Selon la HSBC, les taux d'intérêt et les prix du pétrole nuisent à la croissance, mais les entreprises canadiennes peuvent profiter de bonnes occasions en raison de la meilleure tenue de l'économie américaine English
** La faiblesse du dollar devrait stimuler la compétitivité des entreprises manufacturières canadiennes à moyen terme.
** Les volumes des échanges commerciaux devraient quadrupler d'ici 2050.
VANCOUVER, le 17 déc. 2015 /CNW/ - Après un ralentissement marqué cette année attribuable au tassement de la demande des marchés émergents, les entreprises du monde entier s'attendent à voir les États-Unis et l'Europe être les moteurs d'une timide reprise du commerce mondial. Celle-ci devrait prendre de l'ampleur et s'accélérer à moyen terme, selon les plus récentes prévisions semestrielles de la HSBC sur le commerce international.
Contrairement au pétrole, dont les prix peu élevés continuent d'entraver lourdement l'économie canadienne, le huard, à cause de sa faiblesse même sur le plan historique par rapport au dollar américain, devrait rehausser la compétitivité des entreprises canadiennes, en particulier celles du secteur manufacturier. Aux États-Unis, les solides perspectives attribuables à l'amélioration des données fondamentales devraient aussi représenter un coup de pouce du marché d'exportation traditionnel, mais le plus important, du Canada.
Andrew Skinner, responsable en chef, Commerce international et financement des comptes clients à la Banque HSBC Canada, a fait la déclaration suivante : «Certains facteurs ont entravé les échanges commerciaux cette année, mais les entreprises canadiennes s'attendent à ce que des facteurs cycliques, notamment les perspectives favorables aux États-Unis, la faiblesse du dollar et les taux d'intérêt peu élevés, dynamisent les exportations canadiennes à moyen terme et contribuent à atténuer l'incidence de la baisse d'activité dans le secteur de l'énergie.»
Les prix du pétrole à terme ont diminué, et la HSBC prévoit que les investissements et le nombre d'emplois dans le secteur de l'énergie pèseront sur la croissance. Ces prévisions sont renforcées par l'opinion voulant que l'offre excédentaire de pétrole soit peu susceptible de se résorber et que les États-Unis (auxquels est destinée la quasi-totalité des exportations canadiennes d'énergie) continuent de remplacer l'énergie qu'ils importent par celle qu'ils produisent.
Nos prévisions, qui font ressortir les principaux facteurs de reprise des échanges commerciaux, mettent en relief cinq tendances mondiales qui auront une incidence favorable :
- la stabilisation de l'économie chinoise;
- une hausse des dépenses d'investissement favorisant une solide croissance de la demande d'importations dans les pays développés;
- une reprise cyclique dans les principaux secteurs;
- la libéralisation des échanges commerciaux dont les effets se feront de plus en plus sentir;
- l'accroissement des perspectives de croissance dans le commerce des services.
Les Prévisions de la HSBC sur le commerce permettent d'établir des prévisions à l'égard du commerce bilatéral pour les exportations et importations totales de biens à moyen et long terme. Toutefois, un rapport distinct, publié récemment et intitulé Trade Winds: shaping the future of international trade, propose une perspective à beaucoup plus long terme sur la façon dont les entreprises peuvent planifier pour l'avenir en mettant à profit l'expérience acquise par la HSBC en matière de commerce mondial après 150 ans d'existence.
Dans l'ensemble, au cours des prochaines décennies, la HSBC prévoit que l'augmentation de la population mondiale, la conclusion de nouveaux accords commerciaux, une meilleure logistique et l'amélioration du modèle opérationnel des entreprises provoqueront une forte hausse des exportations. La technologie jouera aussi un rôle croissant dans cette nouvelle étape de la mondialisation. D'ici 2050, les exportations de biens devraient atteindre 68 500 milliards de dollars américains, et la Chine, les États-Unis et l'Allemagne seront les principales nations commerçantes.
La libéralisation des échanges commerciaux se poursuivra, à la faveur de l'élargissement du libre-échange ainsi que de l'harmonisation soutenue des normes et de la réglementation visant à réduire les barrières commerciales. Ainsi, la ratification de l'ébauche d'accord du Partenariat transpacifique devrait donner lieu à la plus importante entente commerciale depuis 20 ans. Finalement, la stabilisation du contexte politique et du marché des changes facilitera les échanges commerciaux pour les entreprises partout dans le monde.
Le rapport Trade Winds fait ressortir les occasions futures suivantes pour les entreprises :
- L'avènement des spécialistes collaborateurs : Nos analystes prévoient que des spécialistes collaboreront avec des organismes de premier ordre pour se démarquer.
- Il faudra compter avec la concurrence de petites entreprises à l'international : Pour interagir à l'échelle internationale, il ne sera pas toujours préférable ou nécessaire d'être un poids lourd.
