SELON MARCHÉS MONDIAUX CIBC INC., LES ACTIONS À DIVIDENDES SONT LE MEILLEUR
CHOIX DES INVESTISSEURS
"Encaisser des dividendes peut être le meilleur moyen de faire de l'argent"
TORONTO, le 29 oct. /CNW/ - Selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC inc., les actions donnant droit à des dividendes ont permis à l'indice S&P 500 et à l'indice composé TSX d'inscrire leurs meilleurs rendements des 71 et 14 dernières années, respectivement. Il est probable que ces actions continueront de constituer le meilleur choix des investisseurs pendant quelque temps.
Le rapport révèle que les faibles taux d'intérêt qui prévaudront dans un avenir prévisible feront du tort aux rendements du marché obligataire à court terme. Il indique également que, bien que le marché obligataire à plus long terme ait été avantagé par les gains en capital associés à la reprise récente, le temps des festivités pourrait bientôt être révolu en raison des sommets artificiels atteints par les prix étant donné l'attente selon laquelle la Réserve fédérale américaine se tournera de nouveau vers les obligations.
"Les actions deviennent donc un refuge qui permet de se protéger du contexte de faible croissance et de rendements médiocres", affirme Avery Shenfeld, économiste en chef de la Banque CIBC. "Dans un contexte où la récession est absente, mais où la croissance est lente, les actions donnant droit à des dividendes se distinguent par leur fiabilité. Encaisser des dividendes pourrait bien être le meilleur moyen de faire un peu d'argent, par opposition à encaisser un chèque de paie ou un coupon d'obligation."
Le rendement des actions de la Bourse de Toronto dépasse actuellement de 70 points de base le rendement des obligations du gouvernement du Canada à 5 ans, soit un déficit ou un manque à gagner historique de plus de trois points de pourcentage. Par conséquent cette année, les rentrées de fonds dans les fonds de dividendes et les fonds à revenu ont doublé par rapport à celles des fonds d'actions dans leur ensemble, ou des fonds d'obligations.
Historiquement, les actions donnant droit à des dividendes ont fait bonne figure lorsque l'économie se portait comme elle le fait maintenant, c'est-à-dire un taux de croissance de moins de 2 % et un risque d'inflation de plus en plus faible. Tant au Canada qu'aux États-Unis, ces actions ont mieux fait à moyen terme que les actions qui ont, par le passé, donné droit à des versements de dividendes peu élevés ou irréguliers, et l'écart se creuse lorsque les résultats économiques sont mitigés.
Depuis 1990, les actions américaines de qualité donnant droit à des dividendes ont surclassé les actions de l'indice S&P 500 de neuf points de pourcentage en moyenne chaque année pendant les années difficiles, lorsque le taux de croissance du PIB n'atteignait même pas 2 %. Ce rendement a diminué de deux points de pourcentage lorsque le rythme de la croissance s'est accéléré. Ce scénario s'applique au Canada où le rendement des actions donnant droit à des dividendes a surpassé le rendement de l'indice composé TSX d'environ cinq points de pourcentage au cours des dernières années, quand le taux de croissance de l'économie était en deçà de 2 %. Ces actions ont également dégagé un rendement supérieur lorsque la croissance a accéléré le pas, même si ce n'est que d'un maigre point de pourcentage. Bien que la Bourse de Toronto doive encore revenir aux niveaux d'avant la faillite de Lehman, un investisseur qui aurait acheté des titres de qualité donnant droit à des dividendes pendant cette période aurait réalisé, à l'heure actuelle, un gain bien supérieur à 10 %, y compris les distributions.
Il faut comparer ce rendement à celui des titres à revenu fixe à court terme (un an ou un peu plus) que M. Shenfeld qualifie de "catastrophique". "Rien ne permet de prévoir que les taux quasi nuls changeront aux États-Unis. Avant même d'envisager une hausse de taux, la Réserve fédérale aura non seulement adopté de nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif, mais elle aura également amorcé le processus de mobilisation de fonds additionnels en remettant des obligations sur le marché et, peut-être, en haussant le taux sur les réserves excédentaires. Il reste tellement d'étapes à franchir que nous avons repoussé la date à laquelle le taux s'éloignera du zéro au-delà de 2012."
Par conséquent, M. Shenfeld est d'avis que les perspectives sont d'autant plus encourageantes pour la Banque du Canada, qui doit se préoccuper de l'incidence des écarts de change par rapport au dollar canadien et du poids qu'ils auront sur les exportations. "Les taux pourraient se maintenir à 1 % jusqu'au deuxième semestre de 2011 puis, éventuellement, augmenter pour s'établir à 2 % en 2012."
"Ce n'est pas en comblant l'écart de production d'ici la fin de 2012 que les taux reviendront, comme certains le présument, à des niveaux " neutres " fixes pendant cette période. Si la faiblesse de la conjoncture à l'étranger l'exige, les taux pourraient rester faibles, ce qui avantagerait l'économie, mais défavoriserait les investisseurs dans les bons du Trésor."
Perspectives favorables pour les actions donnant droit à des dividendes
Tandis que les actions traditionnelles donnant droit à des dividendes, comme les actions des sociétés de services publics, de sociétés financières ou de sociétés de télécommunication, ont par le passé dominé la Bourse de Toronto en termes de rendement moyen des actions, les sociétés de secteurs comme l'énergie, l'industrie et les soins de santé ont également généré des rendements supérieurs à 5 %.
Le nombre de sociétés qui sabrent dans les dividendes a également considérablement diminué, puisque seulement 3 % environ des déclarations de dividendes de sociétés cotées à la Bourse de Toronto au troisième trimestre mentionnaient des réductions de taux, soit 80 % de moins qu'au point culminant de la récession.
"Bien que de nombreuses considérations soient en cause, les niveaux élevés de liquidités des entreprises semblent indiquer que les dividendes augmenteront davantage", déclare Peter Buchanan, économiste principal à la Banque CIBC. "Notre analyse, qui se fonde sur les ventes, donne à penser que le niveau de la trésorerie et des équivalents de trésorerie des sociétés membres de l'indice composé TSX dépasse, à l'heure actuelle, d'environ 20 % les niveaux historiques. Les ratios dividendes/bénéfice sont à leur niveau le plus bas dans le secteur des matériaux, des services publics et des biens de consommation de base. Les entreprises de ces secteurs peuvent se permettre de hausser les dividendes en fonction des bénéfices de 2010, tandis que les autres pourraient le faire si leurs bénéfices s'améliorent en 2011.
"Les périodes économiques difficiles peuvent procurer des possibilités aux investisseurs, tout comme le font les périodes d'accélération de la croissance économique. Dans le contexte actuel, les investisseurs ne doivent pas perdre de vue cette réalité ni les données historiques, et doivent examiner avec sérieux les actions donnant droit à des dividendes lorsqu'ils sont à la recherche de l'équilibre optimal entre les considérations rendement/revenu et de préservation du capital."
Il est possible de consulter le rapport complet de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse http://research.cibcwm.com/economic_public/download/soct10.pdf.
Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés de capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de gouvernements et d'institutions.
Renseignements: Avery Shenfeld, économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC inc., 416 594-7356, [email protected], ou Kevin Dove, Communications et affaires publiques, 416 980-8835, [email protected]
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