MONTRÉAL, le 24 janv. 2025 /CNW/ - Santé Québec présente, pour une troisième semaine consécutive, un bilan de la situation des urgences au Québec. Ces dernières demeurent sous pression, malgré certains signes de stabilité, alors que nous arrivons tout près du cœur de la présente période hivernale.
Entre 2023-2024 et 2024-2025, le taux d'occupation sur civière est passé de 122 % à 121%, une légère baisse de 1 % pour la période du 7 au 20 janvier. La situation est demeurée donc relativement stable par rapport à l'an passé.
La durée moyenne de séjour est passée quant à elle de 20,1 heures à 19,5 heures, soit une amélioration de 0,6 heure (35 minutes) par patient, pendant la même période.
Pour la même période, soit du 7 au 20 janvier 2025, Montréal ainsi que les régions de Laval, Laurentides, Lanaudière et la Montérégie ont connu une augmentation significative du nombre de visites dans les urgences, de 9,2% et de 6,7% respectivement. Cela représente, par jour, pour Montréal, plus de 200 visites supplémentaires, comparativement à la même période l'an dernier. Cette pression supplémentaire sur les urgences explique notamment l'évolution du taux d'occupation.
La surcapacité hospitalière se définit par la capacité dans les différentes unités d'un hôpital de permettre aux personnes qui sont à l'urgence mais en attente d'un lit d'hospitalisation d'en obtenir un plus rapidement.
« L'objectif de la surcapacité est d'augmenter temporairement le nombre de lits disponible dans une installation, hors de l'urgence. Nous sommes conscients de l'impact de la surcapacité sur le personnel des unités de soins, mais notre travail est d'équilibrer la pression sur les étages et à l'urgence, tout en maintenant des soins et services sécuritaires pour tous les patients, et ce peu importe où il se trouve dans le réseau » explique Véronique Wilson, directrice-générale adjointe à la coordination réseau et au soutien aux opérations.
Circulation des virus
Le directeur national de santé publique, le docteur Luc Boileau, a fait le point sur la circulation des virus respiratoires au Québec. Ce dernier a mentionné qu'une éclosion de rougeole est en cours au Québec depuis décembre 2024 et invite la population qui n'est pas adéquatement protégée à se prévaloir de la vaccination. Docteur Boileau demande également aux personnes exposées qui ne sont pas protégées contre la rougeole de bien suivre les recommandations de la santé publique. Ces recommandations vont contribuer à limiter la propagation de la maladie qui peut causer de graves complications, plus particulièrement chez les jeunes enfants. Le vaccin contre la rougeole est offert aux enfants à partir de 1 ans. La population peut consulter la page Éclosion de rougeole | Gouvernement du Québec.
« Bien que la situation soit sous contrôle, nous suivons de près l'évolution de la circulation des virus. Lorsque celle-ci augmente, ses effets se font rapidement ressentir sur le réseau de la santé. Il est important de protéger les personnes vulnérables, qui sont plus à risque de développer des complications et de se retrouver à l'hôpital. Chacun doit faire des efforts, en surveillant ses symptômes, en se lavant fréquemment les mains et en profitant de l'offre de vaccination », a conclu le directeur national de santé publique.
SOURCE Santé Québec
Renseignements : Ligne média de Santé Québec : 418-781-6209, [email protected]
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