Selon un rapport de PwC, la parité hommes-femmes améliore la rentabilité des entreprises, la culture du milieu du travail et l'économie dans son ensemble. English
Le Canada est classé huitième sur 33 pays de l'OCDE pour l'indice Women in Work 2016 de PwC, un indice de comparaison de l'autonomisation économique des femmes
TORONTO, le 18 oct. 2016 /CNW/ - Selon les conclusions de l'étude sur l'indice Women in Work 2016 de PwC, la réduction de l'écart salarial et la présence accrue des femmes dans la population active auraient plusieurs avantages économiques, dont une augmentation de 92 milliards de dollars du PIB. Le Canada fait bonne figure face aux autres pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques ( OCDE), mais il y a encore matière à amélioration.
« Le Canada a réalisé d'importants progrès pour ce qui est de la diversité au travail, mais il peut faire mieux et donner l'exemple au reste du monde en soulignant l'importance et la valeur de l'égalité des sexes au travail », affirme Karen Forward, associée, Gestion du capital humain et du changement, PwC Canada. « La réduction de l'écart salarial sur le marché du travail canadien, la création d'un environnement positif et la mise en place de politiques de soutien sont des enjeux cruciaux. Pour faire bouger les choses, il faut que la culture change et que la notion de mentorat des femmes devienne partie intégrante d'un leadership solide » a-t-elle ajouté.
L'indice Women in Work 2016 de PwC est une moyenne pondérée de cinq mesures reflétant l'autonomisation économique des femmes, y compris l'égalité des revenus, l'accès des femmes à l'emploi et la sécurité de l'emploi. Depuis 2013, le Canada se maintient au huitième rang parmi 33 pays de l'OCDE et son résultat se situe à cinq points au-dessus de la moyenne.
En plus des conclusions, le rapport présente trois mesures précises à prendre en vue de faire progresser l'égalité des sexes au travail et leurs avantages. Ces mesures sont les suivantes :
Première : réduire l'écart salarial
- Au Canada, les femmes reçoivent 81 $ pour chaque tranche de 100 $ gagnée par leurs collègues masculins, soit environ 2 $ de moins que la moyenne de l'OCDE.
- Le Canada a réduit l'écart salarial, qui est passé de 24 % en 2000 à 19 % en 2013. Il est demeuré à 19 % en 2014.
- Combler cet écart aurait pour effet non seulement d'accroître substantiellement le revenu de travail global des femmes, mais aussi de renforcer l'économie canadienne.
- On estime qu'une hausse de la rémunération des travailleuses pour parvenir à la parité avec leurs collègues masculins augmenterait de 92 milliards de dollars canadiens le revenu total des femmes.
Deuxième : augmenter la participation des femmes au marché du travail
- Le taux de participation des femmes et des hommes à l'économie reflète les niveaux de scolarisation de la société, les conditions de travail et les attitudes culturelles à l'extérieur du cadre professionnel.
- Au Canada, l'écart entre la participation au marché du travail des hommes et celle des femmes est passé de 12 % en 2000 à 7 % en 2014.
- Le pourcentage total de femmes actives s'élevait à 74 % en 2014, un résultat supérieur à celui de 2000 (70 %) et à la moyenne de l'OCDE (68 %).
- Malgré ces avancées, le pourcentage de travailleuses à temps plein est demeuré stable à 73 % depuis 2000. D'autre part, le taux de chômage chez les femmes, à 6 %, a connu une légère baisse (-1 %) au Canada entre 2000 et 2014.
- Au Canada, une hausse du taux d'emploi des femmes à des niveaux équivalents à ceux de la Suède, qui obtient régulièrement d'excellents résultats dans l'indice, pourrait entraîner une augmentation du PIB de 4,9 %, soit plus de 105 milliards de dollars canadiens.
Troisième : augmenter la représentation des femmes parmi les dirigeants
- En 2015, le pourcentage d'administratrices canadiennes s'élevait à 19 %, une hausse par rapport à 2014 (13 %). Un rapport du Conseil consultatif du gouvernement du Canada recommande un objectif de 30 % d'ici 2019 pour les sociétés.
- Certains pays, par exemple, ont fixé des cibles précises de représentation des femmes dans les conseils d'administration : la Norvège (40 %), la France (40 %), la Belgique (33 %) et l'Italie (33 %). Au Royaume-Uni, le ministère des Finances a publié au début de 2016 une charte pour inciter le secteur des services financiers à augmenter, de façon volontaire, le nombre de femmes à des postes de direction.
- Une recherche effectuée par Catalyst révèle que les sociétés figurant au classement Fortune 500 qui comptaient les plus hauts pourcentages d'administratrices au sein de leur conseil ont enregistré un rendement des capitaux propres 53 % plus élevé que les autres.
- L'avancement des femmes passe par des pratiques ciblées, des programmes de soutien et des mentors aguerris qui permettent de briser le plafond de verre. Les données commencent à prouver que plus le nombre de femmes à des postes de haute direction est élevé, plus il y a de femmes qui envisagent cette voie.
Pour de plus amples informations sur l'évolution de l'égalité des sexes sur le marché du travail canadien, ainsi que sur les autres mesures que peuvent prendre les entreprises canadiennes pour combler l'écart, lisez le rapport complet.
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