Santé Canada approuve Perjeta pour le traitement pré-opératoire du cancer du sein agressif au stade précoce[1] English
Une nouvelle autorisation offre aux patients canadiens atteints d'un cancer du sein au stade précoce surexprimant HER2 un traitement néoadjuvant éprouvé permettant une réduction significative de la taille de la tumeur et susceptible d'avoir des effets bénéfiques sur la survie à long terme2.
MISSISSAUGA, ON, le 16 mars 2021 /CNW/ - Hoffmann-La Roche Limited/Limitée (Roche Canada) est heureuse d'annoncer aujourd'hui que Santé Canada a accordé une autorisation de mise en marché pour Perjeta® (pertuzumab pour injection) comme traitement néoadjuvant chez des patients atteints d'un cancer du sein localement avancé, inflammatoire ou au stade précoce (d'un diamètre > 2 cm ou avec atteinte ganglionnaire) surexprimant HER2. Perjeta, en association avec le trastuzumab et la chimiothérapie, avait été approuvé en 2018 pour le traitement adjuvant des patients atteints d'un cancer du sein de stade précoce surexprimant HER2 avec atteinte des ganglions lymphatiques et/ou à récepteurs hormonaux négatifs3. Perjeta avait été approuvé en 2013 pour le traitement du cancer du sein métastatique surexprimant HER24.
« Nous savons combien il est important d'augmenter la réponse au traitement en situation pré-opératoire, car cela se traduit par de meilleurs résultats cliniques pour les patients atteints d'un cancer du sein surexprimant HER2 », déclare le Dr Jean-François Boileau, chirurgien oncologue au Centre du cancer Segal de l'Hôpital général juif de Montréal et professeur agrégé à l'Université McGill. « L'approbation de Perjeta comme traitement néoadjuvant est importante, car nous avons maintenant la possibilité d'utiliser ce traitement sûr et efficace plus tôt, avant l'opération, ce qui est l'approche recommandée pour de nombreux patients atteints d'un cancer du sein surexprimant HER2. Nous savons déjà que cela peut réduire les complications chirurgicales et améliorer les résultats cliniques à long terme chez certains patients ».
Le traitement des personnes atteintes d'un cancer du sein de stade précoce, avant que la maladie ne se propage, peut améliorer la probabilité de prévenir le retour de la maladie5. Le traitement néoadjuvant est administré avant l'intervention chirurgicale et vise à réduire la taille de la tumeur afin qu'elle soit plus facile à enlever par voie chirurgicale. La réponse pathologique complète (RPC) fait référence à l'éradication de la tumeur invasive dans le sein et/ou les ganglions lymphatiques. L'obtention d'une RPC après une chimiothérapie néoadjuvante est souvent un résultat souhaitable, car elle permet d'optimiser les décisions de traitement ultérieures, ce qui entraîne une amélioration de la survie6.
En 2020, plus de 27 000 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du sein au Canada7. Environ 20 % des femmes canadiennes qui reçoivent un diagnostic de cancer du sein sont atteintes d'un cancer surexprimant HER2, un sous-type agressif plus susceptible de se propager et de récidiver8,9.
« Cette approbation souligne l'importance d'adopter des voies de traitement plus efficaces et plus intelligentes, qui offrent les meilleurs résultats à long terme pour les personnes atteintes d'un cancer du sein », déclare MJ DeCoteau, directrice générale de l'organisme Rethink Breast Cancer. « Un diagnostic de cancer du sein est dévastateur, et lorsque le cancer du sein s'attaque à une jeune femme, il peut être plus agressif et comporter un risque accru de récidive. Mais quel que soit l'âge du patient ou le stade du cancer du sein, tous les patients veulent la même chose : les meilleurs soins qui soient qui mèneront à la meilleure issue possible ».
« La récidive est une préoccupation majeure pour de nombreux patients atteints d'un cancer du sein », déclare Cathy Ammendolea, présidente du conseil d'administration du Réseau canadien du cancer du sein. « Il est essentiel de donner accès à des traitements efficaces le plus tôt possible pour réduire les risques de récidive de la maladie ».
