Selon TD Waterhouse, les marchés boursiers nord-américains connaîtront une
troisième année consécutive de hausse en 2011
- Les principaux indices boursiers américains et canadiens afficheront respectivement une hausse légèrement supérieure et légèrement inférieure à 10 %.
- Les rendements obligataires canadiens varieront entre 1 % et 3 %.
- Les marchés émergents généreront des rendements de près de 10 %.
TORONTO, le 29 nov. /CNW/ - TD Waterhouse a publié aujourd'hui son bulletin Perspective d'investissement, dans lequel elle prévoit, dans la foulée de ses prévisions de 2009 et 2010, que les marchés boursiers américains et canadiens connaîtront une troisième année consécutive de hausse en 2011.
« Malgré certains importants problèmes macroéconomiques persistants dont nous devons rester conscients, nous pensons que les marchés boursiers poursuivront leur mouvement à la hausse en 2011 qui constituera donc la troisième année de la phase haussière en cours, affirme Bob Gorman, stratège en chef, TD Waterhouse. Entre les craintes liées à la conjoncture macroéconomique et la solidité des facteurs fondamentaux des entreprises, nous pensons que ces derniers devraient prévaloir en 2011. »
Voici quels seront selon M. Gorman les six thèmes dominants sur les marchés financiers en 2011 :
Marchés boursiers américains
1. | L'économie américaine se heurte à de graves problèmes, notamment les craintes d'une récession à double creux et de déflation, la mollesse persistante du marché de l'habitation et la tiédeur de l'immobilier commercial. Toutes ces préoccupations sont légitimes, mais le pire ne se concrétisera vraisemblablement pas et ce sont les facteurs suivants qui domineront : |
- Les É.-U. afficheront une croissance modeste de 2 % à 3 % qui sera suffisante pour gonfler les bénéfices des entreprises, mais pas assez forte pour créer de l'inflation et entraîner un resserrement marqué de la politique monétaire.
- Les évaluations boursières sont raisonnables, compte tenu des bénéfices d'exploitation et du ratio bénéfice-cours déclarés par les sociétés du S&P 500 qui sont nettement supérieurs aux rendements obligataires.
- Les sociétés américaines affichent en règle générale d'excellents bilans qui se caractérisent par des positions liquides record qui, jumelées au faible ratio cours-bénéfice, devraient favoriser les fusions et acquisitions.
- Les politiques monétaires et budgétaires devraient continuer d'être accommodantes.
- Dans le sillage des élections de mi-mandat, le nouvel équilibre du pouvoir à Washington devrait, de manière générale, créer un environnement plus propice aux investissements. Il n'y a rien de fortuit dans le fait que la troisième année des mandats présidentiels est de toutes les années parmi les quatre que compte le cycle présidentiel, celle pendant laquelle les rendements sont, historiquement, les plus élevés. Ce modèle pourrait de nouveau s'avérer en 2011.
2. | Les actions des sociétés américaines à faible capitalisation sont considérablement plus chères que celles des sociétés à forte capitalisation et en 2011, une rotation longtemps attendue devrait avoir lieu qui favorisera les premières au détriment des dernières. |
- Les sociétés technologiques à forte capitalisation, qui ont de manière générale affiché d'excellents résultats d'exploitation en 2010 qui ne se sont pas vraiment traduits par des gains sur les marchés boursiers, devraient connaître une bonne année en 2011, à mesure que les craintes de récession à double creux s'estomperont, ce qui incitera les sociétés à accroître leurs dépenses technologiques.
- Pour les investisseurs plus prudents, les entreprises du secteur des biens emballés pour la vente au détail qui versent des dividendes en forte croissance généreront un rendement global intéressant en 2011.
- Les conditions de crédit s'améliorent lentement et les actions des sociétés à forte capitalisation du secteur des services financiers, qui étaient à la traîne, devraient afficher un rendement supérieur.
Marchés boursiers canadiens
3. | Les actions canadiennes, comme leurs contreparties américaines, se caractérisent par des évaluations raisonnables, en termes absolus et relatifs, par rapport aux obligations et elles devraient poursuivre, pour une troisième année consécutive, leur mouvement à la hausse en affichant un rendement global légèrement inférieur à 10 %. |
- Le secteur de l'énergie, qui s'est heurté à certaines difficultés en 2010, devrait offrir un meilleur rendement en 2011 grâce à l'augmentation du cours moyen du pétrole.
