Selon Ernst & Young, la réglementation et la conformité constituent les
principales préoccupations avec lesquelles les entreprises canadiennes sont
aux prises
Malgré sa relative solidité, le Canada n'est pas à l'abri des menaces, nouvelles ou récurrentes
MONTRÉAL, le 5 août /CNW Telbec/ - La réglementation et la conformité se sont de nouveau retrouvées au premier rang du palmarès de cette année des dix principaux risques auxquels les entreprises mondiales font face. Le rapport révèle que les organisations canadiennes et mondiales de tous les secteurs continuent d'être aux prises avec diverses menaces, nouvelles ou récurrentes, au moment où l'économie sort de la récession.
"La gestion du risque est devenue une nécessité pour atteindre les résultats escomptés et éviter de placer l'entreprise en danger. À l'heure actuelle, au Canada, les principales craintes des dirigeants portent sur la réglementation et la conformité, affirme Anne-Marie Hubert, leader du groupe national des Services consultatifs d'Ernst & Young. Les changements proposés partout dans le monde pourraient entraîner une surréglementation et un protectionnisme accru, empêchant les entreprises de bien fonctionner d'un pays à l'autre, étouffant ainsi le processus décisionnel."
Des dirigeants de premier plan de l'industrie ont indiqué les principaux risques d'entreprise auxquels leur secteur pourrait faire face au cours des 12 prochains mois et les ont classés par ordre d'importance. Ces risques sont les suivants (les rangs pour 2009 sont entre parenthèses) :
1. Réglementation et conformité (deuxième en 2009) 2. Accès au crédit (premier) 3. Lenteur de la reprise ou récession à double creux (l'aggravation de la récession s'est classée au troisième rang l'an dernier) 4. Gestion des talents (septième) 5. Marchés émergents (douzième) 6. Réduction des coûts (sixième) 7. Acteurs non traditionnels (cinquième) 8. Virage vert radical (quatrième) 9. Acceptation sociale et responsabilité sociale des entreprises (nouveau en 2010) 10. Conclusion d'alliances et de transactions (huitième)
L'accès au crédit se maintient au haut du palmarès des risques en 2010, et n'a reculé que d'un rang par rapport à 2009. Selon le sondage, les répondants sont préoccupés par les répercussions potentielles de la montée en flèche de la dette publique, l'instabilité des marchés et la possibilité d'un deuxième resserrement du crédit. Le rapport mentionne notamment les sociétés qui détiennent des titres adossés à des actifs et les sociétés des secteurs de l'immobilier et de l'électricité et des services publics dont les emprunts sont sur le point d'être refinancés.
"Bien que, au Canada, l'économie et le secteur bancaire soient considérés comme relativement solides, nous devons prendre en compte le fait que le risque lié à l'accès au crédit a une incidence sur le coût du crédit à l'échelle mondiale et pourrait rester d'actualité pendant un certain temps, ajoute Mme Hubert. Il est presque assuré que les énormes déficits budgétaires se traduiront par une hausse des taux d'intérêt au fil du temps."
Les défis que posent le recrutement et la gestion de talents ont opéré une remontée spectaculaire à l'échelle des risques cette année, à l'instar du risque lié aux marchés émergents. Les risques sur le plan de l'acceptation sociale et de la responsabilité sociale des entreprises sont nouveaux sur la liste cette année, ce qui donne à penser que les entreprises sont soumises à diverses pressions à mesure que la reprise économique prend forme. Ces deux risques représentent autant de menaces pour la réputation des secteurs de la gestion d'actif et des services bancaires. Quant aux sociétés minières et métallurgiques, elles sont confrontées au risque lié au maintien de l'approbation publique, tandis que les secteurs de la technologie et des télécommunications et le secteur public font face à plusieurs menaces difficiles à repérer.
La gestion d'actif, les services bancaires et, dans une moindre mesure, les sociétés d'assurance sont confrontés aux répercussions politiques et à une refonte complète de la réglementation par suite de la crise financière mondiale. Les secteurs du pétrole et du gaz, de l'immobilier ainsi que des mines et métaux sont aux prises avec les mesures visant à augmenter leurs revenus mises en place par les gouvernements à court de ressources. Les sociétés du secteur public, pour leur part, doivent composer avec les décisions difficiles des politiciens soumis à diverses pressions.
"Les entreprises à l'échelle des secteurs doivent continuer à scruter l'horizon pour repérer les nouveaux facteurs de risque, conclut Mme Hubert. La capacité de détecter les menaces, de réagir et de sans cesse s'adapter continue de faire partie intégrante du processus de gestion, en particulier au moment où les entreprises canadiennes sont à l'affût de nouveaux débouchés au-delà de nos frontières."
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