L'approbation de Santé Canada est basée principalement sur les données de l'étude de phase II sur le traitement néoadjuvant NeoSphere, qui a montré que près de 40 % des personnes recevant le traitement combinant Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie ont atteint la RPC dans le sein et les ganglions lymphatiques touchés, contre 21,5 % des personnes qui ont reçu Herceptin et la chimiothérapie à base de taxanes seulement10,11. L'approbation a également été étayée par les données des études de phase II TRYPHAENA et BERENICE sur le traitement néoadjuvant, dans lesquelles des taux de RPC allant de 54,7 à 63,6 % ont été obtenus dans les groupes ayant reçu Perjeta12. Les résultats de l'étude de phase III CLEOPATRA concernant l'innocuité à long terme chez les personnes atteintes d'un cancer du sein avancé surexprimant HER2 non traité auparavant ont également favorisé l'approbation13. Les données de l'étude de phase III APHINITY en cours sur le traitement adjuvant (post-opératoire) fourniront des indications supplémentaires sur le rôle élargi de Perjeta dans le traitement des cancers du sein de stade précoce surexprimant HER214.
Les données de suivi de l'étude NeoSphere montrent que les personnes qui ont reçu Perjeta avant l'intervention chirurgicale présentent 31 % moins de risque de voir la maladie s'aggraver, récidiver ou causer la mort (survie sans progression [SSP]; rapport des risques instantanés [RRI] = 0,69; IC à 95 %, de 0,34 à 1,40) par rapport à celles qui ont reçu Herceptin et une chimiothérapie15. Les personnes traitées par Perjeta avaient également un risque 40 % moins élevé de connaître une récidive ou de mourir de leur maladie (survie sans maladie [SSM]; RRI = 0,60; IC à 95 %, de 0,28 à 1,27). Ces nouvelles données donnent à penser que l'avantage en matière de RPC observé avec Perjeta pourrait se traduire par une amélioration à plus long terme des résultats cliniques des patients. Perjeta a été approuvé comme traitement néoadjuvant chez les personnes atteintes d'un cancer du sein de stade précoce surexprimant HER2 en 2013 aux États-Unis et en 2015 en Europe.
Dans cette nouvelle indication comme traitement néoadjuvant, Perjeta doit être administré avant une intervention chirurgicale en association avec le trastuzumab et une chimiothérapie à base de taxanes chez les personnes atteintes d'un cancer du sein localement avancé, inflammatoire ou au stade précoce (d'un diamètre > 2 cm ou avec atteinte ganglionnaire) surexprimant HER2. Perjeta doit être utilisé dans le cadre d'un schéma thérapeutique complet du cancer du sein à un stade précoce. Cet emploi de Perjeta est basé sur une amélioration du pourcentage de personnes qui ne présentaient plus aucune trace de cancer dans le sein au moment de l'intervention chirurgicale. À l'heure actuelle, il n'y a pas de données qui montrent si le traitement pré-opératoire par Perjeta améliore ou non la survie.
L'innocuité de Perjeta administré pendant plus de six cycles pour traiter le cancer du sein au stade précoce n'a pas été établie. Veuillez consulter les renseignements posologiques complets de Perjeta, y compris les manifestations indésirables les plus graves, pour obtenir des renseignements supplémentaires importants sur l'innocuité du produit à www.rochecanada.com.
« L'approbation de Perjeta en tant que traitement néoadjuvant est une avancée cruciale dans le traitement du cancer du sein, et les Canadiens attendent cette option depuis longtemps », déclare Laura Shields, leader de l'équipe Oncologie chez Roche Canada. « Roche maintient son engagement et reste fidèle à sa promesse d'être un partenaire pour les patients et leurs équipes soignantes afin de proposer des solutions innovantes qui améliorent les traitements du cancer et les résultats cliniques des patients ».
L'étude NeoSphere
L'étude NeoSphere16 (Neoadjuvant Study of Pertuzumab and Herceptin in an Early Regimen Evaluation) est une étude internationale de phase II, multicentrique et avec répartition aléatoire, réalisée auprès de 417 personnes ayant récemment reçu un diagnostic de cancer du sein de stade précoce surexprimant HER2, résécable, localement avancé ou inflammatoire. Les participants ont été répartis au hasard dans l'un des 4 groupes de l'étude et ont reçu 4 cycles (12 semaines) de traitement néoadjuvant suivis d'une intervention chirurgicale, puis d'un an de traitement adjuvant par Herceptin plus une chimiothérapie. Le critère d'évaluation principal était la RPC dans le sein touché. Les critères d'évaluation secondaires comprenaient la réponse clinique, le délai avant la réponse clinique, le profil d'innocuité, la SSP, la SSM, le taux de chirurgie mammaire conservatrice et l'évaluation des biomarqueurs. Les données de l'étude ont montré ce qui suit :
- Le traitement par Perjeta n'a pas été associé à une augmentation significative des manifestations indésirables (MI) par comparaison à Herceptin plus la chimiothérapie.
