Santé Canada approuve PERJETA™, le premier agent d'une nouvelle classe de médicaments ciblés destinés au traitement du cancer du sein métastatique HER2-positif(1) English
MISSISSAUGA, ON, le 23 avril 2013 /CNW/ - Bien que la conscientisation au sujet du cancer du sein et le soutien à la recherche sur cette maladie aient atteint des niveaux sans précédent et que les Canadiens « voient rose », un quart des femmes canadiennes ne sont toujours pas convaincues qu'un diagnostic de cancer du sein peut être mortel2. Pourtant, le cancer du sein peut être une maladie très agressive et coûte la vie à 100 femmes canadiennes chaque semaine3.
Pour les femmes atteintes de cancer du sein HER2-positif métastatique (ou avancé), une forme de la maladie particulièrement agressive et difficile à traiter4, le premier représentant d'une nouvelle classe de médicaments biologiques a été approuvé par Santé Canada. PERJETA (pertuzumab), en association avec la norme de traitement actuelle, HERCEPTIN® (trastuzumab) et une chimiothérapie par le docetaxel, est approuvé dans le traitement des patientes atteintes de cancer du sein métastatique (CSM) HER2-positif qui n'ont jamais reçu de traitement anti-HER2 ni de chimiothérapie contre la maladie métastatique1.
Les femmes atteintes de cancer du sein métastatique HER2-positif courent un risque accru d'aggravation de leur maladie et, finalement, de décès5,6. Elles ont donc besoin de traitements novateurs et efficaces qui prolongeront le temps qu'elles peuvent passer avec leur famille et leurs amis.
Selon le Dr. Alain Bestawros, oncologue médical au CHUM et directeur du programme d'oncologie médicale à l'Université de Montréal, PERJETA représente une avancée considérable dans le traitement du cancer du sein métastatique HER2-positif. Il indique que « depuis l'approbation de HERCEPTIN il y a plus de 10 ans, nous n'avons pas eu de traitement qui entraîne de tels bienfaits significatifs sur le plan de la survie, et avec des effets secondaires maîtrisables. PERJETA est un traitement unique. Il s'appuie sur le succès de HERCEPTIN et en repousse les limites. »
L'approbation de PERJETA repose sur les résultats de l'étude de phase III CLEOPATRA. Dans cette étude, les personnes ayant reçu l'association PERJETA, HERCEPTIN et une chimiothérapie par le docetaxel ont vécu un nombre médian de 6,1 mois de plus sans que leur cancer ne s'aggrave (survie sans progression, SSP) comparativement au traitement de référence actuel, soit HERCEPTIN plus une chimiothérapie par le docetaxel seulement (SSP médiane de 18,5 mois comparativement à 12,4 mois; RRI = 0,62; p < 0,0001)1,7.
En fait, l'association PERJETA, HERCEPTIN et chimiothérapie par le docetaxel a significativement prolongé la vie des personnes atteintes de cancer du sein métastatique HER2-positif n'ayant jamais été traitées auparavant (survie globale) comparativement à l'association HERCEPTIN, chimiothérapie par le docetaxel et placebo. Il y a une réduction de 34 % du risque de décès chez les personnes du groupe PERJETA par rapport aux personnes ayant reçu HERCEPTIN et la chimiothérapie par le docetaxel seulement (RRI = 0,66; p = 0,0008). Au moment de l'analyse, la survie globale médiane n'avait pas encore été atteinte, puisque plus de la moitié des sujets recevant l'association à base de PERJETA étaient toujours en vie8.
Betty Power est atteinte de CSM HER2-positif et reçoit PERJETA depuis août 2012 dans le cadre de l'étude CLEOPATRA. « Avoir une nouvelle option de traitement est un progrès énorme pour les femmes atteintes de cancer du sein métastatique », a déclaré Mme Power. « Participer à l'étude CLEOPATRA m'a donné accès à PERJETA, et maintenant que Santé Canada a approuvé ce médicament, un plus grand nombre de femmes pourront en bénéficier. »
On pense que l'association PERJETA, HERCEPTIN et chimiothérapie offre un blocage plus complet des voies de signalisation de HER2. HERCEPTIN bloque les signaux de « survie et de multiplication » envoyés par les récepteurs HER2, tandis que PERJETA est conçu pour empêcher le récepteur HER2 de s'apparier, ou de se « dimériser », avec d'autres récepteurs HER à la surface des cellules. On croit que ce processus joue un rôle dans la croissance et la survie de la tumeur. La liaison de PERJETA à HER2 pourrait aussi signaler au système immunitaire de l'organisme de détruire les cellules cancéreuses.
