Se souvenir des morts, lutter pour les vivants!
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UNION DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES ACCIDENTES DE MONTREAL (UTTAM)28 avr, 2010, 18:30 ET
MONTRÉAL, le 28 avr. /CNW Telbec/ - Chaque année dans le monde, plus de 2,3 millions de travailleuses et travailleurs perdent la vie suite à une lésion professionnelle et 430 millions d'autres se blessent ou sont rendus malades à cause de leur travail.
Le mouvement ouvrier a fait du 28 avril la Journée internationale de commémoration des victimes d'accidents et de maladies du travail afin que ces victimes ne soient pas oubliées. L'Union des travailleurs et des travailleuses accidentés de Montréal (uttam) joint sa voix à ce vaste mouvement qui traverse 110 pays.
Le Québec n'est pas à l'abri de ce fléau puisque 100 000 travailleuses et travailleurs ont dû cesser de travailler en 2009 à cause d'un accident ou d'une maladie du travail. On compte également 185 décès suite à une lésion professionnelle.
Il serait indécent de passer sous silence le fait que l'amiante demeure encore en 2009 la première cause de mortalité liée au travail. Ce produit est responsable de 102 de ces 185 décès, soit plus de 55% des décès, une proportion onze fois plus élevé qu'ailleurs dans le monde.
L'uttam profite du 28 avril pour exiger, comme le fait le mouvement ouvrier international, le bannissement de l'amiante. Face à un produit aussi dangereux, la seule prévention possible est d'éliminer le danger à la source.
Une réforme s'avère nécessaire
Pour que les choses changent, on ne peut compter sur la bonne volonté des employeurs, pour qui la recherche du profit maximal prime toujours sur la santé des travailleuses et des travailleurs.
L'uttam est d'avis que le renforcement de la Loi sur la santé et la sécurité du travail s'avère incontournable.
Nous constatons également que le régime de réparation des lésions professionnelles génère quotidiennement des injustices et aggrave les drames humains que vivent ces travailleuses et travailleurs.
L'indemnisation à rabais des victimes de lésions professionnelles n'incite pas à la prévention.
C'est pourquoi l'uttam exige la réparation pleine et entière des conséquences des accidents et des maladies du travail. Une réforme de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles s'avère donc nécessaire.
Renseignements: Roch Lafrance, (514) 527-4919, (514) 882-3361
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