Révélations au sujet de Tony Accurso - Sylvie Roy et François Bonnardel doivent s'expliquer
MONTRÉAL, le 21 juin 2012 /CNW Telbec/ - À la lumière des révélations de certains quotidiens ce matin, au sujet des liens étroits qu'entretenait l'ADQ avec l'entrepreneur Tony Accurso, le Parti libéral du Québec s'interroge sur les anciennes déclarations des députés Sylvie Roy et François Bonnardel.
Alors que la députée de Lotbinière accusait faussement et sans fondement, en 2009, des ministres d'avoir séjourné sur le bateau de l'entrepreneur Tony Accurso, elle avait omis de dévoiler que le chef de sa propre formation politique avait lui-même déjà voyagé jusqu'à Hawaï en compagnie de l'homme d'affaires. On comprend maintenant la diversion.
D'ailleurs, lorsqu'elle a été questionnée quant à une éventuelle présence de son parti à la Commission Charbonneau, à propos de l'ensemble de ses déclarations, la députée s'est ravisée en affirmant à La Presse, le 22 octobre 2011 : « je n'ai rien à dire, tout ce que je sais, ce sont des ouï-dire, et si je savais quelque chose, j'aurais déjà parlé à la police ». Pourtant, son collègue François Bonnardel a admis, dans une entrevue le 20 mai 2010 à radio Rekarts : « On n'est pas blanc, c'est sûr qu'il y a eu des gaffes » en parlant du financement politique adéquiste des récentes années. Il précisait : « Si une commission d'enquête est élargie au financement des partis politiques, on va y participer, pis s'il faut qu'on perde un bras, on perdra un bras. »
Ce n'est pas sans rappeler cette étrange activité de financement adéquiste de 2007, dans un établissement appartenant à Tony Accurso à Laval mais qui n'apparaît dans aucun livre du DGE. Des médias ont déjà questionné une facture de 14 000 $ qu'aurait payée Tony Accurso dans le cadre de cette activité. Or, Sylvie Roy expliquait en janvier 2010 que ce n'était pas réellement un événement de financement puisque chacun avait payé sa propre facture. À notre surprise, Mario Dumont a affirmé ce matin que c'était bel et bien un événement de financement, que tout avait été fait selon les règles et envoyé au DGE, alors que rien n'a jamais été envoyé au DGE.
Aujourd'hui, nous sommes en droit de demander des explications et des excuses aux députés Sylvie Roy et François Bonnardel.
Michel Rochette
Directeur des communications
Parti libéral du Québec
514.288.4364
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