Les entreprises utilisent l'IA générative pour la surveillance de la conformité, l'automatisation des tâches au moyen de copilotes et l'analyse des tendances du marché
MONTRÉAL, le 30 oct. 2024 /CNW/ - Selon une nouvelle étude de KPMG au Canada, les organisations canadiennes accordent la priorité aux investissements dans l'intelligence artificielle (IA) générative. En effet, six de ces organisations sur dix adoptent la technologie pour améliorer la productivité et obtenir un avantage concurrentiel.
Dans une enquête récente menée auprès de 872 organisations canadiennes, 61 % des répondants ont déclaré avoir mis en œuvre l'IA générative, et près de 9 répondants sur 10 (89 %) ont indiqué que la technologie était extrêmement importante ou très importante pour leur avantage concurrentiel. Parmi ceux qui n'ont pas encore adopté l'IA générative, près de 8 sur 10 (78 %) prévoient de la mettre en œuvre au cours des 12 prochains mois.
« Il est encourageant de constater l'adoption rapide de l'IA générative à peine deux ans après sa présentation au public. Les organisations canadiennes exploitent son potentiel de transformation et réalisent comment l'IA peut les aider à acquérir un avantage concurrentiel », a déclaré Stephanie Terrill, associée directrice canadienne, Numérique et transformation chez KPMG au Canada.
« Investir dans l'IA générative est essentiel pour combler l'écart de productivité du pays. Nous en sommes à un point critique de l'évolution de l'innovation des entreprises canadiennes, où les organisations de toutes tailles devront décider si et comment elles contribueront à un Canada plus productif, concurrentiel et prospère. L'IA générative sera essentielle à cette décision », ajoute Mme Terrill.
Outils publics et privés
Près de la moitié (44 %) des répondants utilisent une combinaison d'outils d'IA générative publics et privés, tandis que 27 % utilisent exclusivement des outils privés et 19 % se fient uniquement à des outils accessibles au public.
Mme Terrill affirme que l'utilisation croissante des plateformes privées d'IA générative est remarquable compte tenu de la durée de vie relativement courte de la technologie.
« Les organisations utilisent de plus en plus des outils exclusifs d'IA générative parce qu'elles se préoccupent de la confidentialité et de la sécurité de leurs données exclusives », a déclaré Mme Terrill. « Les solutions génératives privées sont idéales pour assurer la sécurité des données sensibles de l'entreprise, mais les outils accessibles au public ont souvent des capacités plus avancées. L'utilisation conjointe d'outils d'IA générative publics et privés est une approche intelligente, tant que les organisations sont stratégiques et délibèrent sur la façon dont elles les utilisent. »
Bien que l'adoption de l'IA générative se soit accélérée rapidement parmi les entreprises canadiennes depuis son introduction au public il y a moins de deux ans, de nombreuses organisations cherchent encore à comprendre comment tirer parti de la technologie : seulement 36 % des répondants étaient fortement d'accord avec le fait que leur organisation avait entièrement intégré l'IA générative dans les opérations de base et les flux de travail, tandis que 47 % étaient plutôt d'accord et 17 % étaient en désaccord.
Environ le quart (26 %) des répondants étaient fortement d'accord avec le fait que leur organisation comprenait clairement la valeur que l'IA générative apporterait à leur entreprise, et ils savaient comment bénéficier de cette valeur, tandis que 51 % étaient plutôt d'accord et 22 % étaient en désaccord.
Mme Terrill affirme qu'il est essentiel de comprendre comment une organisation peut tirer pleinement parti de l'IA générative pour parvenir à une intégration complète, et pour de nombreuses organisations canadiennes, il s'agit d'un travail qui est toujours en cours.
« Les organisations canadiennes ont clairement adopté l'IA générative, mais bon nombre d'entre elles cherchent encore à comprendre comment tirer pleinement parti de cette technologie. Les défis éthiques, les considérations en matière de sécurité et de conformité, les coûts de mise en œuvre et l'adoption par les employés et la littératie sont quelques-uns des principaux défis auxquels les organisations font face dans leur intégration de l'IA. La bonne nouvelle est que ces obstacles peuvent être surmontés grâce à des stratégies complètes, interfonctionnelles et multilatérales », a déclaré Mme Terrill.
« Les chefs d'entreprise doivent travailler en tandem avec les chefs de file de la technologie, les employés, les administrateurs et même les fournisseurs tiers pour réaliser toute la valeur de l'IA générative. L'éducation constante, l'expérimentation, l'innovation, la collaboration et la communication sont des clés essentielles du succès », ajoute-t-elle.
Priorités d'investissement dans l'IA générative
Les trois quarts des répondants ont déclaré que, malgré l'incertitude économique persistante, l'IA générative est une priorité d'investissement pour leur organisation, près de la moitié (45 %) de leurs investissements actuels en IA générative dans les capacités de données et d'analyses. Dans les trois à cinq prochaines années, plus de la moitié (55 %) des répondants prévoient de concentrer leurs investissements en IA générative dans la fonction des technologies de l'information (TI).
Les deux tiers des répondants ont déclaré qu'ils s'attendent à voir un rendement sur leurs investissements en IA générative au cours des trois prochaines années, 51 % mesurant leur RCI par l'amélioration de la productivité et 47 % mentionnant la rentabilité accrue comme mesure préférée.
