Santé Canada approuve l'agent anticancéreux TARCEVA® comme traitement de première intention du cancer du poumon non à petites cellules de type génétiquement distinct
MISSISSAUGA, ON, le 14 août 2012 /CNW/ - Roche Canada a annoncé aujourd'hui que Santé Canada a autorisé une indication additionnelle pour TARCEVA® (erlotinib), un inhibiteur de la tyrosine kinase (TK) utilisé dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules métastatique (CPNPCm). La nouvelle indication approuvée de TARCEVA comme traitement de première intention chez les patients atteints de CPNPCm et présentant des cellules porteuses de mutations du facteur de croissance épidermique (EGFR) s'ajoute aux indications existantes de TARCEVA comme traitement d'entretien de première intention et dans les schémas thérapeutiques de deuxième et de troisième intention du CPNPCm, quel que soit le statut mutationnel.
« TARCEVA a significativement prolongé la survie sans progression de la maladie comparativement à la chimiothérapie chez cette population de patients particulière », a affirmé la Dre Vera Hirsh, oncologue au Centre universitaire de santé McGill. « Cette nouvelle indication permet aux médecins de personnaliser le traitement précoce selon le statut mutationnel de l'EGFR. Quant aux personnes atteintes de CPNPC dont les cellules ne présentant pas de mutations de l'EGFR, elles continueront à bénéficier du traitement par TARCEVA dans des schémas plus tardifs. »
Les données d'une étude de phase III à répartition aléatoire, menée en Europe, comparant TARCEVA à une chimiothérapie (étude EURTAC), soutiennent l'utilisation de TARCEVA chez les patients atteints de CPNPCm et présentant des cellules porteuses de mutations de l'EGFR. Il s'agissait de la première et de la seule étude prospective de phase III menée chez des patients de race blanche (les études antérieures sur les inhibiteurs de la TK portaient seulement sur des populations asiatiques) atteints de CPNPCm et présentant des cellules porteuses de mutations de l'EGFR. L'étude EURTAC a montré que TARCEVA prolongeait significativement la survie sans progression de la maladie, comparativement à la chimiothérapie, chez les patients atteints de CPNPC et présentant des cellules porteuses de mutations de l'EGFR. Les résultats de l'étude ont montré que, chez les patients de race blanche, le traitement de première intention par TARCEVA a presque doublé la survie médiane sans progression de la maladie (9,7 vs 5,2 mois; RRI = 0,37; p < 0,0001) et a plus que triplé le taux de réponse (58 % vs 15 %) comparativement à la chimiothérapiei. Présentée à la conférence de l'ASCO en 2011 par Zhou et al., l'étude OPTIMAL a fourni des données probantes additionnelles sur l'utilisation en première intention de TARCEVA qui a prolongé la survie sans progression de la maladie jusqu'à plus d'un an (temps médian de 13,7 vs 4,6 mois avec la chimiothérapie; RRI = 0,16; p < 0,0001)ii.
« TARCEVA a été approuvé pour la première fois en 2005 dans le traitement des patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou métastatique après l'échec de la chimiothérapie. TARCEVA a été le premier et le seul inhibiteur de la TK associé à une amélioration sur le plan de la survie globale dans ce contexte », a expliqué Brian Jahns, vice-président, Oncologie, à Roche Canada. « Grâce à cette dernière autorisation de Santé Canada, TARCEVA continue de fournir aux médecins des options thérapeutiques chez des populations additionnelles de patients atteints de CPNPC. Roche est fière de continuer d'offrir aux patients des options thérapeutiques leur permettant de faire face à cette maladie dévastatrice. »
À propos du cancer du poumon
En 2012, on estime que 25 600 Canadiens recevront un diagnostic de cancer du poumon et que 20 100 succomberont à cette maladie. Le cancer du poumon demeure la principale cause de décès chez les hommes et les femmesiii; son incidence est à peu près égale à celle des cancers du sein et de la prostate. Le cancer du poumon représente plus du quart (27 %) de tous les décès par cancer chaque année; les cancers du sein et de la prostate représentent également plus d'un quart (28 % chez les femmes et 27 % chez les hommes, respectivement) des nouveaux cas de canceriv.
Le cancer du poumon peut être, d'une manière générale, divisé en deux principaux types : le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) et le cancer du poumon à petites cellules (CPPC). Le CPNPC est le plus prévalent et représente environ 85 % de tous les cas. On estime que jusqu'à une personne de race blanche sur dix (10 %) et un Asiatique sur trois (30 %) présentent des cellules porteuses des mutations de l'EGFR en cas de CPNPCv.
