TORONTO, le 5 sept. 2013 /CNW/ - Le chef de la direction de la Banque Scotia, Rick Waugh, affirme que toutes les banques du monde doivent trouver un juste équilibre entre le capital, les actifs et les liquidités, et la culture du risque pour garantir la croissance économique mondiale. M. Waugh prononçait aujourd'hui un discours à l'Empire Club of Canada, à Toronto, sous le thème « L'avenir des services financiers : trouver le juste équilibre pour la stabilité et la croissance économique ».
Dans son discours, M. Waugh a analysé l'effet de la réglementation sur l'industrie financière et l'économie mondiale, en insistant sur la nécessité d'instaurer une culture du risque robuste afin de garantir la stabilité des banques, partout dans le monde.
« Nous avons besoin de capitaux pour être à l'aise et en confiance, mais c'est la qualité des actifs d'une institution bancaire qui lui donne sa rentabilité et qui lui évite d'avoir à puiser dans sa réserve de capital », a déclaré M. Waugh à un auditoire de plus de 250 personnes. « La qualité de ses actifs dépend de la qualité de sa gestion des risques. »
« Un des principaux éléments de la gestion des risques est l'instauration d'une culture du risque robuste, où le ton est donné au sommet, et l'intégration de cette culture dans toute l'organisation. Je défendrais fermement une supervision fondée sur les principes plutôt que l'imposition de règles. »
« Il faut mettre en place les bonnes personnes, qui ont une formation adéquate, un souci de la clientèle, ainsi que des valeurs personnelles et collectives bien ancrées. Tout dépend de notre comportement et de notre exécution des politiques et procédures en place. »
M. Waugh a prévenu son auditoire qu'une trop grande dépendance à l'imposition de règles pour encadrer le capital et le niveau d'endettement a un effet direct sur la croissance économique et peut avoir des conséquences imprévues.
« Les ratios d'endettement et la réglementation initiale du capital fondée sur les accords de Bâle ont amené les banques à traiter un prêt hypothécaire garanti par le gouvernement de la même façon qu'un titre hypothécaire à haut risque », a-t-il déclaré. « On encourageait ainsi l'accumulation d'actifs à risque en vue de maximiser le rendement du capital. C'est précisément ce comportement qui a mené à la crise financière et à l'effondrement de Lehman Brothers. »
Pour illustrer l'effet transformateur de la réglementation sur les banques, M. Waugh a cité un sondage réalisé par l'Institute of International Finance, selon lequel 44 pour cent des banques délaissent des activités, des marchés ou des régions géographiques afin de respecter l'obligation réglementaire d'accroître leur capitalisation et leurs liquidités.
Il s'est penché sur le rôle des banques dans l'économie mondiale actuelle et sur la nécessité de poursuivre le débat entre les organismes de réglementation, les décideurs, les économistes et l'industrie quant à la façon d'améliorer le système de sécurité financière tout en assurant la croissance économique.
« Si les organismes de réglementation et les décideurs passaient plus de temps à collaborer avec l'industrie à consolider cette force au lieu de compliquer et fragmenter sans cesse le cadre réglementaire, je crois que nous pourrions réaliser de réels progrès en vue d'éviter les crises. Je défendrais fermement une supervision fondée sur les principes plutôt que l'imposition de règles. »
« Nous avons des objectifs communs : rendre notre monde meilleur pour nos enfants, notre pays et notre économie. Pour que les banques puissent aider les économies à croître, elles doivent être prêtes à assumer une certaine part de risques. C'est la façon de gérer ces risques qui fait toute la différence. »
M. Waugh reconnaît que l'économie vit encore une période délicate, marquée par la difficulté d'absorber des défis supplémentaires, et que pour éviter une autre crise, les banques doivent faire partie de la solution.
« Au bout du compte, il s'agit de parvenir à un juste équilibre. L'avenir de notre prospérité collective dépend de notre capacité à collaborer et à trouver cet équilibre - ce qui, bien entendu, est la façon canadienne de faire les choses. »
M. Waugh est le vice-président du conseil de l'Institute of International Finance. Le 31 octobre 2013 sera la dernière journée de ses 10 ans au poste de chef de la direction de la Banque Scotia. Il conservera le poste de vice-président du conseil jusqu'au 31 janvier 2014.
L'Empire Club of Canada est reconnu comme l'un des lieux de conférences les plus anciens et les plus vastes au Canada; ses membres sont des leaders canadiens parmi les plus influents, issus des milieux des professions, des affaires, des syndicats, de l'éducation et du gouvernement.
Banque Scotia
La Banque Scotia est un fournisseur multinational de services financiers de premier plan et la plus internationale des banques canadiennes. Fortes de leur effectif de plus de 83 000 employés, la Banque Scotia et ses filiales comptent environ 21 millions de clients dans plus de 55 pays. La Banque Scotia offre une large gamme de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises, aux grandes entreprises, ainsi que des services de banque d'investissement. En décembre 2012, la Banque Scotia est devenue la première banque canadienne à recevoir les titres de banque de l'année à l'échelle mondiale (Global Bank of the Year) et de banque de l'année dans les Amériques, attribués par The Banker, revue publiée par Financial Times. L'actif de la Banque Scotia est de 743 milliards de dollars (au 31 juillet 2013). Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (BNS) et à New York (BNS). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site www.banquescotia.com.
Bas de vignette : "Le président et chef de la direction de la Banque Scotia, Rick Waugh, s'est adressé à l'Empire Club of Canada, à Toronto, le 5 septembre 2013, dans un discours intitulé « L'avenir des services financiers : trouver le juste équilibre pour la stabilité et la croissance économique ». Dans son discours, M. Waugh a analysé l'effet de la réglementation sur l'industrie financière et l'économie mondiale, et a souligné la nécessité d'instaurer une culture du risque robuste afin de garantir la stabilité des banques, partout dans le monde. (Photographe: Shan Qiao) (Groupe CNW/Banque Scotia)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20130905_C4593_PHOTO_FR_30463.jpg
SOURCE : Banque Scotia
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