Santé Canada autorise la commercialisation de ROZLYTREK® (entrectinib) pour le traitement des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique ROS1-positif n'ayant jamais été traité par le crizotinib(1) English
Les données font état d'une réponse chez 73 % des patients traités par Rozlytrek1
MISSISSAUGA, ON, le 20 mai 2020 /CNW/ - Hoffmann-La Roche Limitée (Roche Canada) est heureuse d'annoncer que Santé Canada a autorisé la commercialisation de ROZLYTREK® (entrectinib) pour le traitement des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique ROS1-positif n'ayant jamais été traité par le crizotinib1.
Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer chez les Canadiens, le CPNPC étant la forme la plus fréquente de la maladie, représentant environ 80 à 85 % des cas2,3. Les fusions du gène ROS1 sont généralement présentes dans 2 % des cas de CPNPC, le plus souvent chez de jeunes personnes qui n'ont jamais fumé4. Malheureusement, jusqu'à 36 % des patients atteints de ce type de cancer présentent des métastases cérébrales au moment du diagnostic, ce qui signifie que le pronostic sera défavorable5,6. La survie après 5 ans chez les patients atteints d'un CPNPC métastatique très avancé est estimée à 2 à 13 %7.
L'autorisation de commercialisation de ROZLYTREK est fondée sur une analyse des données groupées de trois essais cliniques ouverts à groupe unique visant à évaluer ROZLYTREK dans le traitement de patients adultes atteints d'un CPNPC avancé ROS1-positif n'ayant jamais été traité par le crizotinib1. Les données font état d'un taux de réponse globale de 73,4 % (69/94) chez les patients traités par Rozlytrek1. Parmi les patients présentant au départ des métastases au système nerveux central (SNC) qui ont reçu Rozlytrek, le taux de réponse intracrânienne a été de 50 % (17/34)1.
« Cette autorisation est une excellente nouvelle pour les patients, puisqu'elle élargit l'éventail des traitements du CPNPC présentant une fusion du gène ROS1, un cancer souvent diagnostiqué tardivement; dans bien des cas, les patients ont déjà des métastases au cerveau et disposent de peu d'options de traitement efficaces dans cette situation particulière », soutient le Dr Normand Blais, Hématologue et oncologue medical Professeur agrégé de clinique - Université de Montréal. « Les données corroborent la tolérabilité et l'efficacité de Rozlytrek contre les tumeurs dans le cerveau ainsi que celles qui se forment ailleurs dans le corps. »
La présence de fusions du gène ROS1 chez les patients est confirmée par le médecin à l'aide de tests de dépistage des biomarqueurs8. Les diverses méthodes utilisées comprennent l'immunohistochimie (IHC), l'hybridation in situ fluorescente (FISH), le séquençage de nouvelle génération (SNG) et l'amplification en chaîne par polymérase (PCR) en temps réel9,10,11,12,13,14,15. Une fois la fusion du gène ROS1 détectée chez le patient, un traitement tel que Rozlytrek, qui cible spécifiquement ce gène, peut être instauré dans le but d'inhiber la croissance des cellules cancéreuses1.
Au sujet de l'analyse des données groupées
L'efficacité de Rozlytrek a été évaluée à partir des données groupées d'un sous-groupe de patients atteints d'un CPNPC ROS1-positif avancé qui ont reçu Rozlytrek par voie orale à raison de 600 mg une fois par jour dans le cadre de trois essais cliniques ouverts comptant un seul groupe de traitement : ALKA, STARTRK‑1 et STARTRK-21.
Les lésions au SNC ont été évaluées dès le départ chez tous les patients. Les principaux critères d'évaluation de l'efficacité étaient le taux de réponse objective (TRO) et la durée de la réponse (DR) déterminés par une évaluation centrale indépendante à l'insu (ECII) d'après les critères d'évaluation de la réponse des tumeurs solides au traitement (version 1.1 des critères RECIST). La survie sans progression (SSP) a aussi été évaluée dans le cadre de l'analyse des données groupées1.
