Scandale au SPVM : Projet Montréal lance un ultimatum
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal03 mars, 2017, 16:39 ET
MONTRÉAL, le 3 mars 2017 /CNW Telbec/ - À la suite du départ du directeur adjoint du SPVM, Bernard Lamotte, Projet Montréal constate la tutelle officieuse du SPVM et dénonce l'inaction du maire Denis Coderre. « Alors que de nouveaux éléments accablants pour la haute direction du SPVM s'ajoutent quotidiennement au scandale qui ne cesse de prendre de l'ampleur, force est de constater que le shérif en ville n'est pas Denis Coderre, mais Martin Coiteux. Cette tutelle officieuse du SPVM ne saurait toutefois se substituer aux mécanismes de reddition de compte par les élus montréalais », a déclaré Valérie Plante, cheffe de l'Opposition officielle.
Le 22 février, le porte-parole de l'Opposition officielle en matière de sécurité publique, Alex Norris, a demandé la tenue d'une réunion d'urgence de la Commission de la sécurité publique. « Alors que le SPVM s'enfonce dans une crise depuis des mois, l'administration Coderre refuse d'utiliser l'organe de gouvernance chargé de superviser les activités du SPVM pour tenter d'obtenir des réponses et rétablir la confiance des Montréalais », a déclaré Alex Norris.
L'Opposition officielle lance un ultimatum à l'administration municipale pour la tenue d'audiences publiques de la Commission de la sécurité publique afin qu'elle puisse interroger le chef du SPVM, Philippe Pichet, et les membres restants de la haute direction. « Cette réunion aurait dû déjà avoir eu lieu. Les tactiques d'obstruction de la part de l'administration Coderre commencent à ressembler à du camouflage », a affirmé Alex Norris.
L'ordre du jour de la rencontre de la Commission de la sécurité publique prévue le 7 mars n'a toujours pas été modifié pour tenir compte du scandale de l'heure. « Cela démontre que l'administration Coderre fait partie du problème et non de la solution. Si le maire et son entourage s'obstinent à ne pas entendre nos appels, nous serons forcés de déposer une demande de mise sous tutelle formelle auprès du ministre Coiteux et de demander que cette tutelle s'accompagne de mécanismes de reddition de comptes adéquats », a affirmé Valérie Plante.
Rappelons qu'au cours des derniers mois, le service de police de Philippe Pichet a été impliqué dans des affaires d'espionnage de journalistes, et plus récemment dans des allégations de fabrication de preuves et de possibles liens avec la mafia. « Les Montréalais sont en droit d'obtenir des réponses », a conclu Alex Norris.
SOURCE Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Marc-André Viau, Attaché de presse, Opposition officielle à la Ville de Montréal, 514 872-1108 / 514 245-6838, [email protected]
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