Selon le rapport de BMO sur les récoltes nord-américaines en 2018, la production reste à un niveau record chez les agriculteurs américains, tandis que les conditions de croissance de l'Ontario ouvrent la voie pour le Canada English
- L'Ontario devrait connaître la plus forte récolte de maïs jamais enregistrée au Canada
- Les agriculteurs canadiens protégés par un huard faible
- Les rendements des récoltes américaines devraient dépasser de 16 pour cent la moyenne, de sorte que l'offre continuera de constituer un obstacle pour les prix
MONTRÉAL et MILWAUKEE, WI, le 31 oct. 2018 /CNW/ - Selon le rapport de BMO sur les récoltes nord-américaines en 2018, les conditions de croissance favorables en Ontario devraient engendrer une récolte de maïs record au Canada tandis qu'aux États-Unis, le rendement des récoltes devrait excéder la tendance pour la sixième année d'affilée.
Perspectives canadiennes
Les agriculteurs canadiens des plus grandes régions agricoles du pays ont vu les rendements de leurs cultures composites (maïs, soja, blé et canola) fléchir en dessous de la tendance pour une deuxième saison consécutive. Les conditions de croissance ont été les plus difficiles dans les Prairies, où le temps chaud et sec a desséché les champs de blé et de canola au printemps. Les mauvaises conditions météorologiques ont également eu un effet négatif sur les récoltes dans les Prairies, ce qui pourrait également nuire aux rendements et à la qualité des cultures. En revanche, l'Ontario a connu des conditions de croissance plus favorables qui devraient permettre d'obtenir la plus grande récolte de maïs canadienne jamais enregistrée.
« Les conditions météorologiques dans l'Ouest canadien ont freiné la production agricole des producteurs canadiens », a déploré Adam Vervoort, directeur - Services aux agriculteurs, BMO Groupe financier. « Le secteur agricole est important pour le Canada et son économie, nous allons donc continuer à chercher des moyens d'aider, notamment en mettant en place des programmes de prêts pour les jeunes Canadiens actifs dans le secteur agricole ou désirant y accéder. »
M. Vervoort a souligné que les conditions en Ontario étaient plus proches de celles observées aux États-Unis. Grâce à la faiblesse du dollar canadien, les producteurs ontariens sont bien placés pour dégager des revenus solides cette année.
La hausse des taux d'intérêt et des salaires devrait peser sur la rentabilité.
« Les agriculteurs canadiens profitant d'une augmentation des revenus agricoles, certains devraient être bien placés pour investir dans leurs activités », a prédit M. Vervoort. « La technologie offre aux exploitants agricoles une occasion importante d'accroître l'efficacité de leurs activités. Même avec une hausse modérée des taux d'intérêt, l'amélioration de l'efficacité des exploitations agricoles devrait contribuer à améliorer la rentabilité et les flux de trésorerie, permettant ainsi aux agriculteurs d'être mieux placés pour gérer les fluctuations de taux d'intérêt.
Perspectives américaines
Les États-Unis, encore une fois, connaissent une bonne récolte. Pour la sixième saison consécutive, les rendements devraient être supérieurs à la tendance. Grâce aux bonnes conditions de croissance, les rendements de soja devraient atteindre un niveau record cette année. En ce qui a trait au maïs, une culture largement soutenue par de solides conditions de croissance dans le Midwest, la récolte devrait être la seconde en importance de l'histoire. Les rendements de blé aussi s'annoncent comme les deuxièmes meilleurs jamais enregistrés et, l'équilibre du marché évoluant maintenant dans la bonne direction, le blé est la grande culture dont les prix ont connu une nette amélioration cette année.
Toutefois, la vigueur de la production agricole pèse également lourdement sur les prix des principales cultures aux États-Unis. Les prix des produits végétaux américains ont également été plombés par des différends commerciaux qui rendent certains produits agricoles plus chers pour les acheteurs étrangers. La hausse des coûts et des salaires devrait également accroître la pression financière sur les producteurs agricoles américains.
« Les conditions de croissance dans les principales régions agricoles des États-Unis demeurent impressionnantes, en particulier par rapport au Canada et, dans une moindre mesure, au reste du monde », a indiqué Sam Miller, directeur général et chef, Agriculture, BMO Harris Bank. « Certains produits de culture comme le soja ont été plus durement touchés par les défis commerciaux et la baisse des prix des produits a un impact sur les revenus. La forte croissance de la demande procure toutefois un certain soulagement en cette période difficile pour les producteurs de céréales. »
On peut consulter le rapport complet à l'adresse https://economics.bmocapitalmarkets.com/economics/reports/20181031/sr181031-harvest.pdf (en anglais)
À propos de BMO Groupe financier
Depuis 200 ans et toujours là pour ses clients, BMO est un fournisseur de services financiers hautement diversifiés - la huitième banque en importance pour son actif en Amérique du Nord. Fort d'un actif totalisant 765 milliards de dollars au 31 juillet 2018 et d'une équipe d'employés polyvalents et très motivés, BMO offre à plus de douze millions de clients une vaste gamme de produits et de services dans les domaines des services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de la gestion de patrimoine et des services de banque d'affaires. Les activités de BMO Groupe financier sont réparties entre trois groupes d'exploitation : les Services bancaires Particuliers et entreprises, la Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux.
SOURCE BMO Groupe Financier
Requêtes médias : Valérie Doucet, Montréal, [email protected], 514-877-8224
Partager cet article