- Les MI les plus fréquentes (grade 3 ou plus) du traitement par Perjeta ont été la neutropénie (diminution d'un certain type de globules blancs, 44,9 %), la neutropénie fébrile (fièvre associée à la diminution d'un certain type de globules blancs, 8,4 %), la leucopénie (diminution de l'ensemble des globules blancs, 4,7 %) et la diarrhée (5,6 %).
L'étude TRYPHAENA
L'étude TRYPHAENA17 (ToleRabilitY of Pertuzumab, Herceptin and AnthracyclinEs in NeoAdjuvant breast cancer) est une étude de phase II multicentrique avec répartition aléatoire qui a été réalisée chez 225 personnes atteintes d'un cancer du sein de stade précoce surexprimant HER2, résécable, localement avancé ou inflammatoire présentant des tumeurs de plus de 2 cm. Les participants ont été répartis au hasard dans l'un des 3 groupes de traitement néoadjuvant par Perjeta. Le critère d'évaluation principal était l'innocuité cardiaque. Les critères d'évaluation secondaires englobaient la RPC, la réponse clinique, le taux de chirurgie mammaire conservatrice, la SSM, la SSP, la survie globale (SG) et l'évaluation des biomarqueurs. Les données de l'étude ont montré ce qui suit :
- L'étude n'avait pas la puissance nécessaire pour comparer les trois groupes. Les taux de RPC totale dans le sein et les ganglions lymphatiques touchés dans les 3 groupes étaient les suivants :
- RPC de 56,2 % pour le traitement par Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie à base d'anthracyclines, suivi du traitement par Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie;
- RPC de 54,7 % pour la chimiothérapie à base d'anthracyclines, suivie du traitement par Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie;
- RPC de 63,6 % pour le traitement sans anthracyclines (Perjeta, Herceptin, chimiothérapie et chimiothérapie à base de carboplatine).
- Aucune MI nouvelle ou inattendue de nature cardiaque ou autre n'a été observée dans l'un ou l'autre des 3 groupes. Les MI observées étaient similaires à celles qui sont survenues dans des études menées précédemment sur Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie, utilisés seuls ou en association.
- Les MI graves les plus fréquentes (grade 3 ou plus) dans l'un ou l'autre des 3 groupes ont été les suivantes :
- dans le groupe de traitement concomitant : neutropénie (47,2 %), leucopénie (19,4 %) et neutropénie fébrile (18,1 %);
- dans le groupe de traitement séquentiel : neutropénie (42,7 %), leucopénie (12,0 %), neutropénie fébrile (9,3 %), diarrhée (5,3 %) et dysfonctionnement ventriculaire gauche (4,0 %);
- dans le groupe sans anthracyclines : neutropénie (46,1 %), neutropénie fébrile (17,1 %), anémie (diminution du nombre de globules rouges, 17,1 %); les MI consistant en une diarrhée, une leucopénie, une anémie et une thrombopénie (diminution des plaquettes) ont tous présenté une incidence de 11,8 %.
L'étude BERENICE
L'étude BERENICE18 est une étude de phase II multicentrique sans répartition aléatoire qui a été réalisée chez 401 personnes atteintes d'un cancer du sein surexprimant HER2, localement avancé, inflammatoire ou de stade précoce présentant des tumeurs de plus de 2 cm ou une atteinte des ganglions lymphatiques. Le critère d'évaluation principal était l'innocuité cardiaque. Les critères d'évaluation secondaires englobaient l'innocuité globale, la RPC, la réponse clinique, la survie sans événement, la survie sans propagation et la SG. Les données de l'étude ont montré ce qui suit :
- L'étude n'était pas conçue pour comparer les groupes de traitement. Les taux de RPC totale dans le sein et les ganglions lymphatiques touchés dans les 2 groupes étaient les suivants :
- RPC de 61,8 % pour la chimiothérapie intensive à base d'anthracyclines, suivie du traitement par Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie à base de taxanes;
- RPC de 60,7 % pour la chimiothérapie à base d'anthracyclines selon un cycle de 3 semaines, suivie du traitement par Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie à base de taxanes.
- Aucune MI nouvelle ou inattendue de nature cardiaque ou autre n'a été observée dans l'un ou l'autre des 2 groupes. Les MI observées étaient similaires à celles qui sont survenues dans des études menées précédemment sur Perjeta, Herceptin et la chimiothérapie, utilisés seuls ou en association.