Un sondage de Léger a révélé que près de la moitié des femmes canadiennes ne pensent pas que les femmes atteintes de cancer du sein avancé au Canada ont toutes les options de traitement dont elles ont besoin2. C'est un sentiment que partagent des groupes de patients tels que Rethink Breast Cancer, une organisation caritative axée sur le cancer du sein qui se consacre à la conscientisation audacieuse et créative sur la maladie et s'efforce de s'assurer que toutes les personnes atteintes de cancer du sein au Canada reçoivent les meilleurs traitements possible.
« Tant qu'il y aura encore des femmes qui meurent du cancer du sein, il faudra d'autres traitements », a indiqué MJ DeCoteau, directrice générale de Rethink Breast Cancer. « Il est très important que toutes les femmes atteintes de cancer du sein métastatique HER2-positif aient accès à de nouveaux traitements efficaces tels que PERJETA de façon à ce qu'elles bénéficient de la meilleure défense qui soit contre leur maladie. »
C'est aussi l'avis du Réseau canadien du cancer du sein (RCCS), un réseau national d'organisations et de personnes qui s'efforcent d'offrir la meilleure qualité de vie possible à toutes les Canadiennes atteintes de cette maladie. « Le cancer du sein métastatique HER2-positif est une maladie agressive qui exige des mesures énergiques », a expliqué Cathy Ammendolea, présidente du conseil d'administration du RCCS et survivante du cancer du sein. « Nous nous réjouissons que les femmes canadiennes aient une nouvelle option ayant montré sa capacité à prolonger la vie tout en empêchant la maladie de progresser. »
Au sujet de PERJETA
PERJETA est spécifiquement conçu pour empêcher le récepteur HER2 de s'apparier (ou de « se dimériser ») avec les autres récepteurs HER (EGFR/HER1, HER3 et HER4) à la surface des cellules, un processus dont le rôle dans la croissance et la survie tumorales a déjà été établi. La liaison de PERJETA à HER2 pourrait aussi signaler au système immunitaire de l'organisme de détruire les cellules cancéreuses. On pense que les modes d'action de PERJETA et de HERCEPTIN se complètent, puisque tous deux se lient au récepteur HER2, mais à des régions différentes. On pense que l'association PERJETA, HERCEPTIN et chimiothérapie offre un blocage plus complet des voies de signalisation de HER.
Au sujet de l'étude CLEOPATRA7
CLEOPATRA (CLinical Evaluation Of Pertuzumab And TRAstuzumab) est une étude de phase III internationale, randomisée, à double insu et contrôlée par placebo. Dans cette étude, on a évalué l'efficacité et le profil d'innocuité de PERJETA en association avec HERCEPTIN et une chimiothérapie par le docetaxel comparativement à l'association HERCEPTIN et chimiothérapie par le docetaxel et placebo chez 808 personnes atteintes de CSM HER2-positif n'ayant jamais été traitées ou dont la maladie avait récidivé après une chimiothérapie adjuvante (après la chirurgie) ou néo-adjuvante (avant la chirurgie) antérieure.
Au sujet du cancer du sein au Canada
Au Canada, le cancer du sein est le cancer le plus souvent diagnostiqué chez les femmes3. Il représente 26 % de tous les cas de cancer, ce qui en fait la deuxième grande cause de décès chez les femmes3. En moyenne, 62 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein chaque jour3.
Le cancer du sein métastatique (aussi appelé avancé, secondaire ou de stade IV), soit la propagation des cellules cancéreuses depuis le foyer d'origine où s'est formé tout d'abord le cancer vers d'autres parties de l'organisme, correspond à une maladie plus grave et est largement incurable9,10. La survie médiane d'une femme présentant cette forme de cancer est de deux ans10.
Les femmes atteintes de cancer du sein HER2-positif obtiennent un résultat positif au test de détection d'une protéine appelée récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2)5. Cette protéine se trouve en grandes quantités à l'extérieur des cellules de cancer du sein HER2-positif. Le cancer du sein HER2-positif représente de 10 à 20 % environ des cancers touchant l'humain et, sans traitement, il est associé à une croissance tumorale agressive et à de mauvais résultats cliniques5,6,11. Environ 5 000 femmes au Canada sont aux prises avec cette maladie12.
