Retour progressif au bureau - Le SPGQ prône le volontariat, non l'obligation
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Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)17 nov, 2021, 06:00 ET
QUÉBEC, le 17 nov. 2021 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) questionne la décision du gouvernement de forcer le retour au bureau de 100 % de son personnel dès janvier, sans offrir aucune précision quant à un mode de vérification de l'état de santé du personnel ni de différents risques pourtant bien réels.
« La pandémie n'est pas derrière nous. Avec le retour au bureau des employés, l'hiver qui s'en vient et la transmission par aérosols, plusieurs experts en santé publique disent que les conditions sont réunies pour observer une hausse des risques d'exposition au virus. Le gouvernement ne semble pas considérer ces risques accrus de transmission, augmentés par une reconfiguration de certains espaces de travail en aire ouverte. Prendre de tels risques sachant que le télétravail a fait ses preuves, c'est incompréhensible », exprime Line Lamarre, présidente du SPGQ.
Le SPGQ a plusieurs fois réclamé de l'employeur qu'il prône le retour au bureau sur une base volontaire, sans aucun retour de sa part. Le SPGQ s'explique bien mal l'urgence de ramener les personnes professionnelles dans les ministères et organismes, si ce n'est de succomber à la pression des commerçants des centres-villes qui semble guider le premier ministre.
« Actuellement, le télétravail offre la meilleure protection qui soit, ce que nous avons maintes fois répété à l'employeur. Cependant, si certaines personnes souhaitent retourner au bureau, le volontariat devrait prévaloir. Nous souhaitons d'ailleurs que l'employeur le reconnaisse en favorisant l'autonomie des personnes professionnelles; celles-ci devraient bénéficier d'une plus grande latitude pour gérer leur présence au bureau », ajoute Mme Lamarre.
Depuis le début de la pandémie, le SPGQ considère que le télétravail est une condition de travail; ses modalités devraient donc être négociées avec le syndicat, et non imposées par l'employeur. À ce titre, les notions de télétravail et de droit à la déconnexion mériteraient d'être enchâssées dans la convention collective. En outre, le syndicat estime que le télétravail et le présentiel devraient être déterminés en fonction des besoins des personnes professionnelles, non par l'envie de gestionnaires qui, subitement, voudraient voir leurs employés au bureau.
« La seule option intelligente consiste à faire perdurer le télétravail et à laisser les volontaires rentrer au bureau. Ce qui doit primer, c’est un retour en présence qui assure la sécurité et la santé de toutes et de tous », conclut la présidente du SPGQ.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente plus de 30 500 spécialistes, dont environ 21 150 dans la fonction publique, 5 270 à Revenu Québec et 4 080 en santé, en enseignement supérieur et dans les sociétés d'État.
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SOURCE Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
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