Rue Saint-Denis : Projet Montréal demande la mise en œuvre de mesures pour donner un répit aux commerçants pendant les travaux
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal06 juin, 2016, 09:00 ET
MONTRÉAL, le 6 juin 2016 /CNW Telbec/ - La situation difficile dans laquelle sont plongés des commerçants montréalais en raison des travaux devrait forcer l'administration Coderre à réagir, croit Projet Montréal. Constatant l'inaction de Denis Coderre devant l'extrême précarité de plusieurs d'entre eux, Luc Ferrandez, chef intérimaire de Projet Montréal, s'est joint au député de Mercier, Amir Khadir, et à certains commerçants de la rue Saint-Denis pour demander la mise en œuvre de mesures destinées à offrir un répit aux commerçants pendant les travaux.
« L'inaction du maire a assez duré. Il est évident que les mesures timides prises par la Ville pour réduire l'impact des travaux sur les commerçants sont insuffisantes. Il existe pourtant plusieurs solutions qui pourraient être mises en place rapidement et qui auraient un bénéfice immédiat et réel sur le quotidien des commerçants. Denis Coderre doit les mettre en œuvre afin de soutenir les commerçants de la rue Saint-Denis et d'ailleurs à Montréal, qui sont aujourd'hui à bout de souffle », a déclaré Luc Ferrandez, chef de l'Opposition officielle.
Projet Montréal estime que le maire Coderre doit rapidement instaurer un allègement de taxes pour les commerçants qui doivent composer avec des chantiers. « Il est inconcevable que les commerçants de Montréal, qui paient déjà les taxes les plus élevées au Canada, soient contraints de payer un compte de taxes basé sur la valeur foncière alors que cette valeur est tout à fait théorique lorsque des travaux réduisent l'achalandage de 30% à 80%. Un allègement fiscal temporaire permettrait aux commerçants de sortir la tête de l'eau et refléterait davantage la diminution temporaire de la valeur de leur commerce occasionnée par les chantiers », a ajouté Marie Plourde, conseillère d'arrondissement du district Mile End et responsable du développement économique. .
L'urgence de la situation était déjà évidente lorsque, à l'automne, Montréal a terminé au dernier rang du plus récent classement des villes entrepreneuriales du Canada de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI). « Le piètre résultat de Montréal dénote un manque de compréhension de la Ville des enjeux liés à l'entrepreneuriat et une action basée sur l'improvisation. L'étude de la FCEI met en lumière trois enjeux principaux : la taxation, les chantiers et la bureaucratie. Il est temps que le maire Coderre prenne les choses en main et s'attaque à ces problèmes », a souligné Luc Ferrandez.
L'Opposition officielle encourage la Ville de Montréal à s'inspirer de Paris qui a choisi de subventionner directement les commerçants afin de les aider à rénover leurs commerces et à devenir propriétaires de leurs immeubles. « Ce que propose Montréal, avec le PR@M, est insuffisant. Le PR@M est un bel outil, mais comme le maire en a essentiellement fait une subvention aux propriétaires d'immeubles qui souhaitent rénover leur façade, il a pour effet de faire augmenter la valeur des immeubles. Du coup, le compte de taxes des commerçants explose et entraîne une forte hausse des loyers. Ce qu'il faut, c'est un véritable plan pour le commerce », a conclu le chef intérimaire de Projet Montréal.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marie-Eve Gagnon, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-0247, 514 516-3120, [email protected]
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