Selon un rapport de PwC, le secteur minier mondial affiche des profits records en 2011 alors que la capitalisation boursière recule de 25 % English
MONTRÉAL, le 6 juin 2012 /CNW/ - Malgré des profits records de 133 milliards de dollars américains en 2011, la capitalisation boursière des 40 plus grandes sociétés minières au monde a reculé de 25 %, selon le plus récent rapport de PwC intitulé Mine 2012: The growing disconnect. En réalité, de ces 40 sociétés, six seulement ont vu leur capitalisation boursière augmenter en 2011.
Le rendement des actions des sociétés minières a nettement baissé sur le marché des actions en général, et leur valeur a baissé en fin d'exercice sous l'effet du climat général d'incertitude économique dû, entre autres, à la crise de la dette souveraine qui persiste en Europe et au ralentissement attendu de l'économie chinoise.
« Les investisseurs n'adhèrent tout simplement pas à la théorie de croissance du secteur, ou ils réagissent à d'autres préoccupations à court terme liées à l'économie mondiale, déclare M. Nochane Rousseau, leader de l'industrie minière pour la région du Québec de PwC. Entre les deux, le fossé se creuse. »
En 2011, le ratio cours/bénéfice des 40 plus grandes sociétés minières est passé sous la barre de 10, ce qui est inférieur au très faible ratio enregistré en 2008 au moment de la crise financière mondiale. « Le ratio cours/bénéfice de 2011 traduit le manque de confiance du marché envers les 40 plus grandes sociétés et leur capacité à croître, voire à maintenir leur rentabilité. Malgré cela, je crois que la demande demeure solide et que la croissance à long terme des marchés émergents a plus de poids sur le secteur que les craintes à court terme liées aux pays développés », ajoute M. Rousseau.
Le défi de l'offre
Les sociétés d'exploitation minière pensent qu'il est crucial d'accroître l'offre pour l'avenir du secteur. En 2011, les 40 plus grandes sociétés ont investi 98 milliards de dollars américains dans des projets d'immobilisations et projettent de nouveaux investissements de 140 milliards de dollars américains en 2012. Toutefois, dans la mesure où la capitalisation boursière a connu une importante baisse durant cette année marquée par de fortes dépenses en immobilisations, les investisseurs doutent de la capacité des sociétés à mettre en œuvre leurs projets ou à réaliser les bénéfices annoncés.
« Il est peu probable que les sociétés puissent procéder aux investissements prévus, car elles seront contraintes de satisfaire les demandes des actionnaires qui veulent de meilleurs dividendes, quitte à compromettre leurs projets d'immobilisations en les reportant. Décider comment affecter les capitaux est de plus en plus difficile pour les dirigeants d'entreprises parce qu'ils doivent combiner de manière équilibrée les objectifs de croissance et de rendement », déclare M. Rousseau.
« Les dirigeants d'entreprises font preuve de plus de discipline et canalisent davantage leurs efforts lorsqu'ils engagent d'importants investissements, poursuit M. Rousseau. Ils agissent avec prudence, car la nationalisation des ressources, la hausse des coûts, les problèmes liés à la main-d'œuvre et les demandes des investisseurs demeurent des préoccupations primordiales. »
Popularité croissante du minerai de fer
Le prix du minerai de fer a atteint des niveaux records en 2011, soit une moyenne annuelle de 168 dollars américains la tonne métrique sèche, ce qui représente une augmentation de 29 %.
Le minerai de fer se place en tête du marché des principaux produits de base en ce qui concerne le bénéfice avant intérêts et impôts (« BAII ») et le chiffre d'affaires. En pourcentage du chiffre d'affaires, le minerai de fer est passé de 20 % à 42 % et le BAII tiré de celui-ci a fortement progressé, passant de 24 % à 66 % du BAII global.
« Les sociétés d'exploitation ayant diversifié leur portefeuille accordent une plus grande place au minerai de fer, indique M. Rousseau. Étant la ressource la plus profitable, le minerai de fer attire une grande quantité de projets à travers le monde. Les réserves mondiales de minerai de fer ont augmenté de 8 % l'année dernière avec des projets de plusieurs milliards de dollars en cours dans des pays tels que l'Australie et le Brésil. »
Ce 10e numéro du rapport Mine offre une analyse complète de la performance et de la situation financières du secteur, telles qu'elles sont représentées par les 40 plus grandes sociétés minières sur le plan mondial classées selon la capitalisation boursière.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site de PwC sur le secteur minier à l'adresse www.pwc.com/ca/fr/mining.
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