Saisir le potentiel des nouvelles technologies pour permettre au Canada d'évoluer vers un avenir durable English
OTTAWA, le 17 juin 2014 /CNW Telbec/ - Un nouveau rapport d'un comité d'experts, intitulé Promouvoir la durabilité dans un monde interconnecté, décrit les possibilités qui s'offrent pour parvenir à la durabilité grâce aux technologies de l'information et des communications (TIC), mais prévient que le Canada est loin de réaliser leur plein potentiel. Le rapport, publié aujourd'hui par le Conseil des académies canadiennes, constate que le Canada est à la croisée des chemins.
La société canadienne est bien branchée, et son industrie et ses établissements d'enseignement supérieur sont des chefs de file dans la recherche-développement et la production de connaissances sur les TIC. Par contre, les entreprises canadiennes accusent un retard dans l'investissement en TIC et elles ont démontré une faible capacité à adopter des technologies. En outre, le Canada arrive loin au classement pour ce qui est de la pénétration et de la diffusion des TIC parmi la population.
Tandis que les TIC ont le potentiel d'étendre l'accès à l'information, d'engendrer des avantages économiques et d'améliorer la performance du Canada au chapitre de l'environnement, le comité d'experts est arrivé à la conclusion qu'aucune possibilité technologique unique ne saurait, à elle seule, permettre au Canada d'atteindre la durabilité.
« L'intégration des TIC est essentielle à sa réussite », a déclaré David Miller, président du comité d'experts. « Ainsi, des réseaux de capteurs sans fil dans les régions éloignées pourraient fournir des données de base utiles à la fois aux décideurs et au public sur la qualité de l'eau et de l'air. Cependant, cela requiert une connectivité à large bande fiable, des moyens analytiques pour interpréter les données et un niveau approprié de normalisation et d'ouverture afin que les résultats puissent être utilisés pour éclairer les décisions. »
Le rapport explore d'autres possibilités, allant de changements à petite échelle, comme des applications qui renseignent les gens sur leur consommation d'eau au foyer, à des changements de vaste portée, tels que le remplacement de réseaux de services publics vieillissants par des technologies de réseau intelligent. Voici quelques exemples concrets :
- Des réseaux intelligents pouvant transformer la façon dont les services publics sont produits et fournis partout au Canada, en réduisant au minimum les effets sur l'environnement, notamment les pertes d'eau et d'électricité durant le transport, en abaissant les coûts pour les exploitants et les consommateurs, et en assurant la fiabilité du service.
- Des moteurs intelligents pouvant améliorer l'efficience du matériel et des procédés de fabrication en réduisant les émissions de GES et en abaissant les coûts d'exploitation.
- Des systèmes d'irrigation basés sur les TIC permettant une utilisation plus efficiente de l'eau et pouvant changer la façon dont les aliments sont acheminés du producteur au consommateur.
Le comité a conclu que la puissance de ces TIC peut être exploitée grâce à des politiques de données ouvertes et une meilleure connectivité. Les données ouvertes peuvent promouvoir la collaboration et conduire à l'élaboration de solutions transformatrices. Un accès rapide et fiable aux réseaux à large bande est essentiel à toutes ces possibilités et aidera à maintenir la compétitivité du Canada par rapport aux autres économies avancées.
« Ce rapport tourné vers l'avenir met en évidence un éventail de possibilités technologiques, d'applications et de pratiques provenant du Canada et d'ailleurs dans le monde », a déclaré Elizabeth Dowdeswell, présidente du Conseil des académies canadiennes. « En outre, le rapport propose des idées sur la façon de bâtir un avenir durable et interconnecté. »
Ce rapport a été produit suite à une requête d'Environnement Canada, qui a demandé au Conseil des académies canadiennes de réunir un groupe multidisciplinaire d'experts afin d'évaluer les possibilités actuelles ou potentielles qu'offrent les TIC pour contribuer à un Canada plus « vert ». Le comité a privilégié une notion de la durabilité qui s'appuie sur trois piliers, englobant les avantages économiques, sociaux et environnementaux.
Pour plus d'informations cliquez ici, ou visiter le site Web du Conseil des académies canadiennes, www.scienceadvice.ca, pour télécharger une copie du rapport du comité.
Au sujet du Conseil des académies canadiennes
Le Conseil des académies canadiennes (CAC) est un organisme indépendant à but non lucratif qui a été mis sur pied en 2005. Le CAC soutient des évaluations spécialisées indépendantes, faisant autorité et fondées sur des données probantes, qui alimentent l'élaboration de politiques publiques au Canada. Ces évaluations sont menées par des comités pluridisciplinaires formés d'éminents experts de partout au Canada ainsi que de l'étranger, qui participent bénévolement aux travaux des comités du CAC. Le CAC vise à être une voix respectée du savoir scientifique au service du public.
SOURCE : Conseil des académies canadiennes
Cathleen Meechan, directrices des communications, 613 567-5000 poste 228, [email protected]
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