Rupture des négociations chez ArcelorMittal Usine Ouest - Pas question d'un régime de retraite à deux vitesses!
CONTRECOEUR, QC, le 27 mai, 2014 /CNW Telbec/ - Les négociations ont été rompues hier entre le géant de l'acier ArcelorMittal et la section locale 6951 représentant les travailleurs de l'usine de Contrecoeur-Ouest. ArcelorMittal a rejeté du revers de la main la contre-offre syndicale sur le régime de retraite. Les négociations sont donc dans une impasse. La section locale 6951 du Syndicat des Métallos s'oppose catégoriquement à la volonté de l'employeur d'imposer un régime de retraite moins avantageux aux nouveaux salariés.
«Ce n'est pas vrai qu'on va sacrifier les conditions de travail des plus jeunes, des futurs travailleurs, qu'on va se retrouver avec deux classes de salariés qui font le même travail dans l'usine. Nous avons fait des contre-propositions honnêtes à l'employeur pour lui donner plus de flexibilité au chapitre de la main-d'œuvre et qu'il réduise ses frais d'exploitation. Mais il y a des limites à ne pas dépasser : pas question de mettre la hache dans le régime de retraite à prestations déterminées!», lance le président de la section locale 6951, Yves Rolland.
L'entêtement de l'employeur est d'autant plus incompréhensible que le régime de retraite est en bonne posture. «Notre régime est capitalisé dans une proportion de 94 % et a atteint un niveau de solvabilité de 90 %. Les experts entrevoient même un surplus dans un proche avenir. C'est un régime en bonne santé financière. Les travailleurs de cette usine multiplient les records de production. ArcelorMittal semble faire une fixation idéologique sur le régime de retraite. Mais les travailleurs n'ont pas l'intention de sacrifier leur retraite et celles des générations qui suivent pour un employeur ingrat», fait valoir le représentant syndicat des Métallos, Guy Gaudette.
Dans la grande région de Montréal, ArcelorMittal emploie un total de 1300 travailleurs syndiqués, répartis dans 7 usines, dont 300 à celle de Contrecoeur-Ouest. Cette même compagnie compte aussi 2200 syndiqués métallos sur la Côte-Nord, en lien avec les mines de fer. La convention collective des travailleurs de Contrecoeur-Ouest arrive à échéance le 31 juillet prochain, c'est donc seulement à ce moment que les travailleurs auront le droit de grève et l'employeur, celui de lockout.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques (mines, métallurgie, fabrication industrielle, sécurité, hôtellerie, restauration, camionnage et taxi).
SOURCE : Syndicat des Metallos (FTQ)
Clairandrée Cauchy, 514 774-4001, [email protected], Responsable des communications; Guy Gaudette, 450 656-1113
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