Retour en classe : le ministre Roberge improvise encore au détriment des élèves et des employé-es de soutien
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Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)06 janv, 2022, 06:00 ET
MONTRÉAL, le 6 janv. 2022 /CNW Telbec/ - Le syndicat des employés de soutien de deux Centres de services scolaire et de trois Commissions scolaires de la région métropolitaine dénonce avec vigueur l'ouverture des écoles spécialisées et l'ouverture probable de plusieurs classes spécialisées de même que certaines décisions touchant les services de garde d'exception.
Le Syndicat des employées et employés professionnel-les et de bureau (SEPB-Québec-FTQ) et ses sections locales 576, 577, 578 et 579 représentant près de 8000 employées de soutien du secteur scolaire a pris connaissance des nouvelles mesures annoncées par le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge dans le cadre d'une conférence de presse présentée le 5 janvier dernier.
« Les élèves dans les écoles spécialisées et les classes spécialisées sont une clientèle vulnérable qui ne porte pas de masque et qui a des contacts très étroits avec le personnel des écoles. Pour leur santé et celle de nos membres, il nous semble irresponsable de hâter leur retour en classe », déplore Jean-François Labonté, président du SEPB-578.
Accès aux tests PCR
« Encore cette année le gouvernement attend d'avoir frappé le mur avant de réagir et il semble improviser. Nous accueillons favorablement la décision de nous inscrire sur la liste des personnes prioritaires pour avoir accès à des tests PCR dans les centres de dépistage, mais nous considérons que la date du 15 janvier est trop tardive alors que nos membres sont déjà sur le terrain », déplore aussi Manon Cholette, présidente du SEPB-579.
Le dossier de la ventilation dans les écoles n'est pas réglé, le ministre n'a pas été en mesure de démontrer que la qualité de l'air est sécuritaire dans nos établissements. Pourtant une ventilation inadéquate de lieux fermés mène à un plus grand risque de transmission. Nous déplorons les risques encourus pour les enfants et le personnel qui fréquenteront les établissements demeurés ouverts dans les prochains jours.
« Selon nous le gouvernement aurait dû attendre que les 3e doses soient à leur plein potentiel avant de réouvrir les écoles spécialisées notamment. Ce gouvernement semble oublier que 50% des nouveaux cas de COVID viennent des écoles. C'est une situation très anxiogène pour les parents d'élèves et pour nos membres », explique Pierrick Choinière-Lapointe, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Toujours pas de prime COVID
Alors que nos membres sont au front depuis près de deux ans et qu'ils sont parmi les plus à risque de contracter le virus, le gouvernement leur refuse toujours une prime COVID alors qu'il l'a accordée à plusieurs autres corps de métier en santé, et ce dès le début de la pandémie en 2020.
Nous sommes aussi très déçus de la décision de la santé publique de ne pas recommander les masques N95. Nous demandons d'en mettre à disposition et que nos membres aient au moins le choix d'en porter ou non.
SOURCE Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)
Dave Parent, service des communications, SEPB-Québec, [email protected], cellulaire : 514 713-2046
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