RETOUR SUR LES ALLÉGATIONS VISANT LE CLIMAT DE TRAVAIL AU SEIN DE SOS VIOLENCE CONJUGALE
MONTRÉAL, le 29 avril 2022 /CNW Telbec/ - La direction et le conseil d'administration de SOS Violence conjugale (SOS) se voient dans l'obligation de répondre sommairement aux récents articles médiatiques parus le 27 avril 2022 concernant des allégations visant le climat de travail de ses salariées.
Avant tout, il est toutefois important de préciser que la lutte contre la violence conjugale demeure au cœur de la mission de l'organisme tout comme celle d'assurer un climat de travail sain pour ses salariées. Soyez assurés que malgré les circonstances, SOS met tout en œuvre et demeure toujours mobilisé afin que toutes les victimes de violence conjugale recourent sans hésiter à nos services pour accéder aux ressources dont elles ont tant besoin pour retrouver la sécurité et leur dignité.
Depuis 2021, SOS et le Syndicat du personnel des organismes communautaires affilié à la Centrale des syndicats du Québec (SPOC-CSQ) négocient activement le renouvellement de la convention collective accompagnés d'une conciliatrice du ministère du Travail. Durant ce processus, SOS a fait face à une multiplication de moyens de pression, notamment la possibilité d'une grève, de la part du syndicat soutenue par d'importantes ressources provenant de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
Dans une lettre datée d'octobre 2021 adressée à des ministres québécois, dont les signataires sont Line Camerlain, Julie Pinel et Bianca Lachance, représentantes de la CSQ, SOS a été accusé de faire subir aux salariées de la violence au travail. Les allégations mentionnées dans la lettre n'avaient jamais auparavant été apportées sous cet angle à la direction.
Après analyse, il y a de cela six mois, SOS a conclu que les trois seules allégations circonstanciées à cette lettre ne constituaient pas de la violence ni du harcèlement. Quant aux autres allégations générales et non-spécifiques contenues dans cette lettre, à ce jour, le syndicat n'a déposé ni grief ni plainte et n'a toujours pas donné suite aux nombreuses invitations de la direction et du conseil d'administration à préciser les allégations pour lui permettre de faire enquête et satisfaire à ses obligations d'employeur.
La direction de SOS Violence conjugale et le conseil d'administration ne commenteront pas publiquement de telles allégations. Elles doivent être traitées dans le cadre d'un processus d'enquête confidentiel afin de préserver la vie privée et la réputation de toutes les personnes impliquées. La direction et le conseil d'administration sont soucieux du bien-être de ses salariées et traitent sérieusement toutes allégations visant le climat de travail.
Dans un contexte de moyens de pression exercés par le syndicat et la CSQ, Laurent Thivierge, secrétaire-général FSAC-CSQ, a affirmé lors d'une rencontre en mars 2022, en présence de représentantes de SOS, que cette lettre d'octobre 2021 n'était que le premier des moyens de pression à venir.
Parallèlement, dans un souci important d'assurer le maintien et la continuité des services essentiels rendus à la population du Québec, SOS s'est adressé au Tribunal administratif du Travail (TAT) afin d'être reconnu comme un service public.
Le 19 avril 2022, six jours avant la sortie des articles concernant le climat de travail au sein de l'organisme, le TAT rendait un jugement déclarant que SOS est un service public et qu'une grève des membres du syndicat aurait pour effet de mettre en danger la santé et la sécurité du public. Conséquemment, le TAT a ordonné à SOS et au syndicat de maintenir les services essentiels en cas de grève et a suspendu l'exercice du droit de grève du syndicat, tel que prévu au Code du travail.
SOS en appelle maintenant à un dialogue constructif et souhaite poursuivre les négociations avec le syndicat afin de conclure prochainement une entente satisfaisante pour toutes, centrée sur les valeurs de respect de l'organisme.
SOS Violence conjugale contribue à la sécurité des victimes de violence conjugale en offrant une ligne centrale d'urgence d'accueil, d'évaluation et de référence. En composant un seul numéro de téléphone ou via sa plateforme de clavardage ou de texto, les victimes de violence conjugale de partout à travers le Québec ont accès à tous les services dont elles peuvent avoir besoin pour elles et pour leurs enfants, 24 heures par jour, 7 jours sur 7.
Jocelyne Jolin, directrice générale et unanimement toutes les membres du conseil d'administration
SOURCE SOS violence conjugale
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