Sécurité dans le métro - Paul St-Pierre Plamondon s'inquiète de la hausse de la violence et propose des solutions
MONTRÉAL, le 16 mars 2025 /CNW/ - Le chef du Parti Québécois et député de Camille-Laurin, Paul St-Pierre Plamondon s'inquiète de la hausse fulgurante de la violence dans le métro et la baisse du sentiment de sécurité des usagers et du personnel. « Peu de semaines passent sans qu'on rapporte des incidents troublants dans le métro de Montréal : attaques violentes, consommation de drogue, personnes en situation d'itinérance qui n'ont pas d'autre place où aller, individus avec des problèmes de santé mentale en pleine crise. C'est un spectacle désolant qui n'est pas digne du Québec que nous connaissons. Récemment, j'entends les citoyens m'en parler constamment. J'ai cinq stations de métro dans ma circonscription et c'est évident que la situation s'est grandement dégradée. Les chiffres ne mentent pas : le nombre d'incidents pour les constables a passé de 24 en 2023 à 124 en 2024. La hausse de plaintes liées à la sécurité a triplé dans les mêmes années », s'inquiète le député et parole-parole du Parti Québécois pour la métropole.
EN BREF
- Le chef du Parti Québécois déplore le manque de leadership du gouvernement de la CAQ dans le dossier de la hausse du sentiment d'insécurité des usagers dans le métro de Montréal ;
- Paul St-Pierre Plamondon s'inquiète et propose des solutions. Le Parti Québécois propose 3 mesures d'urgence vu la situation :
- Remettre sur pied l'Équipe de concertation communautaire du SPVM (L'ECCR), qui a vu son financement aboli par la CAQ l'année dernière ;
- Bonifier l'Équipe métro d'intervention et de concertation du SPVM (EMIC) ;
- Recruter 100 nouveaux travailleurs de rue et sociaux dans les organismes communautaires afin de miser aussi sur la prévention.
- Le chef péquiste réitère sa demande au premier ministre Legault de se saisir lui-même du dossier de l'itinérance en adoptant un plan d'urgence basé sur les meilleures pratiques.
Le mois passé, la STM a sonné l'alarme sur la dégradation rapide de la situation dans le métro, demandant l'ajout de ressources supplémentaire, sans quoi la société de transport en viendrait à un « point de rupture ». Cette semaine, le point de rupture est arrivé, encore une fois sans qu'on entende d'une quelconque façon le gouvernement de la CAQ : la ville et la STM ont annoncé que désormais il sera interdit pour les personnes de flâner, puisqu'ils adoptent une politique « d'obligation de circuler », pour répondre à la présence grandissante de personne en situation d'itinérance.
« J'ai interpellé le premier ministre le 9 avril dernier, il y a bientôt un an, pour lui demander d'intervenir rapidement et de s'intéresser à ce qui se passait dans le métro de Montréal, alors qu'on voyait de plus en plus d'incidents se produire. Résultat ? Le gouvernement a coupé l'Équipe de concertation communautaire du SPVM qui était composée de policiers et de civils formés pour intervenir auprès des personnes vulnérables, la CAQ a laissé la situation se dégrader complètement sans agir depuis », déplore Paul St-Pierre Plamondon.
Rappelons également que le 17 mai dernier, le Parti Québécois avait proposé une refonte du cadre d'intervention en itinérance, devant l'explosion du phénomène depuis l'arrivée au pouvoir de la CAQ. Le plan péquiste, disponible ici, explorait cinq axes pour répondre aux enjeux de l'itinérance, inspirés de la Politique nationale de la lutte contre l'itinérance -- Ensemble pour éviter la rue et en sortir, adoptée en 2014 par Véronique Hivon, et des meilleures pratiques observées notamment en Finlande et à Houston.
« L'itinérance a bondi de 44 % de 2018 à 2022 au Québec, rien n'indique que depuis, la CAQ a pris au sérieux la détresse des individus concernés ni les appels à l'aide répétés des intervenants sur le terrain. Le laisser-faire caquiste a un impact sur le vivre-ensemble, qui se trouve fortement dégradé. Je réitère notre demande, le premier ministre doit se saisir personnellement du dossier et le gouvernement doit refondre le cadre d'intervention en itinérance pour répondre à la crise », conclut le chef du Parti Québécois.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois

SOURCE : Emmanuel Renaud, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 1 (418) 720-5717, [email protected]
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