Secteur agricole au Québec - Pierre Paradis préfère se cacher des enjeux plutôt que d'y répondre, déplore la CAQ
QUÉBEC, le 6 nov. 2015 /CNW Telbec/ - En dévoilant au grand jour une étude sur le secteur agroalimentaire quelques minutes à peine avant le début de son interpellation portant sur l'état de l'agriculture au Québec, le ministre Pierre Paradis se cache des vrais enjeux, a vivement dénoncé la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d'agriculture, de pêcheries et d'alimentation et députée de Mirabel, Sylvie D'Amours.
Cette stratégie de vieille politique, dont Pierre Paradis semble avoir habitué les Québécois depuis plusieurs mois, n'a pas sa place à l'Assemblée nationale, a tranché Mme D'Amours. « Tous les parlementaires savent très bien que le vendredi est une journée d'interpellation. D'ailleurs, le ministre Paradis a été mis au courant du sujet de mon interpellation il y a plus d'une semaine et pourtant, il a attendu la toute dernière minute pour déposer une étude qui pourrait contenir des éléments importants. Or, je n'ai pas eu le temps de la lire et en agissant ainsi, il dévie l'attention des journalistes sur le rapport et non sur les questions sérieuses que j'ai à lui poser. C'est tout simplement inacceptable. De quelles questions Pierre Paradis a-t-il peur au juste? A-t-il déposé cette étude seulement ce matin pour éviter que je puisse l'interroger sur les conclusions du rapport ? » s'est interrogée Sylvie D'Amours avant d'entrer au Salon Bleu, promettant également de lire avec grand intérêt le document déposé par Pierre Paradis, vendredi matin.
Une industrie à la croisée des chemins
La députée de la CAQ a profité de son interpellation pour demander au ministre de l'Agriculture de cesser son mutisme dans plusieurs dossiers et de rassurer les producteurs agricoles du Québec. Il a notamment été question de l'implantation d'un pôle logistique à Vaudreuil-Soulanges et la possible expropriation de terres agricoles, la perte d'emplois dans le domaine, l'augmentation de la valeur moyenne des terres agricoles qui rendent leur accès plus difficiles pour la relève et le nouveau souffle dont l'industrie a réellement besoin au Québec.
« Encore ce matin, les données de Statistique Canada indiquent que le secteur de l'agriculture a perdu 2 600 emplois en octobre. La situation devient alarmante au Québec. C'est simple : je demande des gestes concrets de la part du ministre, non pas seulement des paroles. Notre industrie est à la croisée des chemins et M. Paradis perd de vue les vrais défis auxquels sont confrontés nos agriculteurs. L'agriculture au Québec est un levier économique indéniable et pour garantir la richesse collective, il ferait bien d'être à l'écoute de l'industrie », a fait savoir la députée caquiste.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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