Selon un comité d'experts, le contexte énergétique de plus en plus complexe mettra à l'épreuve la résilience des entreprises canadiennes dans l'avenir English
OTTAWA, le 16 oct. 2014 /CNW/ - Un nouveau rapport produit par un comité d'experts, Prix de l'énergie et prise de décision dans les entreprises au Canada : Paver la voie à un avenir énergétique, publié aujourd'hui par le Conseil des Académies canadiennes, explore en détail la façon dont les entreprises canadiennes ont historiquement réussi à composer avec les fluctuations des prix de l'énergie, mais tout en précisant que cela ne saurait être considéré comme un gage de résilience ou de compétitivité pour l'avenir. Le contexte énergétique ne cesse d'évoluer, comme en témoigne les progrès réalisés dans l'extraction du pétrole et du gaz, le développement de sources d'énergie de remplacement, les changements sur le marché de l'électricité, ainsi que les nouvelles exigences de la réglementation. Comprendre les conséquences de cet environnement énergétique complexe et les pressions à l'œuvre à l'échelle mondiale revêt une importance critique pour la résilience et la réussite futures des entreprises.
Le comité d'experts de 13 membres a dégagé ses conclusions des résultats d'une enquête approfondie menée auprès de 1000 entreprises canadiennes, d'une évaluation des profils sectoriels de la résilience passée et d'un examen de la recherche canadienne et internationale sur la façon dont les entreprises réagissent aux changements des prix de l'énergie. L'examen a porté plus particulièrement sur les secteurs à forte intensité énergétique de la fabrication fondée sur les ressources et des transports, les secteurs à forte intensité en capital du pétrole et du gaz, de l'extraction minière et de la production d'électricité, et le secteur du matériel de transport.
Voici les principales constatations du comité d'experts :
- L'exposition aux prix de l'énergie varie par secteur. La stratégie d'une entreprise dépend du fait qu'elle a une forte intensité énergétique ou une forte intensité en capital ou qu'elle produit des biens à forte intensité énergétique.
- Les entreprises se sont adaptées avec succès aux changements des prix de l'énergie dans le passé, mais il n'y a aucune garantie que cette résilience se maintiendra dans l'avenir.
- Malgré la hausse des prix mondiaux de l'énergie, il est peu probable que la compétitivité des entreprises canadiennes soit fortement touchée.
- La majorité des entreprises (66 %) ont indiqué que la maîtrise des coûts en énergie était importante sur le plan de la compétitivité.
- Une meilleure préparation des secteurs exposés se traduirait par une plus grande résilience et une meilleure adaptation à d'éventuels changements des prix de l'énergie.
« En considérant la meilleure façon de protéger les entreprises contre la volatilité des prix de l'énergie dans l'avenir, le comité a déterminé qu'une meilleure préparation était essentielle », a déclaré Fred Gorbet, président du comité d'experts. « Des renseignements pertinents et à jour, des données comparatives et l'accès à du personnel spécialisé pourront tous aider les entreprises canadiennes alors qu'elles cherchent à mieux se préparer à réagir à une augmentation des prix de l'énergie ».
Au sujet du Conseil des académies canadiennes
Le Conseil des académies canadiennes (CAC) est un organisme indépendant à but non lucratif qui a été mis sur pied en 2005. Le CAC soutient des évaluations spécialisées indépendantes, faisant autorité et fondées sur des données probantes, qui alimentent l'élaboration de politiques publiques au Canada. Ces évaluations sont menées par des comités pluridisciplinaires formés d'éminents experts de partout au Canada ainsi que de l'étranger, qui participent bénévolement aux travaux des comités du CAC. Plusieurs d'entre eux sont membres des académies du CAC -- la Société royale du Canada, l'Académie canadienne du génie et l'Académie canadienne des sciences de la santé. Le CAC vise à être une voix respectée du savoir scientifique au service du public.
SOURCE : Conseil des académies canadiennes
Samantha Rae Ayoub, Gestionnaire principale, communications, Conseil des académies canadiennes, 613-567-5000 poste 256, [email protected]
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