- Les actions des grandes banques devraient également offrir un bon rendement, compte tenu des évaluations actuelles relativement faibles, des perspectives de bénéfices importants et de la croissance prévue des dividendes en 2011.
Marchés obligataires canadiens
4. | Les craintes de déflation et de récession à double creux se dissiperont probablement, ce qui entraînera une hausse lente et progressive des rendements obligataires conforme à un taux d'inflation qui demeure peu élevé. |
- Le rendement des obligations canadiennes se situera dans une fourchette de 1 % à 3 % en 2011.
- Les obligations de sociétés de qualité supérieure offriront un meilleur rendement que celui des obligations d'État, grâce à leur taux d'intérêt nominal plus élevé et à leur échéance plus courte.
Principaux marchés boursiers étrangers
5. | L'Europe du Nord, plus particulièrement l'Allemagne, la Suisse et la Grande-Bretagne, demeurera la région à privilégier parmi les grands marchés étrangers. Les perspectives de croissance y sont raisonnables et les évaluations, attrayantes. Les ratios cours-bénéfice sont bas et les rendements en dividendes élevés, ce qui favorisera une appréciation des marchés boursiers de près de 10 %. |
- Les marchés boursiers japonais afficheront un meilleur rendement en 2011, générant un rendement de près de 10 % qui se confirmera à mesure que les pressions à la hausse sur le yen se dissiperont, d'où une atténuation des pressions actuellement exercées sur le secteur des exportations.
Marchés émergents
6. | L'inflation, surtout dans le secteur de l'alimentation, entraînera un resserrement de la politique monétaire en Inde et, dans une moindre mesure, en Chine. Cette politique monétaire plus restrictive nuira à ces marchés et limitera leurs gains en 2011. |
- La poursuite de la croissance économique à un taux se situant près de 10 % et la croissance des bénéfices des sociétés qui l'accompagnera sont les principaux facteurs qui influeront sur les marchés boursiers en 2011.
- Le resserrement des conditions de crédit en Chine, qui contrastera avec la forte expansion de la fin de 2008 et du début de 2009, mettra de la pression sur le marché immobilier chinois.
- Dans l'ensemble, après avoir offert un rendement inférieur à celui des autres marchés émergents en 2010, la Chine dominera vraisemblablement ce groupe en 2011 grâce à un rendement légèrement supérieur à 10 % qui s'appuiera sur une croissance solide des évaluations et des bénéfices.
- Les actions des marchés émergents devraient, globalement, enregistrer des rendements approchant 10 % en 2011.
Justesse des prévisions de 2010
Voici comment les thèmes cernés par M. Gorman pour 2010 se sont concrétisés :
Prévision no 1 : | Les marchés boursiers américains devaient progresser pour une deuxième année successive et afficher un rendement se situant près du seuil de 10 %. |
Résultat : | Cette prévision s'est avérée. Au moment de rédiger le présent article, l'indice S&P 50 avait en effet cette année progressé de près de 8 %. |
Prévision no 2 : | Il devait y avoir en 2010 une rotation en faveur des sociétés américaines à forte capitalisation et au détriment des sociétés à faible capitalisation. Les sociétés de biens emballés pour la vente au détail, qui avaient connu leur part de difficultés en 2009, devaient connaître un meilleur sort en 2010 et les titres technologiques, le groupe que nous privilégiions pour 2009, devaient continuer d'offrir un rendement supérieur. |
Résultat : | Malgré l'élargissement de l'écart d'évaluation entre les actions des sociétés à faible capitalisation les plus chères et l'évaluation des sociétés à forte capitalisation les moins chères, la rotation prévue ne s'est pas encore concrétisée. Les sociétés de produits de consommation à forte capitalisation, qui se caractérisent par le versement de dividendes substantiels en croissance, ont progressé comme prévu. Pendant ce temps, les résultats d'exploitation des sociétés technologiques ont été solides, conformément aux attentes, même si le rendement des actions a été en demi-teinte, reflétant en cela les craintes de récession à double creux. |