Les résultats relatifs à la réponse intracrânienne proviennent de l'ECII effectuée d'après les critères RECIST (version 1.1). Les évaluations tumorales ont été réalisées au moyen d'une épreuve d'imagerie toutes les 8 semaines. L'ensemble d'analyse des données groupées sur l'efficacité comprenait 94 patients atteints d'un CPNPC ROS1-positif n'ayant jamais été traité par le crizotinib1.
Parmi les 94 patients, 88 (94 %) ont reçu la dose recommandée de Rozlytrek de 600 mg par jour. Le TRO observé chez les patients traités par Rozlytrek a été de 73,4 % (IC à 95 % : 63,3-82,0); 11 patients (11,7 %) ont obtenu une réponse complète et 58 (61,7 %), une réponse partielle. La DR médiane a été de 15,3 mois (min.-max. : 1,8 à 36,8 mois)1. La SSP médiane a été de 15,7 mois (min.-max. : 11,9 à 26,3 mois)1.
Chez les 34 patients qui présentaient au départ des métastases au cerveau mesurables et non mesurables, le taux de réponse intracrânienne était de 50 % (IC à 95 % : 32,4-67,6); 5 d'entre eux (14,7 %) ont obtenu une réponse complète et 12 (35,3 %), une réponse partielle. La DR intracrânienne médiane était de 12,9 mois (IC à 95 % : 5,6-non évaluable)1.
Les réactions indésirables les plus fréquentes (fréquence > 10 % pour tous les grades) à Rozlytrek observées durant les essais cliniques ont été les suivantes : fatigue (47,9 %), constipation (45,9 %), dysgueusie (43,7 %), œdème (39,7 %), étourdissement (38,3 %), diarrhée (34,6 %), nausées (34,4 %), dysesthésie (29,0 %), dyspnée (29,9 %), douleur (28,2 %), anémie (27,9 %), troubles cognitifs (25,9 %), gain pondéral (24,8 %), vomissements (24,2 %), toux (23,9 %), hausse de la créatininémie (23,1 %), pyrexie (21,4 %), arthralgie (21,1 %), troubles de vision (20,8 %), myalgie (20,6 %), neuropathie sensorielle périphérique (17,7 %), céphalée (17,7 %), hypotension (17,7 %), ataxie (16,6 %), hausse de l'aspartate aminotransférase (16,1 %), troubles du sommeil (14,4 %), hausse de l'alanine aminotransférase (14,1 %), infection pulmonaire (13,2 %), diminution de l'appétit (13,0 %), infection des voies urinaires (12,7 %), douleur abdominale (12,7 %), faiblesse musculaire (12,1 %), neutropénie (12,1 %), éruption cutanée (11,3 %), déshydratation (10,1 %), troubles de l'humeur (10,1 %) et dysphagie (9,9 %)1.
À propos de ROZLYTREK
Rozlytrek (entrectinib), administré par voie orale, est un puissant inhibiteur de la tyrosine kinase conçu pour inhiber l'activité kinase des protéines TRK, ROS1 ou ALK, dont les fusions activent la prolifération cellulaire dans certains types de cancer1. Rozlytrek peut bloquer les kinases TRK, ROS1 et ALK, et ainsi entraîner la mort des cellules cancéreuses1.
En plus de son approbation pour le traitement du CPNPC localement avancé ou métastatique ROS1‑positif n'ayant jamais été traité par le crizotinib, Rozlytrek a également reçu une autorisation avec conditions pour le traitement des tumeurs solides extracrâniennes non résécables métastatiques ou localement avancées, y compris des métastases cérébrales, présentant une fusion du gène NTRK (neurotrophic tyrosine receptor kinase - récepteur tyrosine kinase neurotrophique) sans mutation de résistance acquise connue chez les adultes lorsqu'il n'existe aucune option thérapeutique satisfaisante.
À propos de Roche et du cancer du poumon
Le cancer du poumon est l'un des principaux domaines d'intérêt et d'investissement de Roche, et la société est déterminée à développer de nouveaux médicaments, tests et approches susceptibles de venir en aide aux patients atteints de cette maladie. L'objectif de Roche consiste à fournir une option thérapeutique efficace à chaque patient chez qui un cancer du poumon a été diagnostiqué. Au Canada, le groupe dispose actuellement de quatre médicaments qui ont obtenu une autorisation de commercialisation de Santé Canada pour le traitement de certains types de cancer du poumon et de plusieurs autres médicaments en cours de développement pour combattre la maladie.
