Santé Canada accepte d'examiner la présentation de GSK Canada concernant le momélotinib comme traitement de la myélofibrose English
- L'acceptation de cette présentation par Santé Canada fera suite à celle du ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être social du Japon et à l'approbation de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et de l'Agence européenne des médicaments (EMA).
- La présentation réglementaire comprend des données d'essais pivots portant sur les principales manifestations cliniques de la myélofibrose, à savoir la splénomégalie, les signes généraux et l'anémie.
MISSISSAUGA, ON, le 30 janv. 2024 /CNW/ - GSK annonce que Santé Canada a accepté d'examiner la présentation de drogue nouvelle (PDN) portant sur le momélotinib, un nouveau médicament potentiel doté d'un mode d'action différent qui pourrait contribuer à répondre aux besoins médicaux importants des patients atteints de myélofibrose, en particulier ceux qui présentent une anémie. La PDN est fondée sur les essais clés de phase III SIMPLIFY-1 et MOMENTUM.
La myélofibrose est un cancer du sang rare qui peut mener à la splénomégalie (augmentation du volume de la rate), des symptômes constitutionnels comme la fatigue, la sueur nocturne et la douleur osseuse, et des numérations sanguines très faibles, y compris l'anémie et la thrombocytopénie. [1][2][3] Environ 82 % [4] des patients diagnostiqués avec une myélofibrose présentent un risque intermédiaire ou élevé d'anémie et environ le tiers à la moitié des patients sont anémiques au moment du diagnostic. [5][6][7] La majorité des patients atteints de myélofibrose devraient développer une anémie au cours de la maladie, et ceux qui dépendent de la transfusion ont un mauvais pronostic et une survie réduite. [8][9][10][11][12][13][14][15][16]
Le momélotinib est un médicament expérimental dont la vente n'est pas encore autorisée au Canada.
À propos du momélotinib
Le momélotinib possède un mode d'action différent, avec une capacité inhibitrice de trois voies de signalisation clés : Janus kinase (JAK) 1, JAK2 et récepteur de type I de l'activine A (ACVR1). [17][18][19][20] L'inhibition de JAK1 et JAK2 peut réduire les signes généraux et la splénomégalie. [17][19][20] De plus, l'inhibition de l'ACVR1 entraîne une diminution de l'hepcidine en circulation, laquelle est élevée dans la myélofibrose et contribue à l'anémie. [17][18][19][20]
À propos de la myélofibrose
La myélofibrose est un cancer du sang rare qui perturbe la production normale de cellules sanguines dans l'organisme en raison d'un transducteur à signaux JAK déréglé et d'un activateur de signaux de protéine de transcription. Les caractéristiques cliniques de la myélofibrose sont la splénomégalie progressive (augmentation du volume de la rate), l'anémie et les symptômes débilitants attribuables à l'hématopoïèse inefficace et à la production excessive de cytokines proinflammatoires. [21] Les patients atteints de myélofibrose présentant une anémie ont besoin de soins de soutien supplémentaires, y compris des transfusions, et ont de piètres résultats. [22][23] On estime que de 1 400 à 2 177 patients vivent avec la myélofibrose au Canada et que 3 personnes sur 500 000 dans le monde sont touchées par cette maladie. [24][25]
À propos de l'essai clinique pivot SIMPLIFY-1
SIMPLIFY-1 était un essai mondial de phase III, à répartition aléatoire et à double insu qui comparait l'innocuité et l'efficacité du momélotinib à celles du ruxolitinib chez des patients atteints de myélofibrose qui n'avaient pas reçu de traitement antérieur par un inhibiteur de JAK.
À propos de l'essai clinique pivot MOMENTUM
MOMENTUM était un essai clinique mondial de phase III, à répartition aléatoire et à double insu qui comparait l'innocuité et l'efficacité du momélotinib à celles du danazol chez les patients atteints de myélofibrose qui étaient symptomatiques et anémiques et qui avaient déjà été traités avec un inhibiteur de JAK approuvé. L'essai visait à évaluer l'innocuité et l'efficacité du momélotinib pour le traitement et la réduction des principales caractéristiques de la maladie, soit les symptômes, les transfusions sanguines (dues à l'anémie) et la splénomégalie.
L'oncologie chez GSK
GSK s'engage à maximiser la survie des patients grâce à des médicaments prometteurs, en mettant l'accent sur les percées en immuno-oncologie et les traitements ciblant les cellules tumorales ainsi que sur la mise au point de traitements contre les cancers hématologiques, les cancers gynécologiques et d'autres cancers qui forment des tumeurs solides. Notre objectif est de parvenir à offrir constamment de nouveaux traitements grâce à une gamme diversifiée de médicaments expérimentaux faisant appel aux petites molécules, aux anticorps, aux conjugués anticorps-médicaments et aux thérapies cellulaires, seuls ou en association.