À propos de HERCEPTIN
HERCEPTIN (trastuzumab) est un anticorps monoclonal humanisé, conçu pour cibler et inhiber la fonction de HER2. Le mode d'action de HERCEPTIN est unique parce qu'il active le système immunitaire de l'organisme et supprime HER2 afin de cibler et de détruire la tumeur. On a montré que l'efficacité de HERCEPTIN est sans précédent pour traiter le cancer du sein HER2-positif tant au stade précoce qu'avancé (métastatique). Administré en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie standard ou après celle-ci, HERCEPTIN a amélioré la survie globale, les taux de réponse et la survie sans maladie, tout en maintenant la qualité de vie chez les femmes atteintes d'un cancer du sein de HER2-positif. Depuis 1998, plus de 1,2 million de personnes atteintes d'un cancer du sein HER2-positif ont été traitées par HERCEPTIN dans le monde entier.
À propos de Roche
Roche, dont le siège social se situe à Bâle, en Suisse, est un leader dans le domaine des soins de santé axés sur la recherche, alliant son expertise dans les domaines pharmaceutique et diagnostique. Roche est la plus grande compagnie de biotechnologie au monde, offrant une variété de produits qui se distinguent véritablement en oncologie, dans le traitement des maladies infectieuses, de l'inflammation et des troubles métaboliques, ainsi qu'en neurosciences. Roche est également un leader mondial dans le secteur des produits diagnostiques in vitro, des produits diagnostiques du cancer à partir d'échantillons tissulaires et un chef de file dans la prise en charge du diabète. La stratégie de Roche en matière de soins de santé personnalisés vise à offrir des médicaments et des outils diagnostiques qui se traduisent par une amélioration tangible de la santé, de la qualité de vie et de la survie des patients. En 2012, Roche comptait plus de 82 000 employés à l'échelle mondiale et a investi plus de 8 milliards de francs suisses dans la recherche et le développement. Le Groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 45,5 milliards de francs suisses. Genentech, aux États-Unis, fait maintenant partie du Groupe Roche à part entière. Roche est également actionnaire majoritaire de Chugai Pharmaceutical, au Japon. Pour en savoir plus, visitez le site www.roche.com.
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Références
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1 Monographie de PERJETA™ datée du 12 avril 2013. Hoffmann-La Roche Limitée
2 Sondage Léger Marketing mené auprès de 1 501 Canadiennes du 4 au 6 mars 2013, avec une marge d'erreur de ±2,5 %, 19 fois sur 20.
3 Société canadienne du cancer. http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/cancer-statistics-at-a-glance/?region=on (consulté le 19 mars 2013)
4 Mayo Clinic. HER2-positive Breast Cancer. http://www.mayoclinic.com/health/breast-cancer/AN00495 (consulté le 19 mars 2013)
5 Chia et al. Human Epidermal Growth Factor Receptor 2 Overexpression As a Prognostic Factor in a Large Tissue Microarray Series of Node-Negative Breast Cancers. Journal Of Clinical Oncology 2008;26:5697-700.
6 Ross et al. The HER-2 Receptor and Breast Cancer: Ten Years of Targeted Anti-HER-2 Therapy and Personalized Medicine. The Oncologist 2009;14:320-68.
7 Baselga J, Cortes J, Sung-Bae K, et al. Pertuzumab plus trastuzumab plus docetaxel for metastatic breast cancer. N Engl J Med 2012;366:109-10.
8 Swain S, et al. Confirmatory overall survival analysis of CLEOPATRA: A randomized, double-blind, placebo-controlled Phase III study with pertuzumab, trastuzumab, and docetaxel in patients with HER2-positive first-line metastatic breast cancer. Affiche présentée lors de l'édition 2012 du Symposium sur le cancer du sein de San Antonio du CTRC-AARC. Résumé no P5-18-26.
9 Réseau canadien du cancer du sein. http://www.cbcn.ca/index.php?pageaction=content.page&id=125&lang=fr (consulté le 19 mars 2013)
10 BC Cancer Agency. http://www.bccancer.bc.ca/HPI/CancerManagementGuidelines/Breast/Management/MetastaticBreastCancer.hm (consulté le 19 mars 2013)
11 Wolff et al. American Society of Clinical Oncology/College of American Pathologists Guideline, Recommendations for Human Epidermal Growth Factor Receptor 2 Testing in Breast Cancer, Arch Patho Lab Med 2007;101:18-43.
12Tell Her 2 http://tellher2.ca/her2/ (consulté le 19 mars 2013)
SOURCE : Roche Canada
Jeanelle Frampton / Shaday Livingston
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Laura Pagnotta
Chef, Relations d'entreprise
Roche Canada
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