« L'IA générative peut stimuler la productivité, mais les organisations doivent non seulement déterminer comment elles vont mesurer les gains de productivité, mais aussi comment elles vont réinvestir ces gains de productivité. S'ils y arrivent, ils commenceront à voir leurs investissements dans l'IA générative porter leurs fruits de façon plus importante », a déclaré Mme Terrill.
Faits saillants du sondage :
- Les deux tiers des moyennes entreprises s'attendent à un rendement de leurs investissements en IA générative au cours des trois prochaines années :
- 38 % s'attendent à un RCI d'ici un à trois ans
- 28 % ont indiqué une période allant de six mois à un an
- 22 % ont indiqué une période allant de trois à cinq ans
- 55 % affirment que les technologies de l'information (TI) sont le principal domaine fonctionnel pour lequel ils prévoient investir dans l'IA générative au cours des trois à cinq prochaines années
- 44 % ont mentionné la recherche et le développement
- 35 % ont mentionné les finances et la comptabilité
- Parmi ceux qui n'avaient pas encore adopté l'IA générative, 78 % prévoient d'adopter la technologie
- 46 % prévoient d'adopter l'IA générative d'ici 12 mois
- 35 % ont répondu qu'ils prévoyaient d'adopter l'IA générative dans les 6 mois
- 14 % des répondants ont affirmé qu'ils adopteraient l'IA générative au cours des deux prochaines années
- Parmi les répondants qui n'ont pas adopté et ne prévoient pas d'adopter l'IA générative, 34 % ont mentionné la confidentialité des données comme principale raison
- 32 % ont déclaré que les défenses de cybersécurité étaient inadéquates
- 30 % ont mentionné une infrastructure technologique insuffisante
Préparation de l'effectif
La voie vers l'intégration complète de l'IA générative exige un perfectionnement, une formation et une adoption importants de la main-d'œuvre - un problème auquel de nombreuses organisations semblent être confrontées. Moins de quatre répondants sur dix (37 %) étaient fortement d'accord pour dire que leur organisation est outillée pour perfectionner ses employés afin de tirer pleinement parti des avantages de l'IA générative (tandis que 51 % étaient plutôt d'accord).
Un peu plus du quart (27 %) des répondants étaient fortement d'accord pour dire que leurs employés ont les compétences nécessaires pour tirer pleinement parti des avantages de l'IA générative (49 % étaient plutôt d'accord), et 27 % étaient fortement d'accord avec le fait que leur organisation offre une formation obligatoire sur les compétences en IA générative aux dirigeants et aux employés (47 % étaient plutôt d'accord).
Walter Pela, leader du développement des marchés et des clients de KPMG au Canada en matière d'IA, affirme que le nombre d'organisations ayant une formation obligatoire en IA générative est trop faible - et que ce nombre est, en vérité, préoccupant - d'autant plus que sept répondants sur dix (71 %) ont déclaré qu'ils étaient très ou extrêmement préoccupés par le fait que les employés plaçaient des données sensibles dans des outils d'IA générative publics.
« Si les chefs d'entreprise sont préoccupés par ce que leurs employés investissent dans les plateformes d'IA générative, cela signifie, à mon sens, qu'ils devraient renforcer, voire repenser, leurs programmes de formation et de perfectionnement des employés, et la mise en œuvre de garde-fous plus solides, définissant clairement les pratiques acceptées et interdites afin de prévenir les mauvais usages par les employés », a-t-il affirmé.
Près de neuf répondants sur dix (88 %) ont déclaré que l'intégration de l'IA générative les a amenés à repenser la façon dont ils forment leurs employés et en améliorent les compétences, tandis que 73 % ont déclaré que leur organisation prévoit de repenser ou de restructurer les rôles et les activités liés aux emplois pour réaliser la valeur de l'IA générative.
« L'IA générative ne tuera pas l'emploi comme beaucoup le craignaient, mais elle changera certainement la nature du travail et la façon dont les entreprises forment leurs employés. À mesure que les capacités de la technologie continueront de s'améliorer et de prendre de l'expansion, les organisations devront disposer d'une main-d'œuvre souple et agile qui apprend et s'adapte continuellement. C'est ainsi qu'elles prospéreront à l'ère de l'IA générative. »
À propos de l'enquête sur l'adoption de l'IA générative au Canada de KPMG
KPMG au Canada a sondé 872 propriétaires d'entreprise et dirigeants entre le 15 août et le 26 septembre 2024, à l'aide du principal groupe de recherche sur les affaires de Sago. Parmi les répondants, 61 % avaient adopté l'IA générative au sein de leur organisation. Cinquante-six pour cent (56 %) des répondants ont indiqué être des chefs de la direction, des présidents ou des cadres supérieurs comme des directeurs financiers ou des chefs d'exploitation; 19 % ont indiqué être des vice-présidents ou des directeurs de haut niveau. Vingt-six pour cent (26 %) des entreprises à la barre ont des revenus annuels de 500 à 699 millions de dollars; 20 % ont entre 700 et 999 millions de dollars; 21 % ont un milliard de dollars ou plus. Cinquante-huit pour cent (58 %) des répondants provenaient d'entreprises privées et 42 % étaient des sociétés cotées en bourse.
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SOURCE KPMG LLP
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