- Les MI graves les plus fréquentes (grade 3 ou plus) dans l'un ou l'autre des 2 groupes ont été les suivantes :
- dans le groupe ayant reçu la chimiothérapie intensive à base d'anthracyclines : neutropénie (12,1 %) et neutropénie fébrile (7,0 %);
- dans le groupe ayant reçu la chimiothérapie à base d'anthracyclines selon un cycle de 3 semaines : neutropénie fébrile (17,2 %), diarrhée (10,1 %) et neutropénie (8,6 %).
À propos du cancer du sein
Le cancer du sein est la deuxième cause de mortalité chez les Canadiennes. On estime qu'en 2020, 27 400 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du sein et que 5 100 femmes sont mortes de cette maladie19. Toutefois, la majorité des cancers du sein au Canada sont diagnostiqués à un stade précoce, ce qui permet un traitement à visée curative et ayant pour but de prévenir la récidive20,21,22. Le cancer du sein survient principalement chez les femmes âgées de 50 à 69 ans, et le risque d'être atteint d'un cancer du sein augmente avec l'âge23.
À propos de Perjeta®
Perjeta est un médicament qui cible le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2), une protéine présente à la surface de nombreuses cellules normales, et en grandes quantités à la surface des cellules cancéreuses en présence de cancer surexprimant HER2. Perjeta est conçu précisément pour empêcher la protéine HER2 de s'apparier (former un « dimère ») à d'autres récepteurs de la famille HER (EGFR/HER1, HER3 et HER4) à la surface des cellules, un processus qui jouerait un rôle dans la croissance et la survie des tumeurs24. Les modes d'action de Perjeta et de Herceptin seraient complémentaires dans la mesure où les deux molécules se lient à la protéine HER2, mais à des endroits différents. L'association de Perjeta et de Herceptin produirait un double blocage, plus complet, des voies de signalisation des protéines HER, ce qui empêcherait les cellules tumorales de croître et de survivre25.
Roche et le cancer du sein
Roche fait progresser la recherche sur le cancer du sein depuis plus de 30 ans dans le but d'aider le plus de gens possible à combattre cette maladie. Nos médicaments ainsi que nos tests de détection des biomarqueurs ont contribué à la mise au point de traitements innovants contre le cancer du sein surexprimant HER2. À mesure que notre connaissance de la biologie du cancer du sein s'améliore, nous nous employons à repérer de nouveaux biomarqueurs et à élaborer de nouvelles approches thérapeutiques pour toutes les formes de cancer du sein au stade précoce ou avancé, y compris le cancer du sein triple négatif ou hormonodépendant.
À propos de Roche
Roche est une entreprise internationale à l'avant-garde de la recherche et du développement de produits pharmaceutiques et diagnostiques. L'amélioration de la qualité et de la durée de vie des patients, grâce aux progrès de la science, est au cœur de ses préoccupations. Rassemblant des compétences pharmaceutiques et diagnostiques sous un même toit, Roche est le leader de la médecine personnalisée, approche permettant de proposer le meilleur traitement possible à chaque patient.
Roche est la plus grande compagnie de biotechnologie au monde, offrant une variété de produits qui se distinguent véritablement en oncologie, en immunologie, dans le traitement des maladies infectieuses, en ophtalmologie et dans les troubles du système nerveux central. Roche est également le leader mondial dans le diagnostic in vitro et du cancer à partir d'échantillons tissulaires, et un chef de file dans la prise en charge du diabète.
Depuis sa fondation en 1931, Roche Canada mène des recherches pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies, et ainsi apporter une contribution durable à la société. L'entreprise compte aujourd'hui plus de 1 200 employés dans l'ensemble du pays au sein de sa division pharmaceutique à Mississauga, en Ontario, et de ses divisions Diagnostics et Soins du diabète à Laval, au Québec.
Roche souhaite améliorer l'accès aux produits de l'innovation médicale en collaborant avec tous les intervenants concernés. Roche Canada participe activement à la vie des collectivités par ses contributions caritatives et ses partenariats avec des organismes et des établissements de santé qui œuvrent ensemble à améliorer la qualité de vie des Canadiens. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter www.rochecanada.com/fr.html.
Toutes les marques de commerce mentionnées sont la propriété de leur détenteur respectif.
© Copyright 2021 Hoffmann-La Roche Limited/Limitée
RÉFÉRENCES
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Monographie canadienne de Perjeta. |
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Long-Term Outcome of Neoadjuvant Therapy for Locally Advanced Breast Carcinoma |
Effective Clinical Downstaging Allows Breast Preservation and Predicts Outstanding Local Control and Survival |
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Monographie canadienne de Perjeta. |
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SOURCE Roche Canada
Pour obtenir plus d'information, veuillez communiquer avec : Katie Macpherson, Roche Canada, T : 905-542-4660, [email protected]
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