Retrait de la licence d'Uber - Londres a le courage de protéger ses citoyens
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Regroupement des intermédiaires du taxi de Québec (RITQ)22 sept, 2017, 10:26 ET
QUÉBEC, le 22 sept. 2017 /CNW Telbec/ - Les membres du Regroupement des intermédiaires de taxi de Québec (RITQ) applaudissent la décision des autorités londoniennes de retirer la licence d'exploitation d'Uber afin de protéger ses citoyens. Londres base sa décision sur l'apparent désir d'Uber de cacher la dangerosité et les actions criminelles de certains « partenaires ». La multinationale semble plus préoccupée par ses profits que la probité des transporteurs de personnes.
« Ça fait des mois qu'on dit que les pratiques d'Uber ne protègent pas les citoyens, » explique Abdallah Homsy, porte-parole du RITQ. « Est-ce que le gouvernement Couillard va renouveler un projet pilote qui met en danger la sécurité de la population? Est-ce que ça va prendre un mort pour que le gouvernement libéral mette un terme à son projet pilote extrêmement mal balisé et dangereux pour le public ? »
En mai, Le Soleil et le 98,5 FM ont exposé le cas de Sam, un homme avec un casier judiciaire pour voie de fait armé, expulsé de l'industrie du taxi, mais chauffeur chez Uber Québec. Il y a une semaine, La Presse mettait en lumière que cinq « partenaires » d'Uber Québec ont conduit des passagers vulnérables malgré leur dossier criminel.
« Londres n'est ni la première ni la dernière ville à bannir Uber pour ses pratiques plus que douteuses, » ajoute monsieur Homsy. « Comment se fait-il qu'une juridiction municipale ait plus de courage que le gouvernement du Québec ? Le premier ministre et le ministre des Transports jouent avec le feu, uniquement pour permettre à une multinationale d'opérer et d'envoyer ses revenus dans les paradis fiscaux, en ne contribuant rien à la collectivité québécoise. Il faut que le gouvernement libéral s'en rende compte avant qu'il soit trop tard. »
Le RITQ souligne que le gouvernement Couillard a mis sur pied le Comité de modernisation du taxi en janvier, mais semble prêt à agir avant même d'obtenir les recommandations de ce comité, qui devraient venir dans quelques jours.
À Boston
Le cas de Londres suit de quelques mois l'expulsion de plus 8000 « partenaires » d'Uber et de Lyft à Boston, après que les autorités aient exigé que les antécédents criminels soient vérifiés par un corps de police. Selon ces estimations, 11 % des « partenaires » d'Uber sont des criminels.
À propos du RITQ
Le Regroupement des intermédiaires de taxi de Québec représente les grandes organisations de taxi de la région de Québec : Taxi Coop 525-5191, Taxi Ste-Foy, Taxi Beauport, Taxi Charlesbourg et Taxi Val-Bélair. Ensemble, ces entreprises représentent 95 % des permis de taxi de la capitale, près 600 voitures et plus 1200 chauffeurs.
SOURCE Regroupement des intermédiaires du taxi de Québec (RITQ)
Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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