Rio Tinto - Le Parti Québécois demande une commission parlementaire sur le respect de l'entente de continuité
QUÉBEC, le 23 sept. 2016 /CNW Telbec/ - Alors que nous apprenons qu'il y aura de nouvelles pertes d'emplois au siège social de Rio Tinto à Montréal, le député de Jonquière et chef de l'opposition officielle, Sylvain Gaudreault, le député de Sanguinet et porte-parole du Parti Québécois en matière d'économie, Alain Therrien, ainsi que le député de Rousseau, leader parlementaire et porte-parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, demandent que l'Assemblée nationale examine le respect de l'entente de continuité signée en 2006 avec Alcan, auquel est tenue la multinationale Rio Tinto.
« Les emplois et la poursuite des investissements dans les activités de Rio Tinto sont très importants pour nos travailleurs, ici, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, tout comme il est primordial de préserver des emplois au siège social. Or, malgré les promesses et les engagements, le nombre d'emplois y a chuté de 30 % depuis 2006, passant de 860 à 600. Nous demandons donc la tenue d'une commission parlementaire qui se penchera sur le respect de l'entente conclue en 2006. Les parlementaires doivent savoir ce qu'il en est », a déclaré Sylvain Gaudreault.
« Est-ce que, oui ou non, l'entreprise respecte l'entente de continuité de 2006? Sinon, le gouvernement aura-t-il recours aux sanctions prévues? L'entente comporte en effet de lourdes pénalités, sauf qu'elles ne sont jamais appliquées. Par exemple, l'article 18 énonce que si Rio Tinto procède à la modification de ses engagements liés au siège social sans avoir obtenu l'accord du gouvernement, ce dernier aura le droit d'annuler ou de révoquer la totalité ou toute partie des droits consentis à l'entreprise, sans compensation ni indemnité. Les dispositions sont très claires. Maintenant, il faut savoir si elles sont respectées », a ajouté Alain Therrien.
« Nous le constatons : le gouvernement libéral, malgré ses engagements, n'a que faire du maintien de nos sièges sociaux. Il a vendu les actions de Rona que détenait Investissement Québec par un simple "ok", par courriel. Au sein de ce gouvernement, il n'y a personne d'imputable ou de responsable, surtout pas le premier ministre, qui continue de refuser de répondre à nos questions à ce sujet », a conclu Nicolas Marceau.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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