Prévision no 3 : | Les actions canadiennes, comme leurs contreparties américaines, devaient également s'apprécier pour une deuxième année consécutive et enregistrer une hausse très près du seuil de 10 %. Il devait y avoir une rotation favorisant les sociétés des secteurs plus défensifs qui se caractérisent par des chiffres d'affaires, des bénéfices et une croissance des dividendes plus constants. Cette rotation devait se faire au détriment des entreprises des secteurs plus instables qui avaient offert un rendement particulièrement impressionnant en 2009. |
Résultat : | La prévision s'est avérée. L'indice composé S&P/TSX s'est apprécié de plus de 9 % à ce jour cette année, ce qui est conforme à la prévision. Il y a eu une rotation marquée favorisant les actions de croissance à dividendes dans les sous-indices, notamment celui des produits de consommation discrétionnaire et celui des télécommunications, qui ont offert un rendement supérieur, et un effacement des titres plus volatils qui, en 2009, avaient offert un rendement solide, notamment les titres du secteur de l'énergie. |
Prévision no 4 : | Les obligations canadiennes devaient générer un rendement se situant dans une fourchette de 3% à 4 %, et les obligations de sociétés de qualité supérieure devaient offrir un rendement supérieur à celui des obligations d'État pour une deuxième année successive, à la faveur d'un rétrécissement des écarts de taux des obligations de sociétés. |
Résultat : | Cette prévision s'est plus ou moins réalisée. L'indice obligataire universel DEX a affiché un rendement d'environ 6 % à ce jour cette année, mais ce rendement diminue actuellement dans le sillage de l'augmentation du rendement nominal des obligations. Les obligations de sociétés ont facilement supplanté les titres de créance d'État, les écarts de taux ayant évolué de la manière prévue. |
Prévision no 5 : | Les marchés européens et japonais devaient afficher un rendement se situant aux environs de 10 %. Nous privilégiions l'Europe du Nord en raison des évaluations attrayantes jumelées à des perspectives de croissance raisonnables. |
Résultat : | Les marchés boursiers d'Europe du Nord ont offert un rendement supérieur aux prévisions, les rendements globaux se situant tout près du seuil de 10 % tandis que les marchés boursiers d'Europe méridionale ont tiré vers le bas le rendement global des marchés boursiers européens. L'indice japonais Nikkei a légèrement reculé depuis le début de l'année en raison des pressions à la hausse exercées sur les prix des exportations japonaises imputables à un regain de vitalité du yen. |
Prévision no 6 : | Les indices boursiers des marchés émergents devaient générer un rendement se situant très près du seuil de 10 % en 2010. |
Résultat : | La prévision s'est avérée. Les résultats ont varié d'un marché à l'autre, l'Inde affichant une progression de plus de 10 %, la Russie un rendement approchant 10 % et la Chine affichant un recul, mais globalement les rendements sont conformes à la prévision. |
Au sujet du Groupe Financier Banque TD
La Banque Toronto-Dominion et ses filiales sont désignées collectivement par l'appellation « Groupe Financier Banque TD ». Le Groupe Financier Banque TD est la sixième banque en importance en Amérique du Nord d'après le nombre de succursales et il offre ses services à plus de 18 millions de clients regroupés dans quatre secteurs fondamentaux exerçant leurs activités dans plusieurs centres financiers clés partout dans le monde : les services bancaires personnels et commerciaux au Canada, offerts notamment par TD Canada Trust et TD Assurance; la gestion de patrimoine, incluant les activités de TD Waterhouse et un investissement dans TD Ameritrade; les services bancaires personnels et commerciaux aux États-Unis offerts notamment par TD Bank, America's Most Convenient Bank, ainsi que les services bancaires de gros, fournis entre autres par Valeurs Mobilières TD. De plus, le Groupe Financier Banque TD se classe parmi les plus grands prestataires de services financiers en ligne du monde, puisqu'il compte plus de 6 millions de clients qui font des affaires par voie électronique. Au 31 juillet 2010, le Groupe Financier Banque TD possédait des actifs de 603 milliards de dollars canadiens. La Banque Toronto-Dominion est inscrite sous le symbole « TD » aux Bourses de Toronto et de New York.
Renseignements:
Toni-Lynn Raponi, Groupe Financier Banque TD, par courriel à [email protected] ou par téléphone au 416-308-8596; ou avec Steve Presant, Paradigm Public Relations, par courriel à [email protected] ou par téléphone au 416-203-2223, poste 257.
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