Salaires démesurés des recteurs: À qui doit-on attribuer la faute du
sous-financement des universités?
MONTRÉAL, le 6 nov. /CNW Telbec/ - La série de données récemment publiée concernant les salaires mirobolants que s'offrent les recteurs et hauts cadres universitaires a fait bondir le président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Jean Grégoire. "Ce dont les étudiantes et les étudiants se rendent compte aujourd'hui, c'est que l'augmentation des frais de scolarité n'a servi qu'à garnir le portefeuille des recteurs et des hauts dirigeants".
En effet, alors que les frais de scolarités augmentent de 30 % en 5 ans, les hauts dirigeants masquent leurs juteux avantages sociaux par un léger resserrement salarial de 3 %. Cette hausse des frais de scolarité empêchera entre 6000 et 13 000 personnes d'effectuer des études universitaires au Québec. "D'un côté, nous avons des étudiants qui n'ont que
Depuis des années, la FEUQ demande plus d'imputabilité et de transparence dans la gestion des universités. "Un conseil d'administration, composé à majorité de membres internes à la communauté universitaire avec des règles de transparence et d'imputabilité, n'accepterait jamais que des salaires et des bonis de cette envergure alors que leur institution peine à joindre les deux bouts", a terminé Jean Grégoire.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 16 associations membres et forte de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeune au Québec. www.feuq.qc.ca
Renseignements: Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, (514) 396-3380, Cell.: (514) 609-3380
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