'efforçant sans cesse d'améliorer sa performance en matière de développement durable, Résolu crée de la valeur pour ses clients, ses employés, les collectivités où elle exerce des activités et ses actionnaires », a conclu M. Garneau.
Produits forestiers Résolu en bref
Produits forestiers Résolu est un chef de file mondial de l'industrie des produits forestiers offrant une grande variété de produits, notamment du papier journal, des papiers d'impression commerciale, de la pâte commerciale et des produits du bois. La Société possède ou exploite plus de 40 usines de pâtes, de papiers et de produits du bois aux États-Unis, au Canada et en Corée du Sud, ainsi que des centrales électriques au Canada. Les actions de Produits forestiers Résolu se négocient sous le symbole RFP à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto.
Résolu commercialise ses produits dans près de 90 pays. De plus, la totalité des terrains forestiers sous la gestion de Résolu ont été certifiés conformes, par des experts indépendants, à au moins une des trois normes d'aménagement forestier durable reconnues mondialement, dont celles du Forest Stewardship Council® (FSC®). La Société est aussi membre du programme Climate Savers du Fonds mondial pour la nature (WWF), qui incite les entreprises à se fixer des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre et à travailler volontairement et activement à l'atteinte de ces objectifs.
SOURCE : Produits forestiers Résolu Inc.
Investisseurs
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Vice-président, Relations avec les investisseurs
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Médias et autres
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