Selon le Conseil canadien du commerce de détail, les Canadiens font bien les choses à la Saint-Valentin English
TORONTO, le 12 févr. 2013 /CNW/ - Donnez-vous une bonne tape dans le dos. Vous avez bien fait les choses l'an dernier pour la Saint-Valentin, selon les résultats d'un sondage mené par le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD).
Les répondants ayant reçu l'an dernier un cadeau pour la Saint-Valentin de leur tendre moitié devaient indiquer si leur partenaire avait alors dépensé trop, trop peu ou juste assez : 86 pour cent ont indiqué que le montant dépensé était juste assez, et ce, peu importe le sexe du destinataire.
« Une douce pensée pour une douce journée », de dire Diane J. Brisebois, présidente-directrice générale du CCCD. « Les Canadiennes et les Canadiens font clairement preuve d'une générosité bienveillante et gracieuse les uns envers les autres. »
En tout et pour tout, les ménages canadiens s'attendent à dépenser, cette année, environ 37 $ pour leurs achats de la Saint-Valentin. Madame Brisebois précise qu'il s'agit là d'une moyenne; certaines personnes dépensent 5 $ pour l'achat d'une carte, alors que d'autres peuvent en dépenser des centaines sur un bijou. Les hommes (43 pour cent) sont plus susceptibles que les femmes (36 pour cent) à indiquer qu'ils entendent faire des achats pour célébrer cette journée. Aucune différence régionale à la grandeur du pays n'a été détectée à ce chapitre.
Le sondage a également révélé que :
- Près de la moitié (45 pour cent) du budget pour la Saint-Valentin va à l'achat de friandises et de cartes.
- Les Britanno-Colombiens sont plus susceptibles que pratiquement tous les autres Canadiens à consacrer la majeure partie de leur budget à l'achat de friandises (37 pour cent du budget).
- Les Albertains et les Québécois s'attendent à consacrer une plus grande partie de leur budget (25 pour cent et 24 pour cent du budget, respectivement) à l'achat de fleurs, comparé aux Britanno-Colombiens (11 pour cent du budget).
- Les personnes avec enfants (6 pour cent du budget) sont plus susceptibles de prévoir dépenser un pourcentage plus élevé de leur budget sur la lingerie fine que les personnes sans enfant (3 pour cent du budget).
- Les hommes entendent consacrer une part plus importante de leur budget à l'achat de fleurs (31 pour cent du budget, par rapport à 9 pour cent du budget chez les femmes).
- Les Ontariens (11 pour cent du budget) sont plus susceptibles de consacrer une plus grande part de leur budget à l'achat de bijoux que les gens des Prairies (2 pour cent du budget) ou de la Colombie-Britannique (3 pour cent du budget).
- Le cinquième (22 pour cent) du budget des acheteurs est consacré à l'achat d'articles de catégories autres que les cartes, les fleurs, les friandises, les bijoux et la lingerie fine.
« Ainsi, nous savons que les Britanno-Colombiens ont une dent sucrée, que les parents demeurent de grands romantiques et que les hommes continuent d'acheter des bijoux pour leur compagne, » ajoute Madame Brisebois. « Comme le dit la chanson : que c'est beau l'amour! »
Le saviez-vous?
Le jour de la Saint-Valentin est fondé sur un événement fort peu romantique. En effet, Valentin, grand-prêtre de Rome, perdit littéralement la tête par amour, mais c'était son amour de la foi chrétienne, qu'il refusa de renoncer. Par conséquent, le 14 février 269 ou 270 A.D., l'empereur romain de l'époque le fit décapiter. Jusqu'à présent, rien à voir encore avec nos petites douceurs.
La fête de Saint-Valentin du 14 février a été établie pour la première fois en 496, par le pape Gélase 1er. Toujours pas de fleurs ni de friandises.
Toutefois, au 15e siècle, le jour de la Saint-Valentin se transforme en un événement romantique, au cours duquel on échange des cartes, des fleurs et des friandises. De nombreux historiens attribuent ce changement à l'influence de la notion médiévale de l'amour courtois. Jusqu'au milieu du vingtième siècle, la plupart des cartes étaient faites à la main. Et, effectivement, plus ça change, plus c'est pareil : de nos jours, les cartes « faites à la main » sont très tendance et se retrouvent dans plusieurs boutiques.
Le sondage a été mené par Harris/Decima par le biais du sondage téléphonique omnibus national de la société. Les données ont été recueillies du 17 au 20 janvier 2013. Au total, quelque 1 000 questionnaires de sondage ont été remplis, avec une marge d'erreur de +/-3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les données ont été pondérées de sorte à refléter la population canadienne générale (âge/sexe par région), en se fondant sur les données du recensement canadien.
Le Conseil canadien du commerce de détail (www.retailcouncil.org) est la voix des détaillants. Fondé en 1963, le CCCD est une association sans but lucratif qui représente plus de 45 000 magasins de détail de tous types, notamment des grands magasins, des magasins spécialisés, des magasins à escompte, des magasins indépendants, des chaînes spécialisées régionales et nationales et des commerces en ligne.
SOURCE : Retail Council of Canada
Sally Ritchie
V.-p., Communications et marketing, CCCD
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