Risque sismique résidentiel dans le Grand Montréal - Près de 270 000 $ alloués à l'Université McGill pour poursuivre les recherches sur le risque sismique
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Cabinet de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique28 juin, 2021, 10:00 ET
QUÉBEC, le 28 juin 2021 /CNW Telbec/ - La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, annonce l'octroi d'un troisième contrat de recherche d'une valeur de 268 350 $ à l'Université McGill afin qu'elle poursuive ses études sur le risque sismique résidentiel dans le Grand Montréal.
Le risque sismique résidentiel annualisé dans le Grand Montréal sera estimé à l'aide de deux indicateurs en se basant sur les connaissances acquises précédemment et sur la méthodologie mise au point et éprouvée par la Federal Emergency Management Agency (FEMA) des États-Unis. Le projet portera notamment sur l'ensemble des séismes susceptibles de se produire dans la zone et leur récurrence respective.
Citations :
« Le champ d'expertise qu'est la sécurité civile nous force à toujours avoir un pas d'avance sur les événements susceptibles de se produire, et ce, afin de prendre les meilleures décisions pour bien protéger nos citoyens. Les recherches que nous finançons permettent de poser un regard éclairé sur les risques potentiels. La prévention et la planification peuvent alors s'appuyer de manière tangible sur des connaissances solides, puisque nous avons la chance de pouvoir compter au Québec sur des chercheurs hautement qualifiés. »
Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale
« Ces travaux menés par l'Université McGill sont un bel exemple de ce qu'apportent nos universités et nos centres de recherche à l'ensemble de la société. En plus de former des experts dans plusieurs disciplines, ces établissements sont l'endroit idéal pour développer des connaissances pointues dans une variété de domaines. Les partenariats créés dans la foulée de leurs activités de recherche sont positifs tant pour eux que pour notre gouvernement. »
Danielle McCann, ministre de l'Enseignement supérieur
« Considérant que la grande région de Montréal compte près du quart de la population québécoise répartie dans 82 municipalités, je trouve important que de telles recherches soient menées et je suis fière que notre gouvernement soutienne l'Université McGill. Les portraits sur les risques sismiques résidentiels nous permettent de mieux évaluer les mesures à mettre en place. »
Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal
« Grâce à cet investissement, l'Université McGill poursuivra la recherche de stratégies interdisciplinaires dans la région de Montréal afin d'atténuer les risques et d'accélérer la reprise des activités en cas de tremblement de terre. Les recherches du professeur Luc Chouinard, spécialisé en ingénierie structurelle et en évaluation et modélisation des infrastructures vieillissantes, contribueront à une planification urbaine pour une ville plus sûre et plus résiliente. »
Martha Crago, vice-rectrice à la recherche et à l'innovation, Université McGill
Faits saillants :
- Le financement de ce contrat de recherche est prévu dans les budgets du Cadre pour la prévention de sinistres 2013-2022 (CPS). Celui-ci permet des investissements en appréciation et traitement des risques liés à de nombreux aléas tels que l'érosion et la submersion côtières, les inondations, les glissements de terrain et les tremblements de terre.
- Depuis 2015, le ministère de la Sécurité publique a signé des ententes à hauteur de 384 870 $ avec l'Université McGill relativement à des projets de recherche sur l'appréciation des risques sismiques résidentiels dans le Grand Montréal.
- Le chercheur principal chargé de la réalisation et de la supervision du contrat est M. Luc Chouinard, professeur agrégé au Département de génie civil et de mécanique appliquée de l'Université McGill.
- La recherche tirera profit de la méthodologie mise au point aux États-Unis par la FEMA. Les deux indicateurs produits par l'étude sont le dommage moyen annuel et le dommage relatif moyen annuel.
- L'analyse des risques inclut, dans ce nouveau volet, des facteurs associés comme les conséquences sociales (victimes, blessés, hébergements d'urgence) ou encore les quantités de débris, mais pas les risques associés aux lignes de vie (eau, électricité, etc.), aux services essentiels (hôpitaux, casernes, etc.), ni les pertes économiques indirectes.
Lien connexe :
Consultez le Cadre pour la prévention de sinistres 2013-2022.
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SOURCE Cabinet de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique
Source : Amélie Paquet, Attachée de presse, Cabinet de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, 418 643-2112; Information : Relations médias, Direction des communications, Ministère de la Sécurité publique, 418 646-6777, poste 30274, [email protected]
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