À propos de Roche
Roche est une pionnière à l'échelle mondiale dans les domaines pharmaceutique et diagnostique, qui est déterminée à faire avancer la science pour améliorer la vie des gens. Regroupant son expertise dans les domaines pharmaceutique et diagnostique sous un même toit, Roche se concentre sur l'innovation et est devenue un leader dans les soins de santé personnalisés - une stratégie visant à offrir aux patients un accès rapide à la meilleure solution thérapeutique qui soit.
Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments cliniquement différenciés pour l'oncologie, l'immunologie, les maladies infectieuses, l'ophtalmologie et les affections du système nerveux central. Roche est aussi le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic histologique du cancer, et une entreprise d'avant-garde dans la gestion du diabète.
Depuis sa fondation en 1931, Roche Canada mène des recherches pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies, et ainsi apporter une contribution durable à la société. 'entreprise compte plus de 1 200 employés au pays dans ses divisions des produits pharmaceutiques à Mississauga, en Ontario, et celles des produits diagnostiques et des soins du diabète à Laval, au Québec.
Roche souhaite améliorer l'accès aux produits de l'innovation médicale en collaborant avec tous les intervenants concernés. Roche Canada participe activement à la vie des collectivités par ses contributions caritatives et ses partenariats avec des organismes et des établissements de santé qui œuvrent ensemble à améliorer la qualité de vie des Canadiens. Pour obtenir plus d'information, veuillez consulter le site Web www.RocheCanada.com.
Toutes les marques de commerce mentionnées sont la propriété de leurs détenteurs respectifs.
© Copyright 2020, Hoffmann-La Roche Limitée
RÉFÉRENCES
1 Monographie de ROZLYTREK (entrectinib); 30 avril 2020. |
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2 Société canadienne du cancer. Statistiques sur le cancer du poumon. Accessible en ligne : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/statistics/?region=on. Consulté en avril 2020. |
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3 Société canadienne du cancer. Tumeurs cancéreuses du poumon. Accessible en ligne : https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/lung-cancer/cancerous-tumours/?region=on. Consulté en avril 2020. |
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4 Bergethon K, Shaw AT, Ou SH, et autres. 9 J Clin Oncol 2012;30:1796-1804; 2. |
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5 Drilon A, Siena S, Dziadziuszko R, Barlesi F, Krebs MG, Shaw AT, et autres. Entrectinib in ROS1 fusion-positive non-small cell lung cancer: integrated analysis of three phase 1/2 trials. The Lancet Oncology 2014;15:343-352. 2020;21(2):261-270. doi:10.1016/s1470-2045(19)30690-4. Accessible en ligne : https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(19)30690-4/fulltext. Consulté le 26 avril 2019. |
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6 D'antonio C, Passaro A, Gori B, et autres. Bone and brain metastasis in lung cancer: recent advances in therapeutic strategies. Ther Adv Med Oncol 2016; 8(1):32-47. Accessible en ligne : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3987652/. Consulté en avril 2020. |
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7 Société canadienne du cancer. Statistiques de survie pour le cancer du poumon non à petites cellules. Accessible en ligne : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/prognosis-and-survival/non-small-cell-lung-cancer-survival-statistics/?region=on. Consulté en avril 2020. |
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8 Lu YQ, Lu KH. Advancements in next-generation sequencing for diagnosis and treatment of non-small-cell lung cancer. Chronic Dis Transl Med. 2017;3(1):1‐7. Accessible en ligne : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5627693/. Consulté en mai 2020. |
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SOURCE Hoffmann-La Roche Limited (Roche Canada)
Bridget Wells, Roche Canada, Téléphone : 905 542-5072, Courriel : [email protected]; Sydney Dubin, Proof Inc., T: 416: 969-2816, E: [email protected]
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