- L'emplacement ne sera plus aussi important : Le lieu de naissance ou d'établissement sera moins important, en raison du resserrement de l'écart entre les pays émergents et développés.
- La durabilité sera un élément clé : La compréhension des pressions qui seront exercées à l'avenir sur la planète ainsi que des souhaits des consommateurs donnera naissance à de nouvelles entreprises qui chercheront à atteindre leurs objectifs de façon durable.
- Des modèles opérationnels fondés sur la location plutôt que sur l'achat : De nouveaux modèles de revenu modifieront en profondeur la façon dont les entreprises mènent leurs activités, investissent pour l'avenir et croissent.
- Des données, des données : Grâce à notre capacité croissante d'utiliser des données pour surveiller le monde actuel et prévoir l'avenir, les entreprises seront en mesure d'établir des systèmes intelligents pour consigner l'information et répondre à la demande des consommateurs.
- Préparer la main-d'œuvre de l'avenir : La constatation des changements de compétences qu'exige l'économie procurera aux entreprises d'excellentes occasions d'adapter leurs stratégies de gestion de la main-d'œuvre.
Selon M. Skinner : «Actuellement, un très petit nombre d'entreprises canadiennes vendent à l'étranger. En fait, 550 entreprises réalisent à elles seules près des trois quarts (70 %) des exportations totales de biens. Afin de conserver longtemps notre niveau de vie actuel, nous devons miser sur la croissance des marchés à l'extérieur du Canada. L'économie mondiale, et celle du Canada en particulier, a besoin d'une augmentation, et non d'une diminution, des échanges commerciaux.»
Cliquez ici pour obtenir un exemplaire du rapport Trade Winds de la HSBC.
Notes aux rédacteurs :
Prévisions de la HSBC sur le commerce international - modélisées par Oxford Economics
Oxford Economics a créé, pour la HSBC, un service personnalisé qui offre des prévisions quant aux échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, en fonction des propres analyses et prévisions de la HSBC à l'égard de l'économie mondiale afin de générer un portrait complet des échanges commerciaux bilatéraux pour la totalité des importations et des exportations de produits, ainsi que des balances commerciales entre 180 paires de pays.
Oxford Economics utilise un cadre de modélisation mondial, basé en partie sur les liens commerciaux, qui assure une parfaite cohérence entre tous les pays. Les prévisions tiennent compte de facteurs tels que le taux de croissance de la demande dans le pays destinataire et la compétitivité du pays exportateur. Les exportations, les importations et les balances commerciales sont établies selon les estimations historiques et les prévisions pour les périodes suivantes : 2014-2016, 2017-2020 et 2021-2030. Les secteurs sont définis selon la Classification type pour le commerce international (CTCI) établie par les Nations Unies et regroupés dans 30 catégories. Pour obtenir de plus amples informations à propos de la modélisation des secteurs, consultez le http://www.globalconnections.hsbc.com/.
À propos des Services aux entreprises de la HSBC
Depuis 150 ans, la HSBC est présente là où il y a de la croissance et aide ses clients à saisir les occasions qui se présentent à eux. Aujourd'hui, les Services aux entreprises de la HSBC répondent aux besoins de clients - de la petite entreprise jusqu'à la multinationale - dans près de 60 marchés développés et émergents aux quatre coins du monde. Ils aident les entreprises à prendre de l'expansion en leur offrant des outils et des conseils, notamment en matière de fonds de roulement, de financement du commerce international et de gestion des paiements et des fonds. Forte d'un réseau couvrant les trois quarts des zones de commerce mondiales, la HSBC est le chef de file mondial dans les services de commerce international et les services bancaires aux entreprises. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site www.hsbc.com/1/2/business-and-commercial.
Banque HSBC Canada
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au pays. Nous aidons des entreprises et des particuliers partout au Canada à faire des affaires et à gérer leurs finances à l'échelle mondiale par l'entremise de trois secteurs d'activité mondiaux, soit les services aux entreprises, les services bancaires internationaux et marchés et les services bancaires de détail et gestion de patrimoine. Le Canada est un marché prioritaire pour le Groupe HSBC, l'un des plus importants groupes de services bancaires et financiers au monde dont les actifs totalisaient 2 549 milliards de $US au 30 septembre 2015. Le Groupe HSBC sert des clients du monde entier en mettant à leur disposition un réseau international de plus de 6 100 bureaux qui sont répartis dans 72 pays et territoires en Europe, en Asie, dans les Amériques, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et sont reliés entre eux grâce à des technologies de pointe.
SOURCE HSBC Bank Canada
Demandes des médias : Fabrice de Dongo, Premier directeur, relations avec les médias, 416-868-8282, [email protected]; Sharon Wilks, Responsable en chef, relations avec les médias, 416-868-3878, [email protected]
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