Saint-Jérôme : pourquoi un référendum en temps de COVID-19?
QUÉBEC, le 4 sept. 2020 /CNW Telbec/ - Le conseil municipal de la ville de Saint-Jérôme a statué, au cours des derniers jours, qu'il laissera à ses citoyens jusqu'au 9 septembre pour exprimer leur opposition à la construction d'un complexe sportif dépassant les 30 M$ via l'ouverture d'un registre pouvant mener à un référendum.
Plusieurs citoyens qui se sentant lésés dans leurs droits ont mentionné ne pas avoir accès aux technologies pour leur permettre d'exercer leur opposition, dans le court délai imparti, en plus de devoir fournir les documents requis. Quant au service postal, l'incertitude est grande face aux délais possibles de livraison.
Dans l'intérêt des citoyens et citoyennes de Saint-Jérôme et ceux de l'ensemble du Québec, pourquoi la ministre des Affaires municipales s'abstient-elle d'intervenir alors que le moment est clairement inopportun pour entreprendre des consultations publiques sur des enjeux aussi importants et lourds de conséquences sur les finances de nos municipalités ? Tout cela, sans donner le temps et les moyens aux citoyens de faire entendre leurs voix.
La population de Saint-Jérôme est en droit de pouvoir exercer leurs droits démocratiques dans des conditions permettant à tous de voter. Il faut une intervention de la ministre, laquelle doit s'assurer que toute administration municipale ne tire pas avantage de la crise sanitaire actuelle pour faire fi des principes démocratiques qui guident notre engagement politique.
« En tant qu'ancienne mairesse et préfète, je sourcille quand des élus décident d'utiliser un processus aussi important que le référendum en ces temps de pandémie mondiale. Qu'est-ce qui empêche les autorités municipales d'attendre la fin de cette crise sanitaire sans précédent pour permettre aux citoyens d'exercer leur droit ? C'est ça la démocratie ! Ainsi, je partage les inquiétudes de la population qui désire faire entendre leur voix et s'assurer de la transparence du processus référendaire. »
Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'Affaires municipales.
« Je fais appel au gros bon sens et, tout comme ma collègue, demande à la ministre des Affaires municipales de s'impliquer afin que la démocratie s'exprime pleinement dans cet important dossier. »
Christine St-Pierre, députée de l'Acadie et responsable de la région des Laurentides pour l'opposition officielle.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Frédéric Labelle, Responsable des relations médias, Aile parlementaire libérale, 438-831-0549, [email protected]
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