À propos de l'EGFR en présence de cancer du poumon
L'EGFR est une protéine présente dans la membrane cellulaire. Le facteur de croissance épidermique (EGF) se lie à la partie de la protéine EGFR qui se trouve à l'extérieur de la cellulevi. La liaison entraîne l'activation de la protéine EGFR, ce qui déclenche une cascade complexe de signalisation à l'intérieur de la cellule menant à une série d'événements, dont une croissance et une division cellulaires accélérées, ainsi que le développement de métastases (croissance tumorale et propagation à d'autres parties du corps)vii,viii. Certaines tumeurs associées au CPNPC présentent des cellules porteuses de mutations du gène de l'EGFR, lesquelles modifient la structure des protéines EGFR et en augmentent l'activité.
À propos de TARCEVA
TARCEVA est un médicament non chimiothérapeutique à prendre par voie orale, une fois par jour, dans le traitement du CPNPC avancé ou métastatique. Il exerce un effet inhibiteur sur l'EGFR. Le 20 juillet 2012, TARCEVA a été approuvé, au Canada, comme traitement de première intention chez les patients atteints d'un CPNPCm et présentant des cellules porteuses de mutations de l'EGFR. TARCEVA est également indiqué en monothérapie chez les patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou métastatique, dont le statut EGFR est positif ou inconnu, et après l'échec d'au moins une chimiothérapie. Il est aussi indiqué en monothérapie comme traitement d'entretien chez les patients atteints d'un CPNPC localement avancé ou métastatique et dont la maladie est stable après quatre cycles de chimiothérapie standard de première intention, à base de platine.
À propos de Roche
Roche, dont le siège social est situé à Bâle, en Suisse, est un leader dans le domaine des soins de santé axés sur la recherche, alliant une expertise dans les secteurs pharmaceutique et diagnostique. Roche est la plus grande entreprise de biotechnologie au monde, offrant une variété de produits qui se distinguent véritablement en oncologie, en virologie, dans le traitement de l'inflammation, des troubles métaboliques et du système nerveux central. Roche est également un leader mondial dans le diagnostic in vitro et du cancer à partir d'échantillons tissulaires, et un pionnier dans la prise en charge du diabète. Sa stratégie des soins personnalisés vise à offrir des médicaments et des outils diagnostiques qui se traduisent par une amélioration tangible de la santé, de la qualité de vie et de la survie des patients. En 2011, Roche, qui comptait plus de 80 000 employés dans le monde, a consacré plus de 8 milliards de francs suisses à la R. et D. Son chiffre d'affaires s'est élevé à 42,5 milliards de francs suisses. Genentech, aux États-Unis, fait maintenant entièrement partie du Groupe Roche qui détient, en outre, une participation majoritaire dans Chugai Pharmaceutical, au Japon. Roche Canada a été fondée en 1931. Elle compte aujourd'hui environ 900 employés dans l'ensemble du pays. Le siège social de sa division pharmaceutique se trouve à Mississauga, en Ontario, et sa division diagnostique est située à Laval, au Québec. Roche Canada participe activement à la vie des collectivités locales en finançant plusieurs organismes de bienfaisance et en établissant des partenariats avec des établissements de santé d'un coin à l'autre du pays. Pour en savoir plus, veuillez consulter www.rochecanada.com.
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Références
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i Rafael R. et al. Erlotinib versus standard chemotherapy as first-line treatment for European patients with advanced EGFR mutation-positive non-small-cell lung cancer (EURTAC): a multicentre, open-label, randomised phase 3 trial. The Lancet Oncology, volume 13, numéro 3; 239-246: mars 2012.
ii C. Zhou, Y.L. Wu, G. Chen et al. Erlotinib versus chemotherapy as first-line treatment for patients with advanced EGFR mutation positive non-small-cell lung cancer (OPTIMAL, CTONG-0802): a multicentre, open-label, randomised, phase 3 study. Lancet Oncol, 12; 735-742: 2011.
iii http://www.cancer.ca/canada-wide/about%20cancer/cancer%20statistics/stats%20at%20a%20glance/lung%20cancer.aspx?sc_lang=en. Consulté en juillet 2012.
iv http://www.cancer.ca/Canada-wide/About%20cancer/Cancer%20statistics/Stats%20at%20a%20glance/General%20cancer%20stats.aspx?sc_lang=en. Consulté en juillet 2012.
v Rosell R. et al. NEJM, 361; 1-10-: 2009.
vi http://www.cancer.gov/aboutnci/ncicancerbulletin/archive/2008/051308/page3. Consulté en juillet 2012.
vii Prenzel N. et al. Endocrine-Related Cancer 8; 11-31: 2001.
viii Britten C.D. Mol Cancer Ther, 3; 1335-42: 2004.
SOURCE : Roche Canada
Nancy Zorzi
Roche Canada
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905-542-5555, poste 4227
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