À propos de GSK
GSK est une société biopharmaceutique mondiale qui a pour ambition et raison d'être de réunir science, technologie et talent, car ensemble, on peut prendre une longueur d'avance sur la maladie. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site www.ca.gsk.com/fr-ca.
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Références
[1] NIH National Library of Medicine. Primary Myelofibrosis. Septembre 2014 Consulté le 5 août 2022. https://medlineplus.gov/genetics/condition/primary-myelofibrosis/ |
[2] MPN Research Foundation. Primary Myelofibrosis (PMF). 2021. Consulté en août 2022. http://www.mpnresearchfoundation.org/primary-myelofibrosis-pmf/ |
[3] National Organization for Rare Disorders (NORD). Primary Myelofibrosis. 2018. Consulté le 9 août 2022. https://rarediseases.org/rare-diseases/primary-myelofibrosis/ |
[4] Mitra D, et al. Cancer Med. 2013;2(6):889-898. |
[5] Bose P, et al. Curr Hematol Malign Rep. 2018;13:164-172. |
[6] Scherber RM, et al. Blood Rev. 2020;42:100716. |
[7] Tefferi A. Clinical manifestations and diagnosis of primary myelofibrosis. Consulté le 7 mars 2022. |
[8] Naymagon, L., Mascarenhas, J. Myelofibrosis-Related Anemia: Current and Emerging Therapeutic Strategies. HemaSphere. 2017;1(1):e1. doi: 10.1097/HS9.0000000000000001 |
[9] How J, Hobbs GS. A Practical Guide for Using Myelofibrosis Prognostic Models in the Clinic. J Natl Compr Canc Netw. 2020;18(9):1271-1278. https://doi.org/10.6004/jnccn.2020.7557 |
[10] Nicolosi M, et al. Sex and degree of severity influence the prognostic impact of anemia in primary myelofibrosis: analysis based on 1109 consecutive patients. Leukemia. 2018;32(5):1254-1258. https://doi.org/10.1038/s41375-018-0028-x |
[11] Tefferi A, et al. Use of the Functional Assessment of Cancer Therapy--anemia in persons with myeloproliferative neoplasm-associated myelofibrosis and anemia. Clin Ther. 2014;36(4):560-566. https://doi.org/10.1016/j.clinthera.2014.02.016 |
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[13] Rumi E, et al. The Genetic Basis of Primary Myelofibrosis and Its Clinical Relevance. Int J Mol Sci. 2020;21(23):8885. https://doi.org/10.3390/ijms21238885 |
[14] QxMD. DIPSS prognosis in myelofibrosis. Consulté le 12 septembre 2022. https://qxmd.com/calculate/calculator_187/dipss-prognosis-in-myelofibrosis. |
[15] QxMD. DIPSS plus score for prognosis of myelofibrosis. Consulté le 12 septembre 2022. |
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[20] Verstovsek S, et al. Momelotinib versus danazol in symptomatic patients with anaemia and myelofibrosis (MOMENTUM): results from an international, double-blind, randomised, controlled, phase 3 study. The Lancet. 2023;401(10373):269-280. |
[21] Atallah E, Verstovsek S. Emerging drugs for myelofibrosis. Expert Opin Emerg Drugs. 2012 Dec;17(4):555-70. doi: 10.1517/14728214.2012.748748. PMID: 23186315; PMCID: PMC5009610. |
[22] Chifotides, H.T., Bose, P. & Verstovsek, S. Momelotinib: an emerging treatment for myelofibrosis patients with anemia. J Hematol Oncol 15, 7 (2022). https://doi.org/10.1186/s13045-021-01157-4 |
[23] Naymagon L, Mascarenhas J. Myelofibrosis-Related Anemia: Current and Emerging Therapeutic Strategies. Hemasphere. 2017 Dec 20;1(1):e1. doi: 10.1097/HS9.0000000000000001. PMID: 31723730; PMCID: PMC6745971. |
[24] Heppner et al. BMC Res Notes (2019) 12:286 |
[25] Mehta, J., Wang, H., Iqbal S.U., Mesa, R. Epidemiology of myeloproliferative neoplasms in the United States. Leukemia & Lymphoma. 2014;55(3):595-600. |
SOURCE GlaxoSmithKline Inc.
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