Sanctions disciplinaires pour 9 étudiants - L'UQÀM doit s'expliquer, croit Manon Massé
MONTRÉAL, le 27 mars 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, est très préoccupée par les menaces d'expulsion de 9 étudiant.e.s de l'UQÀM. Elle a sollicité une rencontre avec le recteur de l'UQÀM, Robert Proulx, pour lui faire part de ses inquiétudes sur ce qui semble être une dérive sécuritaire et anti-démocratique après la convocation de 9 étudiants devant le Comité exécutif. Ils font face à des mesures disciplinaires allant de la suspension à l'expulsion.
« Tout porte à croire les sanctions disciplinaires imposées à 9 étudiants vise à décourager l'expression politique sur le campus de l'UQÀM. Les accusations qui pèsent contre eux son liées à des événements datant de plusieurs mois, voir plusieurs années. Pourquoi sévir maintenant, sans préavis, alors que le mouvement étudiant prend à nouveau la rue? La haute direction de l'UQÀM, qui doit composer avec les compressions budgétaires sévères du gouvernement Couillard en enseignement supérieur, devrait saluer l'implication politique de son corps étudiant au lieu de l'étouffer par la menace. L'UQÀM est reconnue pour sa culture de libre expression, de débat politique et de transmission d'un esprit critique. Ces valeurs ne sont pas répréhensibles. Elles enrichissent notre société », déclare Manon Massé.
« On apprend dans Le Devoir que les mesures disciplinaires sont accompagnées d'un renforcement des effectifs de sécurité sur le campus. Au lieu de dialoguer avec les étudiants, l'administration semble donc effectuer un virage sécuritaire et érige la punition de quelques militant.e.s en exemple auprès de l'ensemble de la communauté étudiante. Ces gestes s'éloignent de l'esprit qui doit animer une administration universitaire », conclut la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Jérémie Bédard-Wien, Attaché de presse, Québec solidaire, [email protected] (514) 208-0454
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