Se donner le goût de prospérer au Québec ! - Le CPQ dévoile une première étude dans le cadre de la campagne PROSPERITE.QUEBEC
MONTRÉAL, le 10 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le CPQ a dévoilé aujourd'hui une première étude dans le cadre de la campagne PROSPERITE.QUEBEC lancée les 16 et 17 février 2015, faisant l'analyse des atouts et des lacunes du Québec en matière de prospérité économique.
« D'importants efforts de recherche ont été déployés pour comprendre le lien entre le niveau de vie (le revenu ou la croissance) et la qualité de vie (dont le bonheur ou la satisfaction). Il s'en dégage qu'un certain niveau de richesse est nécessaire au bonheur des populations, mais que cela ne suffit pas. En fait, la satisfaction provient davantage du taux de croissance du revenu que de son niveau en absolu », déclare Norma Kozhaya, vice-présidente à la recherche et économiste en chef du CPQ.
Depuis plusieurs années, comparativement au reste de l'Amérique du Nord et à bon nombre de pays développés, la performance économique du Québec peine à augmenter malgré les atouts exceptionnels dont la province dispose. En revanche, il appert que les Québécois maintiennent un niveau de satisfaction à l'égard de leur qualité de vie, qu'il ne faudrait toutefois pas tenir pour acquis, car différents facteurs font en sorte que le niveau et la qualité de vie actuels du Québec pourraient régresser à moyen terme : évolution démographique, perte de compétitivité, état précaire des finances publiques, etc.
Des lacunes à combler, des défis à surmonter…
« Le bonheur de vivre découle largement du sentiment que les choses s'améliorent et que la prospérité s'accroît. Aussi, n'est-il pas sûr que les Québécois continueront longtemps d'afficher le même contentement à l'égard de la vie qu'ils mènent si leurs conditions demeurent stationnaires, voire régressent, soutient Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. Pour augmenter leur prospérité, les Québécois doivent donc combler certaines lacunes, particulièrement en matière d'entrepreneuriat, de productivité et de croissance, notamment à l'international. »
La propension insuffisante des Québécois à se lancer en affaires et à créer des entreprises est une des carences qui minent l'atteinte d'un niveau plus élevé de performance économique.
Le Québec accuse un retard sur la plupart des pays développés en ce qui a trait à la productivité mesurée par la valeur de la production par heure travaillée. Ainsi, la productivité québécoise équivaut aux deux tiers seulement de celle des États-Unis, et elle est inférieure à celle de bon nombre de pays développés. Une partie de cette faiblesse en matière de productivité réside probablement dans la faiblesse des investissements reliés à la compétitivité.
Parallèlement, le Québec se trouve aux prises avec trois grands défis :
- l'évolution démographique du Québec qui touchera à la baisse sa capacité de renouvellement de la main-d'œuvre et la proportion de la population active ;
- la concurrence mondiale et le déplacement des pôles de croissance économique vers l'Ouest canadien, comme en témoigne déjà sa balance commerciale négative depuis 10 ans ;
- un haut niveau de présence de l'État québécois qui, malgré le niveau très élevé de sa fiscalité, continue d'accumuler la dette publique la plus importante en Amérique, dont environ 60 % sont attribuables à des déficits budgétaires cumulés.
Des atouts indéniables…
Heureusement, les Québécois peuvent compter sur plusieurs atouts importants :
- une main-d'œuvre hautement scolarisée et des institutions de calibre mondial ;
- des ressources naturelles stratégiques et abondantes ainsi qu'une situation géographique avantageuse ;
- une économie et une structure industrielle parmi les plus diversifiées et les plus intégrées en Amérique du Nord, avec des leaders mondiaux dans différents domaines ;
- une grande diversité culturelle et une situation de pôle francophone en Amérique.
Se donner le goût de prospérer au Québec !
« Niveau de vie et qualité de vie sont étroitement liés. La population n'aura pas le sentiment d'appartenir à une société prospère si elle n'a pas atteint le niveau de richesse collective qui lui permet de répondre à ses besoins. De plus, l'impression de prospérité sera d'autant élevée que les revenus seront en croissance, de conclure madame Kozhaya. En travaillant à combler leurs lacunes et en misant sur leurs atouts, les Québécois devront faire en sorte que leur niveau de vie progresse s'ils ne veulent pas voir s'abaisser leur niveau de satisfaction et leur bonheur de vivre ! »
Une société est prospère si elle crée de la richesse et si cette richesse assure une meilleure qualité de vie à sa population. La prospérité doit aussi être durable : elle ne saurait se limiter à une période de haute conjoncture, et elle doit profiter aux générations à venir autant qu'aux citoyens actuels. Elle doit donc être prolongée et reposer sur des fondations qui assurent la pérennité de ses effets.
Pour y parvenir, les Québécois doivent collectivement se donner le goût de prospérer et échanger leurs vues sur les pistes de solution à leur disposition. C'est le défi que se donne la campagne PROSPERITE.QUEBEC, pour tous, par tous et avec tous !
L'entièreté de cette étude est accessible sur le site Web du CPQ à l'adresse : www.cpq.qc.ca
À propos de la campagne PROSPERITE.QUEBEC : Il s'agit d'une campagne inclusive regroupant tous les individus et toutes les organisations qui croient au potentiel extraordinaire du Québec et qui désirent le libérer davantage de façon responsable et durable, au profit de l'ensemble de la société.
À propos du Conseil du patronat du Québec (CPQ) : Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 75 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
SOURCE Conseil du patronat du Québec
et demandes d'entrevues : Benjamin Laplatte, Conseiller principal aux communications du CPQ, 438 886-9804, [email protected]
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