MONTRÉAL, le 22 févr. 2023 /CNW/ - Pour donner suite à un article paru le 21 février dernier dans le journal Le Devoir, la Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) dénonce elle aussi le fait que des boutiques de vapotage ont décidé de convertir leur entreprise en magasins de bonbons et de friandises « exotiques » tout en continuant à vendre des produits de vapotage. Du même coup, elle condamne la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac (CQCT) qui utilise cette situation pour, encore une fois, attaquer les consommateurs adultes de produits de vapotage et les priver d'un moyen efficace et reconnu pour arrêter de fumer. La CDVQ demande ainsi au gouvernement de resserrer la loi et interdire cette pratique commerciale et de ne pas abolir les saveurs dans le vapotage à cause de quelques délinquants.
Depuis ses tout premiers débuts, la CDVQ appuie et adhère totalement au fait que les jeunes ne devraient pas fumer, ni vapoter. Cependant, la CDVQ s'explique mal le fait que la CQCT, qui théoriquement, doit s'attaquer au tabagisme, s'acharne sur le vapotage. Il est d'autant plus surprenant que le 29 janvier dernier, Santé Canada publiait un rapport étoffé mentionnant que : « Alors que la science évolue, les preuves suggèrent que le vapotage de la nicotine (à l'aide de cigarettes électroniques) peut aider les adultes à arrêter de fumer. Si vous avez déjà essayé des méthodes approuvées par Santé Canada pour cesser de fumer (p. ex., des thérapies de remplacement de la nicotine approuvées) et que vous fumez toujours des cigarettes, le vapotage pourrait vous aider à arrêter de fumer. Passer complètement au vapotage signifie arrêter de fumer toutes les cigarettes, ce qui réduira les risques d'atteinte à votre santé. »
Pour Valerie Gallant, porte-parole de la CDVQ, « en voulant abolir des saveurs dans le vapotage à cause de quelques entreprises fautives, le gouvernement privera les centaines de milliers de Québécois toujours fumeurs, d'un moyen reconnu et efficace pour arrêter de fumer. Il faut éviter de jeter le bébé avec l'eau du bain. Le gouvernement doit être beaucoup plus strict dans l'application des lois existantes et adopter des lois encore plus sévères afin qu'aucun jeune ne soit exposé aux produits de vapotage. »
La CDVQ demande aussi à la porte-parole de la CQCT, Mme Flory Doucas, de se fier à la science et à Santé Canada et non à ses émotions lorsqu'il est question du vapotage chez les jeunes comme en fait foi cet extrait du rapport de Santé Canada : « des préoccupations ont également été soulevées quant à l'attrait des produits de vapotage chez les jeunes et au fait que ceux-ci peuvent mener à l'utilisation de produits du tabac. Peu de données probantes indiquent que la consommation de produits de vapotage augmente le risque chez les jeunes et les jeunes adultes de consommer un jour des cigarettes de tabac combustibles (tabagisme)1. » De plus, toujours concernant le vapotage chez les jeunes, ce même rapport confirme « que le taux de vapotage chez les jeunes n'a pas augmenté depuis 2019. »
En conclusion, abolir les saveurs dans le vapotage risquerait de retourner des milliers de Québécois et Québécoises adultes vers la cigarette sans pour autant protéger les jeunes.
La démarche de la CDVQ s'inscrit dans la volonté du gouvernement du Québec de contribuer à l'atteinte de l'objectif fixé dans la Politique gouvernementale de prévention en santé visant à réduire la prévalence du tabagisme à 10 % d'ici 2025. Abolir les saveurs risquerait fortement de compromettre cet objectif qui nous motive au plus haut point.
1 https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/tabagisme-et-tabac/vapotage/risques.html#a2
SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec
Source : Mme Valerie Gallant, porte-parole, Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Téléphone : 581 984-0984, Courriel : [email protected]
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