MONTRÉAL, le 12 oct. 2022 /CNW Telbec/ - À la suite de la diffusion de reportages ayant grandement porté atteinte à la réputation de Ricova et de son président-directeur général, Dominic Colubriale, l'entreprise intente des poursuites judiciaires pour exiger que Groupe TVA et Média QMI retirent les reportages de ces plateformes et publient une rétractation en bonne et due forme.
Ricova réclame également à ces entreprises et aux journalistes concernés des dommages-intérêts compensatoires et des dommages-intérêts punitifs au montant de près de 20 millions $ en lien avec la diffusion de ces reportages diffamatoires et mensongers.
Rappelons que dès la publication du reportage du Journal de Montréal et de la diffusion de l'émission J.E. de TVA, Ricova a publié un communiqué de presse réfutant les allégations voulant que l'entreprise et son plus haut dirigeant entretiennent des liens avec le crime organisé ou qu'ils ont commis des actes criminels.
Dans la requête déposée en Cour supérieure, l'entreprise tient également à rectifier les faits concernant plusieurs éléments de l'enquête du Groupe TVA, entre autres :
- Ricova n'importe aucune marchandise de l'Amérique du Sud au Canada. Elle exporte des matières recyclables qu'elle vend sur les marchés internationaux. L'affirmation selon laquelle elle importerait des matières illégales est manifestement fausse;
- Ni Ricova ni son président-directeur général, Dominic Colubriale, n'ont fait l'objet par le passé ou ne sont actuellement accusés de quelque acte criminel que ce soit;
- Contrairement à ce qui est affirmé dans les reportages, Ricova n'a jamais fait l'objet d'allégations de fraude à l'endroit de Recyc-Québec;
- Ricova ne s'adonne pas à de l'évasion fiscale;
- Depuis 2019, l'immeuble appartenant à Ricova en Colombie a été loué à un tiers et c'est l'unique raison pour laquelle l'identification de Ricova a été retirée;
- Les personnes rencontrées dans le cadre de l'enquête de Félix Séguin et présentées comme des administrateurs de la filiale de Ricova n'agissent plus à ce titre depuis août 2021 et enfin,
- Aucun dirigeant de Ricova n'a de liens avec la mafia montréalaise ni avec Nicolo Rizzuto Senior.
Mentionnons que l'Institut de la confiance dans les organisations a délivré un certificat de conformité à la suite d'une enquête approfondie sur la probité de ses dirigeants. De plus, l'Autorité des marchés publics a aussi émis les autorisations nécessaires pour permettre à Ricova et à ses dirigeants de soumissionner sur des contrats publics, et ce, après une enquête de l'UPAC, l'Unité permanente anticorruption, comme le prévoit la procédure usuelle.
Pour respecter le processus judiciaire en cours, l'entreprise n'émettra aucun autre commentaire.
SOURCE Ricova
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