Révélations de Radio-Canada sur les garderies illégales - Le SFPQ demande
l'ajout d'inspecteurs

QUÉBEC, le 7 oct. /CNW Telbec/ - Les révélations faites par Radio-Canada concernant le nombre insuffisant d'inspecteurs en garderie, confirme les constats réalisés par le Syndicat de la fonction publique du Québec au cours des derniers mois. « Il n'y a qu'une poignée d'inspecteurs qui veillent à l'application de la réglementation dans les garderies accréditées. Pendant ce temps, les plaintes pour les garderies illégales s'accumulent », indique Christian Daigle, vice-président du SFPQ.

Le SFPQ rappelle qu'en avril dernier, le ministre de la Famille de l'époque, Tony Tomassi, avait promis de faire passer le nombre d'inspecteurs en garderie de 18 à 58 pour répondre aux besoins croissants. Six mois plus tard, le Ministère compte toujours le même nombre d'inspecteurs. « Pire encore, au cours des derniers mois, des réformes administratives ont entrainé l'augmentation du nombre de cadres pendant que les ressources sur le terrain se font attendre. Le Ministère doit prioriser l'ajout d'inspecteurs qui veillent à la santé et à la sécurité de nos enfants », déplore monsieur Daigle.

Pour le Syndicat il ne fait aucun doute que les 10 000 places manquantes dans le réseau public de garderie contribuent à l'éclosion de services de garde illégaux. « De plus, ajoute, Christian Daigle, la loi actuelle manque de dents pour permettre aux inspecteurs d'appliquer rapidement les sanctions face aux agissements illégaux d'un service de garde récalcitrant ».

Selon le reportage présenté à Radio-Canada, le manque de personnel au chapitre de l'inspection se traduit par un laxisme de la part de la direction quant aux suivis des plaintes au ministère de la Famille et des Aînés. « Nous avons créé un réseau de garderies dans lequel le gouvernement injecte plus de 2 milliards par année et le Ministère doit se donner les moyens de veiller, via les inspections, que cet investissement soit géré adéquatement et que les délinquants opérant sans permis soient sanctionnés rapidement pour le bien-être des enfants et la quiétude des parents », conclut le porte-parole du SFPQ.

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Éric Lévesque
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