Rien de prévu par la majorité des Canadiens pour faire face aux coûts des soins de santé de longue durée English
Nouvelles fournies par
Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes inc.21 juin, 2012, 08:28 ET
Il faut agir au plus vite pour combler l'immense déficit de financement
MONTRÉAL, le 21 juin 2012 /CNW/ - Les trois quarts des Canadiens (74 %) et 70 % des Québécois reconnaissent n'avoir aucune idée de la façon dont ils paieraient des soins de longue durée qui s'avéreraient nécessaires. C'est ce qu'indique un nouveau sondage mené par Léger Marketing pour le compte de l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP).
« Les Canadiens ne se sont pas correctement préparés à faire face le moment venu aux coûts des soins de longue durée, déclare Frank Swedlove, président de l'ACCAP. Les baby-boomers avancent en âge et, à moins d'agir au plus vite, ils seront loin d'avoir ce qu'il leur faut pour financer ces soins. Les gouvernements et les Canadiens doivent travailler ensemble en vue de combler le déficit de financement grâce à une prestation plus efficace des soins de longue durée. »
L'ACCAP estime que le coût associé à la prestation de tels soins à la génération vieillissante des baby-boomers frôlera 1,2 billion de dollars, et que les programmes et le financement publics actuels couvriront à peu près la moitié seulement du total. Il en résultera un déficit de financement de 590 milliards de dollars, ce qui équivaut à environ 95 % de l'ensemble des régimes enregistrés d'épargne individuels détenus au Canada aujourd'hui.
Mais le plus inquiétant c'est que, d'après le sondage, 55 % des Canadiens (64 % des Québécois) croient que les programmes publics de soins de santé couvrent la moitié ou plus des coûts des soins de longue durée.
L'ACCAP a publié aujourd'hui un énoncé de position contenant un certain nombre de recommandations qui visent à assurer que les Canadiens auront accès à des soins de longue durée de qualité pendant leurs vieux jours.
« Non seulement le système actuel n'a pas la capacité requise pour l'avenir, mais les soins de longue durée sont trop souvent dispensés dans un cadre mal adapté aux besoins des patients », ajoute M. Swedlove. D'après le sondage de Léger, 77 % des Canadiens (84 % des Québécois) préféreraient recevoir leurs soins à domicile.
Face au déficit de financement, et pour améliorer les soins prodigués, l'ACCAP a conclu ce qui suit :
- Les gouvernements peuvent contribuer à combler l'écart de financement en assurant une prestation plus efficace des soins de longue durée aux Canadiens.
- Les Canadiens doivent être encouragés à se protéger eux-mêmes contre de possibles coûts élevés associés à des soins de longue durée, ceci avec l'aide des gouvernements.
- Afin de répondre à la demande accrue de ressources (lits pour soins de longue durée, professionnels de la santé et bénévoles, etc.), les secteurs public et privé doivent travailler ensemble pour trouver des solutions.
Dans son énoncé de position, élaboré après des consultations approfondies auprès d'universitaires, de professionnels et de spécialistes de l'industrie, l'ACCAP soumet des recommandations précises aux gouvernements, aux divers intervenants et à la population canadienne.
Au sujet du sondage
Le sondage a été réalisé entre le 4 et le 6 juin 2012 auprès de 1 501 Canadiens faisant partie du panel en ligne de Léger Marketing, LegerWeb.
Un échantillon probabiliste de même taille aurait une marge d'erreur de ±2,5 %, 19 fois sur 20.
Au sujet de l'ACCAP
L'industrie canadienne des assurances de personnes fournit à environ 26 millions de Canadiens une large gamme de produits assurant la sécurité financière, comme l'assurance vie, les rentes (REER, FERR et régimes de retraite) et l'assurance maladie complémentaire. Établie en 1894, l'ACCAP est une association à adhésion libre dont les membres détiennent 99 p. 100 des affaires d'assurances vie et maladie en vigueur au Canada.
Contact médias à l'ACCAP :
Yves Millette, vice-président principal, Affaires québécoises, 514-845-9004
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