Se faire « siler les oreilles » sur le bord de la route… C'est non! CAA-Québec donne la parole aux patrouilleurs pour souligner la Journée du corridor de sécurité
QUÉBEC, le 14 mai 2019 /CNW Telbec/ - En cette première Journée du corridor de sécurité soulignée d'un océan à l'autre, CAA-Québec donne la parole aux patrouilleurs de son Assistance routière, ces héros du quotidien qui, malgré les gyrophares et les vestes jaunes, demeurent vulnérables lors de leurs interventions en bordure de route.
Extraits vidéo des témoignages des patrouilleurs
Créer un corridor de sécurité, ça se fait simplement en ralentissant et en changeant de voie, comme l'exige le Code de la sécurité routière depuis 2012. Le message des patrouilleurs est simple : respecter le corridor de sécurité, c'est important pour réduire les risques, et ce, peu importe la couleur des gyrophares.
Alain Lévesque, patrouilleur et formateur chez CAA-Québec depuis 28 ans
« Quand le trafic passe proche, ça fait un énorme courant d'air. Ça te pousse, ça t'aspire vers le milieu de la rue. C'est épeurant! Une fois, c'était tellement intense que j'étais même pas capable d'ouvrir la portière. »
« Pour les policiers, pompiers, ambulanciers, les gens y pensent plus. Pour les remorqueurs, au moins la moitié des gens ne le font pas. Mais ça s'améliore. Il suffit d'une auto qui se tasse et les autres le font aussi. Ç'a un effet d'entraînement. »
Martin Hallé, patrouilleur chez CAA-Québec depuis 12 ans
« Il y a quelques années, j'étais sur la 20 en train de sortir un véhicule du fossé. Y'a un autre véhicule qui est arrivé, qui a mis les freins pour éviter le véhicule de police qui était derrière, et sa voiture a capoté. J'ai lâché mes manettes et j'ai sauté dans le banc de neige! »
Alain Rhéaume, patrouilleur chez CAA-Québec depuis 39 ans
Le son des véhicules qui passent trop proche peut être assourdissant. « Je me suis fait siler les oreilles une couple de fois! » témoigne M. Rhéaume. «Je veux voir grandir mes petits-enfants. Ce serait l'fun que, quand je rentre travailler, ce ne soit pas ma dernière journée. »
« Il faut se tasser pour nous donner une marge de manœuvre, pour que j'aie le droit à l'erreur sans risquer de me faire frapper. C'est pas des machines qui travaillent autour de ces véhicules-là. On est des humains! Ralentissez, changez de voie si possible. Ça ne vous prendra pas beaucoup de temps, peut-être 5 ou 10 secondes de votre vie. »
C'est quoi, le corridor de sécurité?
« Dès qu'un véhicule d'urgence, une dépanneuse ou un véhicule de surveillance est immobilisé et que sa flèche jaune lumineuse, ses gyrophares ou ses feux clignotants sont actionnés », le corridor de sécurité est obligatoire, précise la Société de l'assurance automobile du Québec dans son site Web.
Ça veut dire quoi? D'abord ralentir, puis changer de voie si c'est possible de le faire de façon sécuritaire. Sinon, il faut s'éloigner du véhicule le plus possible. Comme ça, on permet à Alain, Martin, l'autre Alain, leurs consœurs et leurs confrères qui travaillent en bordure de route de faire leur travail en toute sécurité.
CAA-Québec profite de l'occasion pour remercier tous les patrouilleurs qui ne ménagent pas leurs efforts afin d'aider les membres lorsqu'ils en ont besoin.
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CAA-Québec, organisme à but non lucratif, assiste chacun de ses membres en offrant des avantages, des produits et des services dans les domaines de la mobilité, du voyage, de l'assurance et de l'habitation.
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SOURCE CAA-Québec
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