Selon un récent sondage de KPMG au Canada, près de la moitié des Canadiens pensent que leurs employeurs ne comprennent pas les tenants et les aboutissants d'un modèle hybride
TORONTO, le 19 mai 2021 /CNW/ - Plus des trois quarts (77 %) des Canadiens souhaitent avoir la souplesse nécessaire pour travailler au bureau et à distance à la fin de la pandémie, selon un récent sondage mené par KPMG auprès de 2 003 répondants au Canada. En effet, 71 % des répondants croient qu'un milieu de travail hybride, ou un bureau hybride devrait être le modèle standard pour toutes les organisations.
Les Canadiens s'inquiètent toutefois de la façon dont les employeurs réagiront à cette réinvention du milieu de travail. Quatre répondants sur cinq (81 %) se sont montrés préoccupés par le fait que leurs dirigeants ne sont ni préparés ni équipés pour gérer une transition vers un modèle hybride du milieu de travail, les groupes en télétravail et sur place, et près de la moitié d'entre eux (49 %) estiment qu'ils pourraient ne pas être considérés pour des promotions ou faire l'objet de discrimination s'ils souhaitent continuer à travailler à domicile.
Une proportion semblable, soit près de la moitié des répondants (45 %) croient que leur employeur ne comprend pas les tenants et les aboutissants d'un milieu de travail hybride.
« L'effet de nouveauté du travail à distance généralisé depuis des mois s'est estompé, mais les Canadiens souhaitent vraiment avoir la souplesse de rester à la maison ou de se rendre au bureau selon le besoin », affirme Doron Melnick, associé et leader national, Gestion des personnes et du changement à KPMG. « Il est tout aussi clair que les Canadiens sont très préoccupés par la façon dont cela sera mis en place. Pour de nombreuses entreprises, il s'agit d'un territoire inconnu. Toutefois, les risques peuvent être gérés au moyen de mesures de soutien, comme la formation, la technologie, les directives et les politiques. »
Principales conclusions du sondage :
- Plus de trois Canadiens sur quatre (77 %) sont séduits par un milieu de travail fondé sur un modèle hybride.
- 71 % des répondants croient qu'un milieu de travail hybride devrait être la norme.
- 81 % d'entre eux soutiennent que leurs gestionnaires doivent être mieux formés pour gérer efficacement une équipe évoluant dans un milieu de travail hybride.
- 49 % craignent d'être victimes de discrimination ou de ne pas être considérés pour des possibilités d'emploi s'ils souhaitent continuer à travailler à distance.
- 46 % estiment que leurs gestionnaires les traiteraient différemment ou les pénaliseraient s'ils ne se présentaient pas au bureau tous les jours
- 45 % pensent que leur employeur ne comprend pas vraiment les tenants et les aboutissants d'un milieu de travail fondé sur un modèle hybride
Les Canadiens souhaitent retourner sur leur lieu de travail, mais demeurent inquiets
Plus de trois Canadiens sur cinq (63 %) disent vouloir retourner sur leur lieu de travail physique ou au bureau.
« Ce n'est pas surprenant étant donné que nos recherches antérieures ont montré que la pandémie a une incidence négative sur la santé mentale des Canadiens et que bon nombre d'entre eux se sentent surmenés et épuisés », a déclaré Leigh Harris, associée-conseil en gestion, qui dirige le service de KPMG responsable des questions liées au gouvernement fédéral. « La COVID-19 a levé une grande partie de l'inertie entourant la remise en question du quand, comment, et où les gens travaillent, et les entreprises ont maintenant l'occasion de planifier la forme que prendra leur effectif dans le futur. »
De plus, même si une étude de KPMG a déjà souligné le fait que la pandémie a prouvé que la plupart des gens peuvent travailler de façon indépendante, et que trois répondants sur cinq estiment que leur travail est plus pertinent, il y a moins de personnes qui se disent satisfaites de leur poste ou environnement de travail à domicile. Ils se sentent également moins productifs qu'ils ne l'étaient lors du premier confinement, l'an dernier.
Néanmoins, les répondants demeurent préoccupés par la possibilité de contracter un variant de la COVID-19; 72 % d'entre eux sont hésitants à utiliser les transports en commun, soit une proportion pratiquement identique à celle qui a été relevée dans un sondage sur le retour en milieu de travail mené par KPMG l'an dernier. Trois répondants sur cinq (59 %) demeurent préoccupés par le fait de voyager pour le travail dans leur province, au Canada ou à l'étranger.
La plus grande préoccupation des Canadiens quant à leur retour au travail est le risque qu'ils contractent la maladie de collègues qui viennent travailler alors qu'ils sont malades ou asymptotiques. Près de 7 Canadiens sur 10 (68 %) ont indiqué qu'il s'agissait d'une de leurs trois principales préoccupations.
Bien que les obligations et droits liés au passeport vaccinal fassent l'objet de nombreux débats, Mme Harris fait remarquer que le sondage de KPMG montre que les Canadiens veulent avoir une certaine assurance de la part de leur employeur que leur milieu de travail est sécuritaire. En fait, plus de la moitié des répondants souhaitent que leur employeur exige un passeport vaccinal et près de six répondants sur dix pensent que les employeurs devraient avoir le droit d'exiger que leur personnel soit vacciné avant de se présenter sur le lieu de travail.
Autres conclusions :
- 63 % des Canadiens souhaitent retourner sur leur lieu de travail physique.
- 72 % des répondants craignent de prendre le transport en commun, une hausse de 1 % par rapport à juillet dernier. En Ontario, 77 % des répondants sont inquiets à l'idée d'utiliser les transports en commun.
- Trois répondants sur cinq (59 %) sont inquiets à l'idée de voyager pour le travail dans leur province, au Canada ou à l'étranger.
- 68 % des répondants ont classé le fait de contracter la COVID-19 au contact de leurs collègues malades ou asymptotiques parmi leurs trois principales préoccupations liées au retour au travail
- Les deux tiers (67 %) des répondants sont satisfaits de leur environnement de travail à domicile, en baisse, par rapport à 76 % il y a un an.
- 51 % des répondants se sentent plus productifs et efficaces dans un environnement de travail virtuel (comparativement à 59 % l'an dernier).
- Plus de la moitié des répondants (54 %) croient que leur employeur devrait exiger une preuve de vaccination ou un passeport vaccinal
- 57 % d'entre eux pensent que les employeurs ont le droit d'exiger que les employés soient vaccinés avant de leur permettre de se présenter sur le lieu de travail.
- 72 % des répondants accepteraient de se soumettre régulièrement à un test de dépistage de la COVID-19 en milieu de travail.
KPMG a sondé 2 003 Canadiens âgés de 18 ans et plus du 26 au 30 mars 2021, en tirant parti du panel AskingCanadians de Delvinia et de sa plateforme de recherche en ligne methodify. La marge d'erreur est de plus ou moins 2 points de pourcentage.
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SOURCE KPMG LLP
Caroline Van Hasselt, Service des communications, KPMG au Canada, 416 777-3288, [email protected]
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